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EAN : 9782290358092
192 pages
J'ai lu (19/01/2022)
4.22/5   405 notes
Résumé :
Celle qui raconte cette histoire, c'est sa fille, Constance. Le père, c'est Jacques, jeune professeur d'italien passionné, qui aime l'opéra, la littérature et les antiquaires. Ce qu'il trouve en fuyant Nice en 1968 pour se mêler à l'effervescence parisienne, c'est la force d'être enfin lui-même, de se laisser aller à son désir pour les hommes. Il est parmi les premiers à mourir du sida au début des années 1990, elle est l'une des premières enfants à vivre en partie ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (143) Voir plus Ajouter une critique
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Fort, émouvant et beau, Over the Rainbow, deuxième roman de Constance Joly, est le résultat d'un travail difficile, celui d'une fille parlant de son père mort du sida et retraçant la vie de cet homme courageux.
Le Prix Orange du Livre 2021 a distingué une oeuvre littéraire étonnante et dure à la fois car tout part de la visite d'une grande amie de ses seize ans, Justine. Au moment de partir, elle se souvient et déclare sans ambages, à Constance, que son père « fait partie des vieux homos qui sont morts les premiers. »
C'est un coup terrible pour elle et cela l'oblige à remonter le temps et à tenter de refaire vivre les vingt-deux années passées avec cet homme, Jacques, son père.
Les chapitres sont courts, comme les fragments de la vie de l'autrice avec lui. le rythme est nerveux, les sentiments déferlent souvent comme il est normal pour cette femme qui se plonge dans trois gros albums photos et un film super 8. Tout commence et finit à Nice où Jacques grandit avec Bertrand, son petit frère, qu'il déteste.
C'est ce frère qui, à dix-huit ans, se fait surprendre au lit avec un autre garçon mais qui ne se gêne pas pour affirmer devant le conseil de famille, réuni pour la circonstance, que c'est Jacques le plus pédé des deux !
Pour faire mentir cette accusation insupportable à cette époque, Jacques épouse Lucie en 1966. Ils s'installent à Paris deux ans après, fréquentent des gens célèbres. Elle enseigne à la Sorbonne et lui prépare une thèse.
Tout au long de cette histoire, l'autrice m'a fait évoluer dans un milieu intellectuel très favorisé où l'on parle beaucoup opéra et théâtre, où les vacances se passent souvent en Italie. Mais j'ai rapidement fait abstraction d'un milieu qui m'est complètement étranger pour vivre au plus près amour et drame, bonheur et malheur si bien racontés et décrits par Constance Joly.
Elle fait partager ses plaisirs d'enfance jusqu'à l'année de ses sept ans où son père quitte sa mère pour aller vivre un grand amour avec Denis qui ressemble à Robert Redford. Sa mère est dévastée. Puis elle apprend à vivre aussi chez son père qui est maintenant avec Ivan.
C'est avec lui qu'il part aux États-Unis, à Disneyland d'où elle reçoit une carte postale, puis à San Francisco. Nous sommes en 1979 et le virus du sida circule déjà. Ce n'est que beaucoup plus tard, la maladie étant bien déclarée pour son père, que sa fille se décide enfin à connaître l'histoire de ce Syndrome d'immunodéficience acquise qui, en 35 ans, cause la mort de trente-cinq millions de personnes et plus de quarante millions de malades. Il est appelé maintenant VIH : virus de l'immunodéficience humaine.
C'est durant l'hiver 1988 que son père décide enfin de faire le test de dépistage qui se révèle positif. Sa santé se dégrade mais sa fille réussit à faire partager à ses lecteurs toutes ces étapes, toutes ces souffrances sans dédaigner les moments de bonheur et de partage. Bien sûr, elle regrette de ne pas avoir été davantage présente, aurait aimé accompagner chacun des derniers instants de cet homme qui sait qu'il va « casser sa pipe » très bientôt mais continue à donner des conférences sur l'opéra italien à Venise, assure ses cours à la fac et un séminaire une fois par semaine.
Au cours de ma lecture, j'ai bien sûr été ému, bouleversé, parfois intrigué aussi mais j'ai apprécié les moments de tendresse et de poésie que Constance Joly a su ménager. Elle a eu la bonne idée d'emprunter le titre de la fameuse chanson de Judy Garland, interprétée dans le Magicien d'Oz, en 1939. Over the Rainbow, au-delà de l'arc-en-ciel, cet arc-en-ciel symbole de la révolution homosexuelle et de la Gay Pride. Son père qui adorait cette chanson, aimait follement les comédies musicales.
L'amour de cette fille pour son père va ainsi bien au-delà de l'arc-en-ciel et je remercie la Fondation Orange et Lecteurs.com pour m'avoir permis de lire et d'apprécier ce livre si fort et si émouvant construit un peu comme a vécu Constance Joly avec son père, s'adressant à lui, la plupart du temps.

