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3,71

sur 175 notes
Je le dis tout net et avec une grande humilité : ce livre lumineux m'a sauvée.
En ce moment difficile de ma vie où je viens de perdre ma maman, où j'essaie de soutenir de toutes mes forces mon papa, la lecture des paroles toutes simples, toutes vraies de ce « philosophe handicapé » m'a remise à l'endroit, ou m'a fait descendre au fond de moi-même si vous préférez.
J'y ai retrouvé la paix et même la joie.

J'ai eu l'impression qu'Alexandre me parlait, me confiait ses peines et ses difficultés, tellement il est simple et naturel.
Et à travers cette simplicité, surgissent plein d'idées qui m'ont fait sens :
- Ne pas se cramponner aux ruminations perpétuelles, aux obsessions, les laisser passer
- Être généreux avec les autres, souhaiter le meilleur à chacun
- Se déprendre de son égo, de son souci de plaire, du qu'en-dira-t-on
- Ne pas vouloir tout gérer, « laisser être »
- Agir au lieu de spéculer
...
Et tant d'autres encore, issues du bouddhisme, que je lirai et relirai.
Et puis il aborde Dieu. Qui est-il, finalement ? Que savons-nous de lui ? Rien ! Il a encore tant de « mièvreries, de fausses certitudes » dans l'idée que beaucoup se font de Dieu.
Loin de moi la prétention de vous donner un cours, je ne peux que vous conseiller de lire cet éclat de sagesse qui ne se prend pas au sérieux, mais qui veut juste nous faire profiter, vraiment humblement, de l'itinéraire d'un homme qui ne nous veut que du bien.

« Surtout ne pas s'accrocher aux tempêtes de l'âme » : c'est ce que je vous souhaite, du fond du coeur !
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J'ai terminé ce livre il y a quelques jours et c'est comme si je perdais un ami...
A travers les nombreuses citations que j'ai mises sur Babelio, ceux qui me suivent ont pu constater à quel point j'ai apprécié "Vivre sans pourquoi"!
Alexandre Jollien ose une démarche radicale: tout quitter et partir avec femme et enfants pour la Corée du Sud dans le but de descendre vers une sagesse et une joie plus profondes. Jollien livre ici les expériences vécues en Corée et ses propres difficultés à vivre sans pourquoi. Il nous parle du bouddhisme, de Dieu et de la méditation.
J'aime le ton bienveillant de Jollien. Il ose le dépouillement pour aller vers la simplicité et l'abandon.
Les chapitres sont courts et agréables à lire. La lecture de ce livre m'a fait un bien fou!
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L'histoire d'un philosophe qui un jour a vu la pancarte qui indique un des chemins. Adepte du christianisme, il n'hésite à partir en Corée avec sa famille pour suivre les enseignements d'un expert en zazen. Ce qui démontre déjà une belle ouverture d'esprit.
Mais le chemin est long, semé d'embuches, les premières marches sont glissantes, les suivantes aussi. Difficile au quotidien de mettre en pratique les enseignements reçus. Ce qui parait acquis ne l'est jamais vraiment. Dès que la situation échappe au contrôle, le naturel revient au galop.
Dans ce livre qui ressemble à un carnet de voyage, presque un journal intime, Alexandre Jollien nous livre ses réflexions, ses joies mais surtout ses doutes sur la question. Teinté d'humour et d'optimisme, d'humilité et de simplicité, ce livre est toujours très plaisant à lire.
Un bouquin qui rassurera tous ceux qui, dans leur pratique spirituelle, se prennent parfois (souvent ?) les pieds dans le tapis.
Merci à l'opération Masse critique de Babelio et aux éditions Points.
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J'ai pas aimé. J'ai pas fini non plus. ça fait 5 ou 6 mois qu'il a son marque-page coincé vers la page 200.

J'aime beaucoup Alexandre, il est une belle personne. J'ai beaucoup aimé "l'éloge de la faiblesse". Mais là, j'ai vraiment pas accroché, et je ne sais même pas POURQUOI ! Je vais essayer de décortiquer ça...

Il est toujours aussi honnête mais je n'ai pas trouvé ce parcours très intéressant. Même si je crois toujours que le témoignage est la meilleure façon d'illuminer le chemin des autres, ici je n'ai rien ressenti. Il est "trop" dans le trop. Trop dans le "il faut je dois". Trop dans l'injonction et non le cheminement paisible et libre. Il est trop dans le vouloir je crois. Pas assez dans le lâcher-prise. Mon cheminement passe par l'inverse complet. J'ai cherché comme une fondue, voulu trouver un maître, me suis dit aussi "qu'il fallait que", "que je devais". Aujourd'hui, je me sens beaucoup plus libre, moins dans "l'arrache", je prends ce qui vient comme ça vient, je n'attends rien, je ne cours PLUS après quoi que ce soit... Je suis par contre très reconnaissante et pleine de gratitude pour tout ce que j'ai, sans en culpabiliser, sans plus me dire qu'il "ne faut rien avoir pour être heureux", putain, non. J'essaie pas de devenir gourou ou de convertir toute ma famille à ma spiritualité.

