Quand la nuit devient jour

Il est très difficile de critiquer ce livre tant le sujet abordé est perturbant et tabou. Je crois que c'est le premier roman que je lis qui traite de l'euthanasie assistée.
Camille est jeune femme de 29 ans qui connaît une profonde dépression depuis très longtemps. Elle se sent mal dans sa peau, n'aime pas son corps et traverse des phases d'anorexie, puis de boulimie, elle s'auto-mutile, connaît de graves insomnies et crises d'angoisse. Il n'y a jamais de répit dans son calvaire. Elle tente de s'en sortir en prenant des médicaments, elle est suivie par différents psychanalystes ; rien n'y fait, elle souffre toujours autant et ne voit pas d'issue à son état. On essaie avec elle de comprendre l'origine de son malaise mais on n'a pas toutes les clés. Pourtant extérieurement, tout partait bien dans sa vie avec une enfance heureuse dans une famille aisée, des parents cultivés, attentifs et aimants qui lui donnent confiance en elle et de l'assurance...
A bout de force, elle finit par prendre une décision très radicale. Etant franco-belge, elle se renseigne sur les procédures d'euthanasie assistée en Belgique, elle fait un dossier qui sera accepté et sa mort sera programmée quelques mois plus tard.
Il lui faut l'annoncer à ses parents qui ne comprennent pas, culpabilisent et lui en veulent.
Elle va alors dans une clinique où elle va faire de belles rencontres et connaître quelques moments de petits bonheurs.
J'avoue n'avoir pas aimé la relation sentimentale qui se noue avec ... son psychiatre qui, bien entendu, est jeune, beau et tellement humain et parfait ! On bascule dans la plus pure romance et on n'y croit pas une minute. Ce ne sont alors que succession de clichés, on se croirait dans un roman Harlequin, aucune finesse !
C'est cette histoire qui clôt hélas le roman et qui fait que je n'ai au final pas apprécié le roman autant que j'aurais dû.
C'est donc un sentiment plutôt mitigé : intérêt pour le sujet, j'ai trouvé l'auteur courageuse d'aborder ce thème mais ça ne fonctionne que dans la première partie du roman. La fin selon moi est "mièvre", enfin, c'est juste mon avis, c'est à dire pas grand chose !
A vous de voir !

J'ai eu la chance de gagner ce livre dédicacé à un concours d'origamis qui avait été organisé pour sa sortie. le résumé m'avait vraiment attiré (je suis psychologue-social, que j'ai un passif de dépression-névroses,que je suis entourée de personnes ayant les même problèmes, et pour finir, que j'ai côtoyé assez de personnes lourdement handicapés ou condamnés pour être sensibilisée à la problématique de l'euthanasie). Je pensais avoir trouvé LE roman qui osait abordé deux sujets encore très tabous en France de façon innovante et pragmatique... Je sors de ma lecture avec un avis très mitigé.
La première partie du roman m'a complètement retournée, j'ai dû la lire en plusieurs fois et j'ai faillit abandonner, tellement je me sentais mal psychologiquement en la lisant. J'ai trouvé l'anamnèse de Camille plutôt crédible, à la fois du point de vu de psy que du point de vu de névrosée. J'ai aussi apprécié le ton employé: détaché et ayant une conscience aiguë des troubles. Ce ton, je l'ai entendu dans la bouche de nombreuses personnes en souffrance, je l'ai rarement vu dans un roman sur le sujet.
Malheureusement, dès que le roman a démarré j'ai été de déception en
déception.
J'ai trouvé que le ton changeait, les réactions et le cheminements de Camille, une fois le processus lancé, étaient de moins en moins crédibles. de plus, j'ai trouvé terriblement dommage que l'histoire se centre plus sur la romance que sur l'euthanasie/la dépression. C'est frustrant de voir que l'auteur n'approfondie pas son sujet, qu'elle ne continu pas sur sa lancée...La fin de vie et la dépression auraient pu être abordés de bien des manières..malheureusement le sujet principal de l'histoire est bien vite oublié sous l'analyse des sentiments amoureux...(j'en aurai pleuré!).
L'autre non sens vient du fait que le personnage travaille énormément sur elle même, or, nous n'avons pas d'explication sur l'origine de son mal-être. Même pas une piste, rien! Pour moi il manque la fin du roman.
Ce livre a le mérite de parler d'un sujet tabou et méconnu, je pense que les oies blanches ouvriront les yeux sur ce qu'est véritablement la maladie mentale.. Pour les coqs de combat, malheureusement, ce roman n'apporte pas grand chose, en dehors du début qui nous parlera, le reste est inconsistant et édulcoré (une dépression rose bonbon).
Un roman, somme toute, touchant et facile à lire, qui vous marquera et vous fera grandir si vous êtes une oie mais qui vous laissera perplexe si vous êtes un coq ou un Freudien.