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En recevant Justine la grande amie de ses seize ans venue voir son bébé, Constance ne se doutait pas que cette visite déboucherait sur un livre. En fait, c'est lorsqu'elle est sur le point de s'en aller que Justine veut prendre des nouvelles de son père, puis se souvient qu'il est décédé, « le dasse, c'est ça ? », « Oui, c'est ça, je me souviens : il fait partie des vieux homos qui sont morts les premiers. » La honte et le chagrin qui avaient alors ravagé Constance se sont changés en nécessité, celle de remonter le cours de la vie de son père et d'écrire son histoire.
Le titre fait référence à une célèbre chanson Over the rainbow, Par delà l'arc en ciel, une chanson qui a été le déclencheur de la révolution homosexuelle et de la Gay Pride dans les émeutes de Stonewall, l'arc-en-ciel étant le signe de la communauté LGBT.
Cette histoire est une déclaration, un cri d'amour d'une enfant à son père et cette enfant est la narratrice.
Les parents de Constance Joly, Jacques et Lucie forment un beau couple, amoureux d'art, de musique, et de littérature italienne qu'ils enseignent tous les deux. Ils ont quitté Nice pour s'installer à Paris en 1968 pour se mêler à l'effervescence parisienne. de leur union naît Constance.
Jacques tait quelque chose qu'il ne veut pas voir, qu'il tente d'ignorer, mais, quelques années plus tard, à l'âge de 37 ans, il va faire son coming-out, cesser de se mentir et enfin se laisser aller à son désir pour les hommes. Il quitte sa femme Lucie qu'il aime pourtant pour s'installer avec Ivan. Constance ne comprend pas tout de suite ce qui se passe mais voit alors sa mère tomber en dépression.
Elle est sans doute, l'une des premières enfants en France à avoir été élevée par un couple gay et le récit qu'elle livre de la vie de son père avec Ivan puis, avec Sören se révèle extrêmement intéressant.
Puis viendra la terrible constatation de séropositivité et rapidement les dernières années de vie, jusqu'à son décès en 1992.
L'auteure fait le portrait intime de ses liens familiaux avec délicatesse, beaucoup de justesse, de finesse et de pudeur, peut-être parfois avec un peu de distance.
Ce roman remet en mémoire ces années 60-70 où l'homosexualité était taboue, rappelle les ravages causés par le Sida, le rejet de ceux qui en étaient atteints, le formidable travail d'ACT'UP qui a permis d'alerter les médias sur cette épidémie meurtrière, avec notamment cette intervention sur le parvis de Notre-Dame.
Avec des chapitres courts et une écriture sobre qui fait mouche où la poésie parfois s'invite, l'écrivaine nous confie son admiration pour ce père qui a eu le courage d'assumer sa différence et son besoin de le faire partager : « J'écris pour ne pas tourner la page. J'écris pour inverser le cours du temps. J'écris pour ne pas te perdre pour toujours. J'écris pour rester ton enfant. »
Lauréate du 13ème Prix Orange du Livre avec Over the Rainbow, Constance Joly signe un roman autobiographique émouvant, très intime qui, néanmoins se révèle d'une portée universelle et ne peut qu'inciter à être soi et à vivre pleinement sa vie.
Un grand merci à Lecteurs.com et à la Fondation Orange pour m'avoir permis de lire ce roman ô combien touchant et délicat !

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Dans son deuxième roman Constance Joly raconte l'histoire de son père mort du sida en 1992, à cinquante-trois ans.

Empruntant son titre à la célèbre chanson interprétée par Judy Garland dans le film le Magicien d'Oz en 1939, ce récit autobiographique et très intime, nous emmène au début de cet arc-en-ciel, devenu le symbole de la révolution homosexuelle et de la communauté LGBT.

C'est en 1976 que Jacques Joly, alors marié à Lucie, qu'il a épousé dix ans plus tôt, et papa de la petite Constance, fait son coming-out. Même si l'homosexualité est encore totalement taboue à l'époque, il ne parvient plus à faire semblant et s'autorise enfin à aimer les hommes. Ce ne sera malheureusement qu'une première barrière à franchir car en 1981, les premiers cas de sida se révèlent en France, condamnant les séropositifs à mourir encore un peu plus isolés du reste de la société… Ce n'est d'ailleurs que peu avant sa mort que Constance apprendra la vérité concernant cette maladie que son père tentera de cacher jusqu'au bout.

