Les étoiles de Noss Head, tome 2 : Rivalités

J'avais bien aimé le premier tome mais j'avoue m'être forcée à continuer le deuxième... J'ai eu du mal à m'intéresser aux nouveaux personnages et aux intrigues, je me suis un peu ennuyée par moments. Je ne suis pas sûre de continuer même si la fin est réussie...

Après mon retour récent sur « Les Étoiles de Noss Head - Vertige », me voici à présent pour vous parler du deuxième tome qui lui fait suite 😄

« Rivalité » est le second volet de la saga Les Étoiles de Noss Head, écrit par Sophie Jomain. Pour rappel, d'abord publiée à compte d'auteur chez Elzévir en août 2010, la série se retrouve finalement éditée chez Rebelle Éditions l'année suivante, en octobre 2011.

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Cette fois encore, l'absence de spoilers risque d'être remise en question dans la mesure où nous avons affaire à une suite, l'histoire ayant déjà été plus qu'amorcée 😥

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Après les évènements du premier récit, ce second tome présente la suite des aventures d'Hannah et Leith, au cours de l'année passée à la fac de St-Andrews. Si elle espérait retrouver une vie tranquille après l'attaque du galbro et les menaces qui pesaient sur leur relation inter-espèce, la jeune fille va finalement faire face à aux frictions résultant de la haine ancestrale qui oppose les loups-garous à leur pire ennemi… Devinez lequel 😉

Dans la continuité du premier, je n'ai malheureusement toujours pas adhéré à ce récit 😞 Si je souligne le changement de cap opéré par l'auteure qui n'est pas restée sur une redite pure et dure du précédent opus, je retrouve une certaine facilité dans les choix scénaristiques opérés.

Les personnages principaux n'ont pas nécessairement évolué, à mes yeux. On rencontre moins de sujets inutiles sur lequel s'appesantit Hannah et à ce niveau, son immaturité remarquée auparavant donne ainsi l'impression de s'en trouver quelque peu gommée. Néanmoins, elle me semble toujours aussi obtuse – non plus au niveau de ses croyances, puisqu'elle est bien obligée de se rendre à l'évidence, mais au niveau de ses choix et ses décisions. Ses réflexions manquent encore de profondeur, et même si elle se positionne intelligemment et concrètement sur les différends et divers préjugés interraciaux, elle prend sur d'autres sujets des raccourcis incompréhensibles.

Leith possède une patience que je n'aurais pas 😶 Il lui arrive de paraître autoritaire mais néanmoins, il laisse tout de même de l'espace à Hannah, y compris – et cela arrive plus d'une fois – lorsqu'il n'est pas d'accord avec elle. Dès qu'il entre dans une colère qui, une fois n'est pas coutume à mes yeux dans ce genre de roman, est plutôt légitime, Hannah exerce sur lui une emprise qui m'a laissée sans voix. Soit elle se met en colère à son tour et lui, bien gentil, finit par céder, soit elle lui fait le coup du « le grand méchant loup m'a effrayée » et Leith culpabilise tellement que tout est oublié – ce qui est d'une injustice sans nom quand on connaît son amour pour Hannah et le fait qu'il ne lui aurait jamais fait le moindre mal physique ! Je suis plus que partisane de l'indépendance de la femme et la remise en place des gros bras qui se croient tout permis, dans les oeuvres de fiction comme dans la vie… Mais Leith ne méritait franchement pas ça 🙄‍ À côté de ça, elle accepte un bizutage dégradant qu'elle ne cautionne pourtant pas, sans se résoudre à dire quoi que ce soit 🤷

Autre point qui me déconcerte toujours autant que dans le premier volet : comment Hannah peut-elle se voiler autant la face sur ce qui l'entoure ? J'élargirai même ce constat à l'ensemble de la meute, à présent. Les évidences se trouvent sous leurs yeux dès les premières lignes, et cette volonté de se refuser à mettre un mot dessus tient à ce stade de l'aveuglement. Chaque rebondissement est d'une prévisibilité à toute épreuve, malgré tous les efforts entrepris pour les dissimuler.oins, il y a une incompatibilité certaine à mon goût personnel entre ces deux facettes-là. le seul lien qui est fait entre les deux repose dans cette phrase de Darius qui prétend être dur avec les bizuts pour compenser sa frustration, ou peu s'en faut, mais à cette évocation, j'ai plus eu l'impression que jamais de ne pas parler de la même personne. Les revirements de comportements de certains autres relèvent de même de l'incompréhensible. Certaines circonstances favorisent certaines changements, certes, mais pas systématiquement jusqu'à un certain point.

Autre point qui me déconcerte toujours autant que dans le premier volet : comment Hannah peut-elle se voiler autant la face sur ce qui l'entoure ? J'élargirai même ce constat à l'ensemble de la meute, à présent. Les évidences se trouvent sous leurs yeux dès les premières lignes, et cette volonté de se refuser à mettre un mot dessus tient à ce stade de l'aveuglément. Chaque rebondissement est d'une prévisibilité à toute épreuve, malgré tous les efforts entrepris pour les dissimuler.

Enfin, je conclurai sur cette fin qui m'a complètement déconcertée. Si le fait qu'Hannah subirait ce qu'elle subit à la fin était une évidence à mes yeux, j'ai trouvé que la réalisation arrivait comme un cheveu sur la soupe, était brutale, et jetée trop rapidement en quelques pages. Si l'on ressent bien la détresse de Leith, je suis sidérée par sa renonciation alors qu'elle ne colle pas du tout au personnage présenté jusqu'ici...

Un deuxième tome qui ne m'aura donc, hélas, pas convaincue. Ayant entendu de bien des côtés que la saga se bonifiait au fil des tomes, je place donc tous mes espoirs dans les prochains volets à venir 🙏😃

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Le petit mot de la fin 🖋

Ce retour sur « Les Étoiles de Noss Head – Tome II : Rivalités » n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝

N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉

N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
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