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Aujourd'hui, c'est l'ouverture de "Paris plage", pour les citadins qui n'ont pas la mer, près de chez eux!


Carmela, la petite poule, veut voir la mer.
"Pondre, toujours pondre...
- Je refuse d'aller me coucher, comme les poules! Moi, je veux aller voir la mer!"
Elle marche sur des oeufs, en en parlant.


Sa Maman poule refuse, et veut étouffer l'affaire dans l'oeuf. le Papa coq se dresse sur ses ergots!
- Pas de cancans, un ver et au lit!
Carmela ne parvient pas à trouver le sommeil. Elle regarde une dernière fois sa famille, son père et sa mère... Et s'en va voir la Mer!


La petite poule marche longtemps, " Roule, ma poule", si longtemps qu'elle finit par apercevoir enfin la Mer, qu'on voit danser le long des golfes clairs...
-" Comme c'est beau!"
Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés, Carmela fait du surf, nage, plonge et fait même... pipi dans l'eau. Ce n'est pas une poule mouillée !


Mais, sa planche a entraîné la petite poule au large. Carmela a la chair de...poule!
-Au secours!
Ah, voici les 3 caravelles de Christophe Colomb!
Carmela est sauvée mais doit promettre de pondre un oeuf frais, tous les matins...
- Ce sera l'oeuf de Colomb!
C'est ça, ou la casserole...


Un matin, Carmela vient de découvrir l'Amérique. (Vous l'ignoriez?)
Carmela va rencontrer un petit coq rouge: Piticoq. Ceux de sa tribu ont le derrière déplumé. Pourquoi?
- C'est à cause des indiens...


"Boum, boum, boum!"
-Piticoq, t'entends le tambour des indiens ?
-Mais non, c'est mon coeur qui bat très fort, quand tu es près de moi!


Hélas, c'est le moment des adieux, Colomb est sur le départ... Que va faire Piticoq?
Retrouvez la petite poule, Pedro le cormoran et tout le poulailler.


Du Nouveau Monde, Carmela a ramené du chocolat, c'est pour ça que vous avez des oeufs au chocolat, à Pâques. Vous le saviez?
"Fais la poule, fais la poule.
Tu verras, tu seras plus cool
Seul remède, si t'es en boule."
Sebasto, ou va te faire cuire un... oeuf!
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♫ On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma soeur, ma mère… ♪ (1)

Je ne sais pas si Carmela écoutait Michel Jonasz en s'endormant la nuit mais elle rêvait de voir à la mer plutôt que de pondre des oeufs dans ce maudit poulailler. Surtout que Carmela n'a jamais pondu un seul oeuf de sa vie ! Et que sa famille ne voulait pas entendre parler de séjour à la mer. Pauvre petite poule !

Heureusement, Carmela pouvait écouter Pedro le Cormoran lui racontant ses épopées incroyables, comme la fois où il aperçut une pieuvre géante en train d'engloutir un bateau entier ! Whaou ! Mais il serait pas un peu marseillais ce Pedro !

Après moult reflexion, Carmela décide de prendre la poudre d'escampette de nuit et de voyager en direction de la mer. Au petit matin, Carmela aperçoit enfin l'eau bleutée et s'essaie aussitôt au surf sur une planche de fortune. Bien mal lui en pris ! Carmela dérive inexorablement vers le large et attend désespérément de l'aide en pleine mer.

Et là un miracle surgit comme il en arrive tous les 500 ans.
Devinez qui passait à coté de la petite poule par le hasard le plus complet ?

Un trimaran participant à la course du Rhum ? Non, visez plus grand !
Un pétrolier dérouté par des pirates somaliens ? Non, cherchez plus vieux !
Le paquebot Titanic avant de couler ? Non, mais vous êtes dans la bonne direction !

Alors, alors…

En l'an de grâce 1492, Christophe Colomb sur la « Santa Maria » en route pour l'Amérique surprit la petite poule Carmela sur sa planche ! Incroyable ! Hallucinant !

Une seule exigence pour monter à bord… Que Carmela ponde un oeuf chaque jour pour le petit déjeuner du célèbre navigateur ! Bingo !

Comment Carmela va-t-elle s'y prendre pour pondre son premier oeuf? Qui va-t-elle rencontrer sur ces terres inconnues d'Amérique ? Bref, à vous de le découvrir la suite des aventures de Carmela, « La petite poule qui voulait voir la mer ».

Un récit original, coloré et beaucoup plus long que les histoires classiques que l'on a l'habitude de lire le soir. Des rebondissements inattendus et un délire qui n'est pas fait pour me déplaire.

Une très belle surprise qui enchante petits et grands. Point final, j'ai pondu mon texte !


(1) Pour prolonger le plaisir des « vacances au bord de la mer » de Michel Jonasz:

«♫ Et on regardait les bateaux
Le matin on s'réveillait tôt
Sur la plage pendant des heures
On prenait de belles couleurs. ♪ »
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" Pondre, toujours pondre ! Il n'y a pas que ça dans la vie !