C'est armé de suffisamment de recul et dans le désordre que l'autrice remonte le fil de ses souvenirs, dressant progressivement le portrait de ce père aimant et surtout très courageux, d'abord d'avoir révélé son attirance envers les hommes à une époque où cela était synonyme d'exclusion sociale et de condamnation publique, puis d'avoir subi dans le silence cette maladie couverte de honte. À coups de chapitres courts, elle exprime non seulement le besoin viscéral de se remémorer son père, mais elle restitue surtout une époque où les couleurs de l'arc-en-ciel étaient encore fort sombres.

« Over the Rainbow » est le cri d'amour d'une enfant à ce père disparu trop tôt, accompagné d'une regard plein de justesse sur une époque où le prix à payer pour assumer sa différence était terriblement élevé…
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Ce récit, on sent que l'auteure le transporte depuis longtemps, qu'il a muri avant de nous être présenté : un cri d'amour au père disparu trop tôt qui ne dit rien d'autre que la joie d'être soi.

A travers cinquante-sept très courts chapitres ( entre deux à quatre pages ), Constance Joly a tissé son texte comme un film en Super 8, couleur sépia, montée à partir d'images et de souvenirs laissés par le père. Parfois, il n'y a que des éclats qu'il serait inconcevable de perdre même si on ne sait comment les assemblée au reste. le chapitre 33 « Tout ce que je ne sais pas dire » collecte précieusement ces traces paternelles : «  l'odeur de tes pulls, entre salpêtre, foin coupé et terre mouillée », « la matérialité de ton corps, sa chaleur, quelque chose de spécial qui concerne tes côtes, cet endroit est rassurant. C'est là que je t'enlace », « tes coups de sang contre les oreillers, il n'y a que les traversins qui vaillent », « ta main, épuisée, sur un drap blanc. »

Le père de Constance Joly était homosexuel. Et il est mort du sida en 1992 à cinquante-trois ans. Elle raconte d'un voix pudique, fine et délicate, ce père, son parcours de la résignation à être le bon fils marié père de famille à l'acceptation d'être soi porté par le vent de liberté post 68. Elle trouve la bonne distance avec la voix narrative du «  tu » qui s'adresse au père, un « tu » qui habite immédiatement le récit, incontestablement le canal juste. de sa plume gracieuse, elle déchire le voile de silence et de honte qui a entouré ( et entoure encore aujourd'hui ) la séroposivité et le sida.

Le texte déborde d'amour sans jamais dégouliner d'une sensiblerie qui placerait le lecteur en position voyeuriste. Bien au contraire, d'un sujet très singulier ( avoir été un des premières enfants élevés par un couple gay, par un père parmi les premières victimes du sida ), Constance Joly parvient à toucher l'universel. La mort d'un père, homosexuel ou pas, reste la mort d'un parent. Les derniers chapitres m'ont bouleversée au plus profond car j'ai eu l'impression qu'ils mettaient des mots sur les dernières semaines avec ma mère, décédée d'un cancer il y a peu.

Over the rainbow ... il y a le pays enchanté de l'enfance, la promesse d'être heureux, le Rainbow flag, la nostalgie d'une époque qui a laissé une empreinte forte sur les êtres et leurs sensations. Il y a le courage de ne pas reculer devant ce qui nous appelle.

Bouleversant.

Lu dans le cadre du collectif 68 premières fois #9
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L'auteur et narratrice raconte l'histoire de son père, Jacques, qui, à trente-sept ans, décide d'arrêter de mentir et de se mentir, et d'enfin s'autoriser à aimer les hommes. On est alors en 1976, quand l'homosexualité est encore un délit passible d'emprisonnement. L'enfant qu'est Constance se partage, sans vraiment comprendre, entre une mère qu'elle voit peu à peu s'enfoncer dans la dépression, et un père qui a emménagé avec un certain Ivan. Mais en 1981 se révèlent les premiers cas de sida en France. Jacques cache jusqu'au bout sa maladie, et ce n'est que peu avant sa mort, en 1991, que Constance, alors âgée d'une vingtaine d'années, apprend la vérité.


