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EAN : 9782809428155
120 pages
Panini France (09/01/2013)
2.4/5   5 notes
Résumé :
La collection Season One offre à Daredevil une nouvelle version de ses origines. Antony Johnston et Wellington Alves racontent les débuts de l’Homme Sans Peur aux lecteurs qui découvrent pour la première fois l’univers Marvel. Mais si cette gamme est particulièrement destinée aux novices, elle n’en séduira pas moins les lecteurs aguerris, toujours friands des nouvelles interprétations des origines de leurs idoles.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
En 2012, Marvel lança un nouveau label pour attirer de nouveaux lecteurs, à l'image des « Year One » de la Distinguée Concurrence : « Season One ». Et tous les super-héros de la Maison des Idées ont bénéficié de ce renouvellement. Daredevil ne fit pas exception sous la plume d'Antony Johnston et le trait de Wellinton Alves.

Dès le départ, la problématique de ce comics est exposée très visuellement : le courage peut-il compenser la cécité ? C'est étrange de voir la cécité uniquement comme un ennui à surmonter et non comme une caractéristique inhérente à ce super-héros, d'autant plus d'ailleurs qu'il a obtenu en « compensation » un sens radar des plus pratiques. Disons que, pour Daredevil, la cécité n'est pas un vrai handicap, c'est davantage une caractéristique qui nous fait le reconnaître. Ce n'est donc pas, malheureusement, un défenseur des discriminations envers les « déficients visuels » en général. Sa perte d'acuité visuelle et son gain au niveau radar ne sont pas le plus important ici, tout juste nous apporte-t-on quelques flashbacks explicatifs. le scénariste tente surtout de nous faire comprendre que Matt Murdock est, au départ, vaniteux et un peu lourdingue, comme toute personne, sûrement, se découvrant un pouvoir surhumain et endossant un costume bariolé. Mais malheureusement, il parle, il parle sans arrêt, ce Daredevil ! Je n'imaginais pas qu'un avocat taciturne qui rôde la nuit en costume de diable pouvait autant se morfondre sur ses propres faits et gestes. C'est vrai que c'est une façon comme une autre de faire progresser son personnage, mais il est difficile d'adhérer à toutes ses réflexions tellement il y en a, et évidemment certaines sont vides. de la même façon, nous assistons à la fameuse transition des costumes, de jaune à rouge, de Daredevil, mais elle se retrouve bien mal expliquée, alors que cette justification aurait pu approfondir la psychologie du personnage. Nous sommes donc dans un entre-deux constant entre bons développements et raccourcis dommageables.
Les dessins de Wellinton Alves sont plutôt sympathiques, raisonnablement, mais il nous faut des situations exceptionnelles (une ou deux sur l'ensemble de cet opus) pour contempler une scène vraiment marquante visuellement. Il faut dire aussi que cela transcrit sûrement comme il convient la fadeur de certains personnages vis-à-vis du Daredevil. Pour sa « première saison », Antony Johnston oppose volontairement une flopée de super-vilains très secondaires et très bestiaux (le Boeuf, le Hibou, l'Anguille, Mr. Fear, Electro, etc.) et ne dévoile les plus gros adversaires de l'Homme sans Peur que lors de la toute dernière page sans vraiment s'en servir. À l'inverse, il nous sert beaucoup trop de références au monde des super-héros Marvel. C'est sûr, il est intéressant de se rendre compte combien Daredevil à Hell's Kitchen est très proche géographiquement de Spider-Man et des Quatre Fantastiques qui parcourent New York également, mais là ils prennent beaucoup trop de place au point de se demander si, étonnamment, l'éditeur et/ou l'auteur n'ont pas eu peur que Daredevil ne puisse pas soutenir l'histoire seul. Heureusement, le monde du barreau est bien présent, c'est ce qu'il faut pour ce super-héros avocat, sans être pour autant porteur d'avancées significatives dans l'histoire, cela participe à l'enquête du moment, et cela fourbit l'association toujours pilier entre Matt Murdock et « Foggy » Nelson. En revanche, leur secrétaire est vraiment inutile : c'est une marotte de ne proposer que des femmes faibles et potiches, et ici avec des répliques comme « dommage que vous n'ayez pu les voir » ou bien avec des réflexes bêtes comme avoir sa carte personnelle quand on est en couverture et que l'on suit quelqu'un.

Daredevil : Season One est donc une histoire qui se tient très bien, mais qui n'élève jamais son niveau au point de persister bien longtemps après la lecture. C'est dommage car les choix faits tant scénaristiquement que graphiquement auraient pu faire mouche.

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(...)

Ce comic est une sorte de reboot de Daredevil, ce qui permet à de nouveaux lecteurs de découvrir ce super-héros un peu à part. Malgré tout, les rappels des origines de Daredevil restent succinctes et auraient mérité d'être exposés plus longuement.

L'intrigue générale se penche sur la lutte de Matt Murdock et son associé Foggy Nelson contre des politiciens corrompus qui veulent expulser un prêtre pour récupérer le terrain et le vendre à des promoteurs. A côté de cela, notre super-héros combat les super-méchants qui terrorisent la ville, ce qui nous permet de découvrir les capacités hors du commun de Daredevil. On saute un peu des uns aux autres tout au long de l'histoire, avec des moments assez drôles, notamment quand Matt est vexé d'être toujours comparé à Spiderman.

A côté de ça, les auteurs en font des tonnes. Les super-méchants sont assez ridicules (la palme revient au Matador avec son look improbable de Zorro du pauvre) et les interventions de certains personnages sont tellement exagérées (les 4 Fantastiques n'ont semble-t-il pas appris à utiliser une porte pour entrer quelque part, c'est tellement plus rapide de défoncer une fenêtre et le mur qui va avec) qu'on a du mal à prendre l'histoire au sérieux.

Les dessins sont sympas, sans plus, mais heureusement mis en valeur par des couleurs attrayantes. Et, si le dessinateur n'entre pas trop dans les détails, les scènes n'en ressortent que plus clairement et rendent la lecture plus facile.
(...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Si tu peux vaincre ta peur, tu peux tout vaincre.

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