Chacun son chemin, mon gars, chacun son chemin... Mes enfants auront celui qu'ils veulent bien prendre et non celui que je leur aurais imposé en les forçant à me suivre... ça ne peut pas marcher, ça.

Bref j'ai pas ressenti de positif en lisant les 200 premières pages de ce livre... parce que se trouver un maître à l'autre bout du monde et pouvoir y aller, faire suivre toute la famille, n'est pas dans mon propre cheminement, que ça m'est totalement étranger et que je n'y trouve aucun écho en moi. Mon chemin est totalement différent, celui-là n'a rien qui éveille quoi que ce soit en moi, c'est ainsi. Il est trop dans le mental pour moi mais étant philosophe, je crois que c'est inévitable. J'ai eu été aussi, hein, mais j'en suis revenue. Je suis plus vieille que lui, aussi. mdr !

Ma note n'a rien d'un jugement de valeur sur le livre en lui-même, il parlera sans doute à d'autres qui y trouveront de quoi étancher leur soif. Mais elle reflète mon ressenti vis-à-vis de ce livre, c'est tout.

J'aurais du me méfier du titre, a posteriori... Vivre sans pourquoi, ce n'est pas être humain, à mon avis. Si plus de gens se posaient les bonnes questions au lieu d'accepter sans pourquoi ce qu'on leur sert pré-mâché, pré-digéré et pré-pensé, on ne régresserait pas "dans notre ensemble d'humanité", or, vu ce qu'on voit tous les jours, on est loin, très loin du "penser par soi-même", toujours "en général". Sans toutes les questions que je me suis posées dans ma vie, je n'en serais pas là où j'en suis. Et je suis sûre qu'Alexandre non plus n'en serait pas là où il en est... Je sais que ce n'est pas dans ce sens-là qu'il a choisi ce titre, mais il n'empêche...
Celui qui ne se pose plus de questions est mort vivant, de mon point de vue. Et celui qui croit avoir trouvé les réponses se plante. Ce qui maintient éveillé, ce sont les "pourquoi" !!!
Bon ben j'ai trouvé, merci Alexandre !
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« Vivre sans pourquoi ». Ce petit livre au titre intéressant reprend l'itinéraire spirituel du philosophe Alexandre JOLLIEN. Il est d'une écriture qui peut apparaître chaotique, semblent tenir davantage d'une chronique de blog que d'un essai philosophique orchestré autour d'une thèse à développer, illustrer ou étayer. Mais, si le lecteur accepte l'idée d'une proposition d'itinéraires à construire et non d'une méthode à suivre, il trouvera cet opus d'une écriture cohérente et bien adaptée au message voulu par Alexandre JOLLIEN.
En effet, ce récit d'une tranche de vie de l'auteur, illustrée par une série de flashs qui ouvrent les yeux à une réflexion souvent bardée d'humour, s'appuie sur un style qui colle à ses propos. A la fois A. JOLLIEN n'arrêtera pas de répéter les mêmes choses mais, en même temps, il y apportera des nuances, relativisera ses essais et erreurs, montrera, au jour le jour, combien il lui semble riche d'être à la fois chrétien et bouddhiste. Sa vie, ses choix, ses partis pris, essais, apprentissages et analyses d'expériences vécues sont présentés, non comme un programme, encore moins une programmation pour vivre Zen, pour entrer en Méditation ou pour se fondre dans un ésotérisme à quatre sous.
« Vivre sans pourquoi » est donc bien un livre intéressant qui invite l'être à se libérer des attentes inutiles dont il s'inonde et du qu'en dira-t-on qui le pousse en esclavage du jugement des autres et, plus souvent encore, de lui-même. En cohérence avec ce qu'il vit, Alexandre JOLLIEN nous invite à écouter sans trop en dire… Humblement, il nous affirme ne pas être encore habitué à écouter ni à se taire. « Il faut des années pour apprendre à parler, et plus encore pour arriver à se taire. » On peut donc, à sa suite, se mettre en marche vers « une vie sans pourquoi » sans avoir à subir la pression d'une « deadline », d'une date buttoir qui exigerait l'atteinte de l'objectif. le but, c'est le chemin, l'itinéraire à construire.
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comme le dit Latina, ce livre est lumineux et nous permet de positiver à tout propos !! et de remercier à chaque instant pour ce qui nous est accordé !!
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A partir de son voyage en Corée où il a voulu approfondir ses connaissances sur le bouddhisme et sa pratique de la méditation, Alexandre Jollien nous livre quelques réfléxions sur toutes ses barrières mentales que nous nous mettons et qui nous "pourissent" la vie.