Carméla refuse de faire son oeuf , elle préfère écouter Pedro le Cormoran lui raconter "la mer".

Un soir elle dit : "Je refuse d'aller me coucher comme les poules" . Moi, je veux aller voir la mer.

Elle ne peut dormir, elle quitte le poulailler et marche longtemps ... longtemps .... longtemps , puis arrive au sommet d'une dune et enfin, elle voit LA MER;

Elle commence par faire :
- des châteaux de sable,
- ramasse des coquillages,
- déguste des crevettes,
- se jette à l'eau, boit la tasse Glup ! Glup !
- nage, plonge, fait pipi dans l'eau ... Quel plaisir !

La nuit tombe .... Horreur la côte a disparu !
PAPA ! MAMAN ! Hurle la petite poule.
Elle se retrouve sur la Caravelle "Santa Maria" de Christophe Colomb qui crie : Plumez cette volaille ! A la casserole !
Mais Carméla promet de pondre un oeuf par jour. Mais Comment Faire Aïe ! Aïe! Aïe!

Le bateau accoste sur une île où les poules sont rouges et le derrière tout nu. Pitikok lui explique que c'est pour que les Indiens se fassent beaux .

Carméla et Pitikok ne se quittent plus :
- Hoouuuu, les z'amoureux ...!

Pitikok et Carméla font un joli bébé ... Heu ! joli poussin, appelé Carmélito qui va rêver à une autre vie, que celle du poulailler, en regardant les étoiles

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Décidément, ces p'tites poules sont épatantes.

Les illustrations sont toujours aussi chouettes et colorées.
Cette fois, la petite poule veut voir la mer et vivre sa vie. le parallèle avec les enfants qui prennent leur envol et quittent le nid est génial. Cela n'a rien d'original comme thème mais la distance créée avec l'humour est très réussie et j'ai passé un super moment de lecture.

A lire et relire avec les enfants.
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Sous ses airs simples, jolis, plaisants, ses airs de ne pas y toucher, La petite poule qui voulait voir la mer recèle de grandes potentialités, qui ne se découvrent parfois qu'après plusieurs lectures. D'autant qu'il s'agit là d'un exemple parfait d'album à deux (voire plus) niveaux de lecture ; les adultes pourront largement y trouver leur compte, lorsqu'ils dégoteront les petites perles allusives des deux auteurs. Ces derniers étant parents, on peut imaginer qu'ils ont ainsi cherché à déjouer la lassitude qu'éprouve parfois un adulte en lisant pour la centième fois son livre préféré à un bout de chou qui, éventuellement, protestera si on lui refuse ce plaisir sans cesse répété.

En apparence, donc, l'histoire tranquille d'une petite poule. Oui, mais justement, cette poule n'est pas tranquille. Elle ne veut pas d'une vie tranquille. La tranquillité, c'est bon pour les imbéciles. Et comme notre poule, Carméla, est dotée d'un caractère affirmé, là voilà qui, ni une ni deux, quitte le confort de son poulailler en catimini et part voir la mer. Cette petite escapade aura des conséquences bien plus grandes qu'elle ne l'escomptait : c'est pas tous les jours qu'une poule rencontre Christophe Colomb et découvre l'Amérique.

Les thèmes abordés à travers cette histoire sont nombreux : la curiosité des enfants, l'esprit d'aventure, le besoin de s'affirmer et de s'émanciper, le refus du conformisme, le rejet des discriminations, et j'en passe. Ce sont tous ces sujets qui sont abordés dans l'album, les auteurs jouant sans cesse avec les codes. Pour commencer, l'héroïne est une poule : quoi de plus pantouflard qu'une poule ? Ben celle-là, elle l'est pas ! Ensuite, elle est toute jeune, encore dans les plumes de ses parents. Qu'à cela ne tienne, elle va partir au bout du monde ! Ensuite, c'est une fille. Les filles, ça part pas à l'aventure. Et ben celle-là, si ! Elle a toujours vécu parmi des poules blanches... Et ben elle va ramener chez elle un fiancé tout rouge - vous noterez au passage l'allusion à un certain film, lorsque Pitikok présente Carméla à ses parents avec un "Papa ! Maman ! Devinez qui vient dîner ?" Et enfin, dernier pied-de-nez aux conventions, mais non le moindre, Carméla et Pitikok vont avoir un enfant, un petit garçon... tout rose. Avec Carméla, fini le monde de Barbie !