La plus extrême délicatesse imprègne les pages de ce récit, où la femme désormais quinquagénaire se retourne sur l'enfant, puis la jeune femme qu'elle fut, et retrace, à la lumière de sa maturité d'aujourd'hui, tout ce qu'elle avait alors observé sans vraiment le saisir, trop jeune, puis trop occupée à s'affirmer en adulte. Alors qu'elle exhume avec pudeur l'inaltérable affection entre ses parents, les souffrances de sa mère, et le terrible prix payé par son père dans sa révélation à lui-même, l'auteur fait de son livre un chant d'amour filial, d'autant plus touchant qu'il prend la saveur douce-amère du temps passé, et se colore de l'ineffable regret de n'avoir su s'exprimer du vivant des intéressés.


Adressé au père disparu, le roman est donc une lettre d'amour écrite comme un pont sur la mort et la séparation. La douceur et la poésie du texte dessinent un portrait magnifique, qui semble vouloir s'inscrire en contrepoids de la souffrance : celle de la condamnation publique et de l'exclusion sociale, du rejet d'une partie de la famille, de la peur des conséquences professionnelles, et enfin, de la maladie d'autant plus douloureuse et terrible, qu'alors infamante et taboue, elle est subie dans le silence et dans la solitude. Les dommages et les mots blessants n'ont épargné, d'ailleurs, ni Constance, ni sa mère Lucie. Mais soigneusement contenue et comme transcendée, la douleur dans ces pages arrondit ses angles, contournant pathos et colère, et aussi, peut-être, la laideur et la crudité de la vérité nue. Comme si, pour s'accepter et se faire accepter, elle avait toujours besoin d'un filtre, ici celui d'une certaine légèreté, tout en délicatesse et en joliesse.


Ce livre pudique et élégant s'avère infiniment touchant, tant il exprime de tendresse, mais aussi de regret et de culpabilité de ne trouver les mots que tardivement, dans une adresse posthume condamnant l'auteur à combler par l'imagination les grosses mailles de ses souvenirs. Hanté par le manque et la volonté de conjurer l'oubli, ce texte est également un témoignage précieux, de ceux qui peuvent contribuer à l'évolution des mentalités.

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Citations et extraits (134) Voir plus Ajouter une citation
Avant d’arriver et de garer la voiture, tu me disais : « chut, écoute… tu entends le bruit des ronces ? » La première fois, je n’avais pas compris : le quoi ? Non, je n’entendais rien. Tu m’avais répondu : Le bruit des ronces, c’est savoir qu’on va manger des mûres avant même de voir les buissons. C’est savoir qu’on va plonger dans la mer quand on a chaud. Tu vois, c’est ça, le bruit des ronces : c’est s’approcher du plaisir, et c’est encore mieux que d’y être déjà.
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J’ai l’impression de tricoter à grosses mailles en écrivant pour te sortir de l’ombre. Entre les points de cette laine de mots passe tout ce que je ne sais pas dire, tout ce que je suis impuissante à inventer, et ce qui, je le sais, fait la vie même : le point serré des émotions complexes, des ambivalences que la multitude des faits dérobe, si bien que je me sens découragée, souvent.
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Elle s’est réveillée de son divorce comme d’un sommeil douloureux et s’ébroue, lentement, dans une vie qu’elle n’avait pas imaginée. Une vie privée de toi, de la confiance que tu lui donnais en l’avenir et dans son métier – elle ne finira pas sa thèse d’italien, elle n’en aura pas la force. Une vie de femme seule avec un enfant, et un seul salaire de prof. C’est une belle divorcée de trente-huit ans, qui se sent vieille et vaincue.
(page 89)
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La vie a dansé pour toi, dans sa beauté la plus cruelle, avant de se retirer. Tu reposes désormais, le regard incendié de rose, sur ton lit d’hôpital, dans le souvenir flamboyant de ton existence.
(page 171)
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C’est toi qui proposes le prénom « Constance ». Tu as envie de cette vertu dans ta vie, creuser ton sillon dans ce mariage, dans cette fiction. Durer, persévérer, j’en porte le prénom et la charge. Tu ne persévèreras pas dans ton rôle de mari, mais dans celui de père, si. Tu as été un père discret, emprunté, timide et merveilleux.
(page 37)
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Vidéo de Constance Joly
Constance Joly, romancière, lauréate 2021 et membre du jury, nous présente "La Tour" de Doan Bui, (Editions Grasset), l'un des 5 romans finalistes du Prix Orange du Livre 2022. Le vote est ouvert jusqu'au 2 juin 2022, le nom du lauréat ou de la lauréate de cette 14e édition du Prix Orange du Livre sera annoncé le 9 juin.
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