Projet Bradbury, tome 28 : Hacker

Je crois qu'on pourrait me qualifier de parent rabat-joie comme le père de Jodie dans cette nouvelle. le trans-humanisme m'inquiète. Même Jodie se rend compte que sa copine a un regard vide c'est pour dire qu'elle n'est pas totalement inconsciente des risques qu'impliquerait un « surdosage ». Dans Hacker on retrouve donc un thème cher à l'auteur, celui de l'adolescence. On y retrouve quasiment tout ce qui en fait le charme mais aussi l'amertume. J'ai adoré les descriptions de personnages, c'est parfois réellement truculent.

En tout cas cette affaire d'implants me met mal à l'aise. Je sais bien qu'il faut vivre avec son temps mais est-ce à dire qu'on doit en accepter tous les dangers ? Pas sûre !

Un sujet qui touche ma sensibilité, surtout ma fibre maternelle je l'admets. Néanmoins j'ai beaucoup aimé cette nouvelle qui, cerise sur le gâteau, n'est pas dénuée d'humour. Ce qui est aussi bien agréable c'est qu'on ne baigne pas dans de la SF parce que au total tout cela ne paraît pas si lointain et est tout à fait compréhensible par tout le monde.
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Bonne idée de Neil Jomunsi d'avoir abordé le thème du transhumanisme, sans en faire le sujet principal de sa nouvelle. Ici les améliorations corporelles ne sont que le prétexte (certes, très bien trouvé, et bien exploité) à une évocation des rapports humains, si compliqués à l'adolescence. Une peinture douce-amère dans un futur proche, mais qui évoque des préoccupations qui seront à jamais d'actualité. J'ai beaucoup aimé.
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