Il s'agit d'un thème sensible que Sophie Jomain a tenté d'aborder dans ce roman, le thème de la mort assistée pour les grands dépressifs. Ce n'est pas quelque chose dont l'on parle, et en règle général c'est un sujet qu'on ne souhaite pas aborder. Être mis face à la réalité est une bonne chose, c'est un des points forts de ce livre : quand la vie n'est qu'une souffrance et que tout a été tenté pour sauver la personne souffrante, que reste-t-il ? Quelle solution ?

(critique avec spoilers)

Nous suivons donc le personnage de Camille, ayant subit des souffrances multiples et des désillusions à longueur de temps. Son corps ne semble pas lui appartenir, seules ses pensées, extrêmement lucides, quasiment froides même, lui appartiennent encore. Camille veut en finir avec la vie et décide de demander l'aide au suicide assisté en Belgique.

Il s'agit d'un cas de conscience pour moi : je suis pour la vie, pour me battre et réussir à m'en sortir. J'ai, comme beaucoup de monde, combattu des démons intérieurs très douloureux mais je suis fière de continuer à vivre et à me battre. le suicide me fascine comme il me révulse et je partais peu sereine pour la lecture de ce roman. Cependant, et bien vite, on laisse la dépression de Camille au second plan pour suivre l'évolution de sa relation avec son beau psychiatre aux méthodes peu orthodoxes... Vous l'aurez deviné, c'est une romance dissimulée et c'est là que le bats blesse vraiment pour ma part.
J'ai détesté cette romance, fade et inutile. Elle tombe là comme un cheveu sur la soupe comme si l'auteur désirait juste trouver une bonne raison au regain de vie de son héroïne. Oui, je suis d'accord que l'amour peut nous sauver et nous maintenir en vie, il s'agit d'un beau sentiment. Hors ici il me semblait juste que nous assistions à un désir mutuel de nous entre déchirer la chemise... Je suis sûrement méchante, et je noircis le tableau à dessein. Les romances psychiatres/patient c'est pas ma came et ça me glace d'effroi, je trouve ça malsain et malvenu.

En bref : si l'histoire avait tourné autour de la dépression de Camille uniquement et de ses pensées profondes face à la vie j'aurai été conquise, Sophie Jomain possédant une plume agréable et fluide c'était une lecture sans heurts. Mais il y a cette romance insipide et malsaine qui gâche tout, c'est dommage.
Et je ne parlerai pas de la fin, soit disant ouverte à l'imagination. A mes yeux il s'agit d'une non prise de risque et pas assumée. Est-elle en vie ? Ne l'est-elle pas ? A vous de le découvrir ! J'aurai vraiment aimé une prise de position claire. Mais ce n'est que mon avis.

Un livre très dur a lire, parle de dépression sévère, et de suicide.
J'ai eu du mal au début, pas à cause du sujet traîter, même s'il m'a affecté, mais pour cause d'infos erronées sur les poids qui mon choquer la logique ne l' ai pas dans la vie ... l'autrice N as jamais du prendre de poids...nous ne sommes pas considéré comme obèse a seulement 70kilo alors que l' on mesure seulement 1m65 (je sais de quoi je parle)
Mais si non j'ai beaucoup aimé le personnage du docteur Peeters mais j'aurai aimé plus de moments entre eux.
Jusqu' à la fin on attend de savoir sa décision finale, j'ai presque eu les larmes aux yeux sur les deux dernières pages.
Et l' épilogue ma laisser sur ma finca laisse une fin ouverte et ce que ces trop tard ou pas ?