Un mot enfin sur les dessins. Loin de se contenter d'illustrer bêtement le texte, Christian Heinrich l'enrichit sensiblement ; ce qui se lit dans le dessin ne se lit pas forcément dans le texte. De plus, il aime les arts plastiques sous toutes ses formes, et ça se voit. le passage où Carméla tente à tout prix de pondre un oeuf est un clin d'oeil à un strip de Brétecher, où deux jeunes filles essaient de mettre un tampon pour la première fois et se contorsionnent dans tous les sens (logique, dans un album où il est question d'émancipation féminine). On trouve aussi des références à la gravure ancienne, par exemple, lorsque Pedro raconte ses histoires à Carméla, ou encore à la peinture de paysage, lorsque Carméla découvre la mer (désolée, je suis presque sûre que les pages 18-19 renvoient à un tableau précis, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus ; en tout cas, les couleurs me rappellent des tableaux nabis). On n'en est pas encore à Edvard Munch, mais ça ne saurait tarder...
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Un album jeunesse qui a marqué mon enfance.

Carméla, petite poule, n'arrive pas à pondre. D'ailleurs, ça la saoule un peu, de devoir sans arrêt essayer de pondre. Elle, ce qu'elle veut, c'est voir la mer. C'est ainsi qu'un soir, elle s'enfuit en douce du poulailler...

Original, drôle, ce premier tome de la série des P'tites Poules reste agréable et simple, et est toujours plaisant à lire et relire encore...
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L'album commence fort avec une petite poule féministe qui se révolte: "Pondre, pondre, toujours pondre! Il y a des choses plus intéressantes à faire, dans la vie!". le rêve de Carméla, c'est de voir la mer. Ni une, ni deux, la voilà qui s'enfuit du poulailler pour entreprendre un long voyage... qui ne manque pas d'humour! La poulette va en effet croiser la caravelle de Christophe Colomb et découvrir l'Amérique (ainsi que le maïs)! J'ai trouvé l'anachronisme très drôle, tout comme le peuple de petits coqs rouges et le fait que ce qui sauve Carméla, c'est... de pondre! Comme quoi mieux vaut ne pas renier qui on est! Au final la boucle est bouclée avec Carmélito, le fils de Carméla qui veut... aller dans les étoiles!

J'ai trouvé le dessin coloré très expressif et la petite poule toute mignonne. C'est une aventure pour les enfants de primaire mais qui peut plaire aussi aux petits lecteurs de 6e ou servir de support à une lecture à haute voix.
Lien : https://www.takalirsa.fr/les..
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Retour aux sources.
Après avoir lu un des derniers tomes, cela m'a donné envie de replonger dans l'histoire et les premiers opus.
Il n'y a pas à dire. Ce premier tome avait tout pour lui. Une fraîcheur, un dessin, de la poésie, de la culture historique...
Un bon moment que tous les enfants devraient avoir la chance de connaître.
Merci aux auteurs pour cette belle idée.
Et vu la taille de la file d'attente au salon du livre, il est heureux que le succès continue pour eux...
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C'est très bien écrit, drôle, bien illustré, super agréable à lire, bourré de références... J'adore ! C'est le premier tome d'une série vraiment excellente et de très bonne qualité.

A lire avec l'enfant pour lui expliquer pas mal de choses car certaines références ne peuvent rien lui dire (elle ne sont pas indispensables pour comprendre l'histoire mais enrichissent énormément la lecture). On croise Christophe Colomb, on visite l'Amérique... Bref c'est très riche. Un vrai régal que je conseille à tous !!
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Le premier tome des Petites Poules avait déjà tout pour plaire : l'humour, les références historiques, culturelles, le poulailler et ses habitants aussi anthropomorphes qu'hilarants. Ne manquait plus que... Carmelito, le héros, qui ne naît que dans les dernières cases. Et aucune mention de ses célèbres compagnons.
L'histoire s'intéresse en effet à la jeunesse de sa mère, Carméla, petite poule un peu caractérielle et dont l'impétuosité de la jeunesse lui donne envie de voyager. Ce qu'elle fait. Est-ce que le scénario est simpliste pour autant ? Non, loin de là. Carméla traverse les mers, rencontre un amoureux, plus qu'une odyssée, c'est l'histoire d'une vie. L'idée en revanche était à craindre que ce tome eût été insipide car ne présentant pas encore les protagonistes qui ont marqué par la suite son public : ce qui est totalement à côté de la plaque. J'aurais bien aimé, moi, voir toutes les p'tites poules se développer, plutôt que de rester encarcané dans le trio Carmélito/Bélino/Carmen. Mais à ce que je crois, les auteurs ont fait une série spin-off sur l'enfance de Piticoq. Je ne peux que leur souhaiter de continuer dans la même direction (à condition de conserver la même qualité, car les couvertures me font craindre de n'être qu'un pâle reflet de la série-mère).
"Les p'tites poules" avaient donc déjà tous leurs atouts. Mais aussi leurs petits défauts, comme des albums bien trop courts, et surtout des histoires simples pour les jeunes lecteurs qui, mises bout à bout, finissent par sembler un brin répétitives.
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