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4,07

sur 926 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dernier tome de la trilogie La dame de Reykjavik. Je n'ai pas été surprise plus que ça d'apprendre que celui-ci se déroule 10 ans avant le 1er tome car quand ce n'est pas l'éditeur français qui publie une série dans le désordre, c'est l'auteur qui s'y met !

En l'occurrence je ne vois pas l'intérêt d'aller à rebours sur un roman complet pour voir se dérouler des faits dont nous avons eu plus ou moins connaissance et découvrir le tournant de la vie du personnage principal en fin de série est totalement incongru !

Trilogie il y a car il y a 3 tomes mais certainement pas pour le déroulement. Je conseille aux futurs lecteurs de commencer par le tome 3 et finir par le tome 2, surtout en les lisant à la suite.

A part ces constatations l'histoire de ce volume est plutôt intéressante même si le dénouement est facilement visible, peut-être un indice de trop car je ne fais jamais l'effort de découvrir qui ou quoi dans les polars, j'apprécie de me faire surprendre !
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Les polars venus du nord, c'est comme Ikea : on se demande comment on faisait avant.
Sauf que, au risque de passer pour une snob, je ne vais que rarement chez Ikea. Pas que j'ai un budget illimité, bien au contraire. Quand j'ai besoin d'une bricole, je vais sur un vide-grenier.
Et quand je veux lire un bon polar, je ne prends pas forcément le dernier sorti. LE polar à la mode. Mais parfois je craque. Besoin d'une housse de couette sympa ? Zou chez Ikea. Même si j'ai l'impression à chaque fois que j'y vais, de me retrouver dans un remake de l'excellent Days de James Lovegrove. Que je vous recommande au passage. Eh oui, ma critique, c'est comme Ikea : vous venez pour un truc, vous ne le trouvez pas et vous repartez avec autre chose.
Là j'ai craqué sur la jaquette qui nous ventait "l'un des meilleurs romans policiers de l'année selon le Sunday Times et le Financial Times". Mouais.
Honnêtement pourquoi je leur fais confiance à ceux là ? Combien de fois ai-je ouvert un Financial Times dans ma vie et lu plus de 2 paragraphes ?
Finalement, rien ne vaut un bon tour sur Babelio. Au moins, on sait sur qui compter, une fois qu'on a quelques lecteurs amis.

Pour en revenir à notre tempête, je l'ai trouvée un peu faiblarde. Je me laisse habituellement entrainer dans les intrigues, avec une candeur qui m'empêche de deviner le dénouement. Là c'était quand même flagrant...Un éléphant caché derrière un bambou.
Dans les bons côtés, nous avons quand même ce plaisir ineffable de grelotter dans la neige, dans l'obscurité de la nuit islandaise qui à l'époque de Noël dure aux alentours de 20h. le côté obscur de la Compagnie créole.
Bon, heureusement c'est bientôt Noël et la tradition du 23 décembre est respectée : à la Saint-Thorlak on mange de la raie faisandée. Ca va mieux le moral là, non ? En plus ils ont tous des noms imprononçables, dignes de la dernière commode Ikea que vous avez montée.
On attend le revirement de situation, la pirouette de scenario qui ferait dire "ah oui, je ne l'avais pas vu arrivée celle-là". Mais non. Il reste la neige, la nuit et les morts. ça casse pas 3 arêtes à une raie, même faisandée.
Je ne prévois pas la lecture des 2 autres tomes de cette trilogie. Sauf en cas de disette de lecture totale.

