Le Dragon de Lucifer

Le dragon de Lucifer.. Ou le bouquin avec une couverture ultra moche, mais une quatrième alléchante...si.

Pitch:
La nouvelle Venise en plein océan pacifique, Razz une femme augmentée à plein de niveaux est la garde du corps du Doge... Un gamin de 11 ans, issu d'une des grandes familles. C'est un boulot un peu ennuyant, plus qu'ennuyant d'ailleurs.. La Razz elle aime la baston et le sang, là elle se sent un peu comme une baby siter... Mais bon... comme qui dirait ça va pas être mer d'huile en fait... Vu qu'elle va se réveiller en Suisse parce qu'on l'a tuée...
Ouais la Razz est morte...

Bon... en fait j'ai acheté ce bouquin croyant qu'il était la genèse d'Assassini ( c'est le Venise qui m'a plantée) et avec les conseils "Grimwood il est bon" "ah ouais?" ...
et avec surprise je me retrouve dans du cyber punk...
Cool !
J'aime le cyber punk, le côté déjanté du cyber punk, le côté glauque aussi, sans filtre du cyber punk...

Et là on est bien dedans...^^
Pour les augmentations, les mutations ( y en a qui vont sacrément loin même si ça coûte bonbon) pour la violence, pour le cul, pour la drogue, pour la folie. Un monde noir, une anticipation assez noire..
Alors par contre niveau tech, ça a vachement vieillit ( normal) le tip top pour le bouquin est l'équivalent de nos jours à une brouette ou un motoculteur...
Mais les idées sont assez chouettes, dans l'idée c'est assez chouette.

L'idée de cette nouvelle Venise crée artificiellement de bric et de broc (où l'on va suivre sa création même si elle date d'il y a une paye)... Et peuplée de laissés pour compte, par certains côtés pirate ( et à tous les niveaux, pirate du cyber espace, pirate face au gouvernement) et qui au fur et à mesure du temps va devenir la première pourvoyeuse d'information de spectacle, la main mise sur la télé, sur le jeux vidéo ( en immersion totale) d'où le titre est tiré d'ailleurs...
Mais qui aussi peuplé de riches, d'une certaine caste d'où est issu le Doge, les richards qui comme d'hab en veulent et plus, et surtout pas partager...
Bien sûr le côté virtuel, comme toujours dans le cyber-punk... Est-on dans la réalité ou la virtualité ?...
Des fois ça laisse des surprises.. y a des trucs que j'avais vu venir, et d'autres pas du tout... et ça c'est plutôt bien de mon point de vue.

Une histoire un peu cafouilleuse par moment aussi, faut dire ce qui est, les idées sont là, mais parfois elles sont un peu sous exploitées, voir exploitées mais ça va pas jusqu'au bout... ça laisse des questions en suspend, c'est un peu dommage...

Lu, il y a un petit moment déjà, je n'en ai pas gardé un souvenirs impérissable.
Je peux dire, voire affirmer, que je me suis ennuyée à suivre les aventures des différents héros imaginés par l'auteur dans la "réincarnation" de Venise au beau milieu du Pacifique.
C'est un roman qu'il vaut mieux éviter si l'on n'apprécie la science fiction, mais, les accros à ce genre littéraire, quant à eux, apprécieront sûrement.