Un grand merci à Babelio et aux éditions le Bélial'...
Lorsque Kit Meinem d'Atyar débarque à Procheville, une petite localité bien différente de la capitale qu'il connait, avec deux malles et un porte-documents contenant les plans du pont, il se dirige aussitôt vers l'auberge afin de trouver quelqu'un susceptible de lui faire traverser la brume afin de rejoindre Loinville. Kit Meinem d'Atyar, un grand architecte renommé, reprend en effet un chantier d'envergure : construire
un pont sur la brume. Une brume si dense que seuls quelques passeurs peuvent naviguer sur ses vagues. Une brume qui, aujourd'hui, sépare l'empire en deux et freine tout commerce. Avec ce chantier colossal, qui risque bien de changer les habitudes et les modes de vie, Kit devra s'entourer de gens compétents et expérimentés qui l'aideront à mener à bien ce projet. Il fera notamment connaissance avec Rasali Bac et son neveu, Valo...
Auréolé de quelques prix prestigieux, notamment le Hugo ou le Nebula, ce court roman retrace, sur quelques années, la construction de ce pont. L'on suit ainsi Kit Meinem d'Atyar, cet architecte, peut-être le plus doué de l'empire, qui, entouré des gens de la communauté, devra réaliser cet ouvrage de quatre cents mètres au-dessus de la brume et composer avec chacun. Un immense projet qui, Kit s'en rendra compte, va changer la vie de tous.
Kij Johnson nous décrit subtilement ce monde étrange où plane une onde de mystère et les relations qui unit l'architecte à la communauté, des personnages vraiment attachants mais aussi les effets du progrès qui obligent tout un chacun à s'adapter. Un roman pour le moins original et intimiste dans lequel flotte une ambiance paisible, cotonneuse et un brin ensorcelante.