Rien de très nouveau dans le fond, mais la façon de le présenter était intéressante et donne de quoi réfléchir.

Au final, une lecture apaisante et c'est déjà pas mal !
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Encore une fois, le "philosophe handicapé" nous étonne et nous bouleverse, encore une fois il est là où on ne l'attendait pas. Un changement radical de vie pour aller encore plus loin, dans la connaissance de soi, dans la connaissance de l'autre.
" Ce qui me frappe lorsque je contemple la vie de Jésus, c'est sa liberté, sa puissance pleine de douceur et de vérité. Il soigne, il guérit, il console, il marche, il donne à manger aux démunis. Il me réveille.
Je dois confier ici une peine : quand je parle du bouddhisme, on trouve cela plutôt cool. Mais dès que je mets une image du pape François sur Facebook, quelques écorchés vifs me ressortent le couplet des croisades, de la Sainte Inquisition et du préservatif...
Je reste convaincu qu'un chrétien et un disciple du Bouddha Shakyamuni peuvent avancer main dans la main, marcher allègrement sur les mêmes sentiers. ..."
Voilà sans doute la première originalité de la démarche d'Alexandre Jollien ; il est croyant et cherche à concilier sa foi chrétienne avec la pratique zen. Il est parti avec femme et enfants en Corée du sud pour vivre auprès de son maître spirituel, un homme qui est prêtre et maître zen, et se retrouver ou se trouver enfin ; se libérer, s'abandonner, ce qu'il a tant de mal à faire, déposer ses angoisses et ses peurs quotidiennes, son stress, les compromis ...
Il a trois projets : d'abord ne plus être tenu à des objectifs, "Vivre sans pourquoi", s'extraire un peu de la dictature de l'après ; ensuite cesser d'être conditionné par le regard de l'autre et enfin habiter le présent, dire oui à l'instant qui se présente.
Si certaines notions sont facilement compréhensibles comme la grenouille attitude, d'autres sont plus difficiles à appréhender comme "mourir chaque jour à nous même" ; mais les livres d'Alexandre Jollien sont faciles à lire et nous font toujours un bien fou !

Prendre soin de soi et prendre soin de l'autre, c'est le merveilleux message que nous délivre l'auteur dans ce très beau livre.

Fin du prologue : " J'ai à coeur de livrer ici les grandes étapes de cet itinéraire spirituel qui ne m'a pas laissé indemne et m'a - heureusement - déboussolé."
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Je n'ai pas compris le titre. C'est lui qui m'intéressait quand j'ai entrepris cette lecture et je n'ai pas trouvé ce que j'y cherchais. Ce qui était important pour moi était comment vivre sans sens ou après une perte de sens et ça ne semble pas être la problématique de l'auteur. Je ne peux imaginer ce qu'est la vie avec son handicap mais il a une femme et trois enfants. Selon la formule de Nietzsche : "Celui qui a un pourquoi peut supporter n'importe quel comment" voilà sa problématique, supporter le comment qui est à l'opposé de la mienne. le " sans pourquoi" serait le désintéressement.

C'est toujours un peu les même choses qui reviennent chez ces philosophes ou paraphilosophes qui nous se proposent de nous aider à vivre: l'instant présent, le lâcher prise, l'abandon de l'ego, le non jugement, le détachement, la méditation... et chaque fois cela a un effet contre-productif sur moi de dernier degré de fascisme qui nous dicte quoi ressentir, de culpabilité d'atteindre cet objectif improbable...alors en décrivant ses propres difficultés à l'atteindre, cela s'atténue un peu mais pas vraiment... c'est quand même assez vide et confus. J'ai eu tellement de mal à le terminer parce que l'envie n'était pas au rendez-vous, que j'ai dû payer des pénalités de retard à la bibliothèque.
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Chrétien en chemin vers Bouddha, parti en Corée avec femme et enfants pour une année sabbatique, Alexandre Jollien détonne dans le livre des croyants. Sa manière franche de raconter les tours et détours de son voyage vers le détachement séduira les plus sceptiques à l'égard de la spiritualité. Il nous présente honnêtement les aléas du culte de l'instant présent. Sa vie contient aussi bien les préceptes de maître Eckhart que des fous rires avec son ami coréen ou encore le décrassage au propre et au figuré des bains publics.
L'abandon de soi, de son petit ego social, voilà la cible. Laisser passer, ne pas s'accrocher. Les textes sacrés et les leçons du quotidien sont cités pêle-mêle, dans un joyeux tohu-bohu, où la sérénité gagne en ampleur au fil des expériences et des méditations.
Vivre l'instant présent, juste l'instant, comme le présent offert par ma fille à fêter son papa.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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