Alors, faut-il le lire ? En cas de canicule si vous voulez, c'est rafraichissant. Sinon préférez un vieux thriller sombré hélas un peu trop dans l'oubli : le Troisième jumeau de Ken Follett. C'est bien le Ken Follett des Piliers de la Terre. Pas dispo chez Ikea, mais vous le trouverez certainement dans un vide-grenier.
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Dernière tempête, mais 1° livre pour moi de cette trilogie de Ragnar Jonasson ! Un polar en 2 temps :
avant Noël 1987, et avant Noël 1988 .
Dans la 1 ° partie :
Un couple de fermiers retraités : Erla et Einar s'apprêtent à fêter Noël en attendant leur fille Anna ! Leur ferme est isolée à l'Est de l'Islande, une tempête de neige fait rage, avec des vents violents, du blizzard, du froid et bientôt de l'effroi !
En effet, un étranger Léo frappe à la porte et prétend s'être égaré alors qu'il chassait avec 2 amis ! Erla déja stressée par l'isolement du à leur ferme a un mauvais pressentiment à son sujet et elle l'interroge, elle tente de le prendre en faute car elle est persuadée qu'il ment ! Entretemps, la liaison téléphonique est coupée et l'électricité finit de même. Erla va semer le doute chez Einar car Léo a été surpris en train d'errer dans la maison la nuit...Einar s'énerve et ils en viennent aux mains...
2 ° partie : l'inspectrice Hulda Hermannsdottir revient travailler après un drame personnel et, elle est chargée d'aller enquêter dans cette ferme. Elle a une autre affaire à résoudre : celle d'une jeune étudiante de 19 ans qui est partie de chez elle (de Selfoss ) pour voyager et écrire en toute liberté un roman mais les parents n'ont plus de nouvelles d'elle depuis son départ !
Y a t'il un lien entre les 2 affaires ? Hulda arrivera t'elle à expliquer l'origine de ces cadavres ?
Un roman policier islandais avec un intervenant majeur : le climat neigeux, froid qui ne lâche pas le lecteur ! Ragnar Jonasson entretient avec délice cette atmosphère angoissante, glaciale et oppressante ! Un pays merveilleux qu'il ne faut pas visiter l'hiver, mais qui a engendré de grandes plumes du polar !
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La dernière tempête est écrite par Ragnar Jonasson. Après Siglo que je n'avais pas vraiment apprécié j'ai changé d'avis sur l'auteur avec ce livre là.  Un suspense bien mené, des histoires qui se croisent, une enquêtrice avec sa propre histoire  des paysages sauvages, une météo pourrie ... j'ai vraiment passé un bon moment de lecture oû l'auteur m'a tenu en haleine jusqu'à la fin.
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Notes de lecture pour les 3 tomes lus à la suite, avalés l'un après l'autre, d'une seule traite. Rien que cela devrait certifier un vrai plaisir ... pas extraordinaire en réalité...
Lecture plaisante oui car dépaysante, l'Islande ça l'est réellement pour moi, surtout le tome 3 qui se passe en hiver, en pleine tempête, dans une ferme isolée.
Lecture attractive puisque mue par l'envie de savoir qui a tué, pourquoi, surtout pour le tome 3 aussi.
Une personnage particulier : femme flic dans un milieu qu'elle nous dit misogyne, bonne enquêtrice à la criminelle, dans un pays où les meurtres sont rares, lit-on.
On fait sa connaissance à la fin de sa carrière dans le tome 1. Elle a 64 ans. On y apprend aussi les terribles blessures de sa vie de mère, de femme et de sa propre enfance. D'où son angoisse de partir à la retraite, départ imposé, imminent. Elle a quelques jours à peine pour résoudre un "cold case' : disparition d'une demandeuse d'asile russe qui ne parle que russe... Enquête bâclée par son collègue.
Dans le tome 2, Hulda a 40 ans et cherche à panser ses blessures de vie et surtout celles de son enfance en voulant connaître son père.
Idem, une enquête pour meurtre fait le lien avec un assassinat ancien. Idem, une enquête bâclée par un collègue promu à la suite de cette affaire menée par lui, tragiquement et volontairement bâclée. Une maison secondaire isolée, une source chaude, les paysages volcaniques, rudes sont bien décrits.
Dans le tome 3, elle a 30 ans et fait face aux épreuves de sa vie tout en menant une enquête sur une disparition et un double meurtre dans une ferme complètement isolée, coupée du monde par une tempête terrible le soir de Noël.
L' originalité est la succession des 3 tomes : on commence par la fin, on apprend les secrets de Hulda et on sait comment "cela" finit puis l'auteur nous fait remonter sa vie. On connaît donc le personnage auquel je me suis attachée.
Les situations de départ, disparitions ou meurtres sont bien posés mais la résolution est moins travaillée, surtout dans le 1er....
Des aller-retour intéressants entre des lieux et des temporalités differentes dans des chapitres courts, parfois très courts, trop?
Des points faibles liés à une écriture simple, trop simple - liée à la traduction ? Des répétitions voire du rabâchage sur certaines préoccupations du personnage. J'aurais aimé une écriture plus travaillée.
J'aurais aimé plus de descriptions des paysages, des modes de vies, du contexte.
Je ne sais pas grand chose de plus sur les demandeurs d'asile en Islande, ni sur les agriculteurs du fin fond de l'Islande..J'ai regretté que l'aspect social, sociétal si important pour moi dans les polars soit survolé, rapidement.
3 tomes dévorés entre Noël et la Saint Sylvestre, lecture tout à fait adaptée à ces temps repus de repos et repas, un repit avant la reprise.....
Bref, se lit vite, bien et sans deplaisir aucun. Mission attendue et remplie!
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Alors là, bluffée je suis.
En 2019, sur les conseils d'une amie, j'avais lu « La dame de Reykjavik » de Ragnar Jonasson. J'avoue que la sauce n'avait pris. Une inspectrice, dans l'angoisse du départ à la retraite, veut à tout prix résoudre une enquête avant de partir, alors que son chef de service lui a fait comprendre qu'elle pouvait prendre des vacances avant son départ, pour laisser la place à son jeune successeur qui a besoin de son bureau.
Beaucoup d'allusions à sa vie personnelle antérieure me paraissaient compliquer la compréhension de l'intrigue policière. Je pense que je n'étais-pas vraiment réceptive à ce moment-là. Et j'ai oublié cette lecture.
La semaine dernière, en librairie, la couverture d'un ouvrage en tête de gondole m'a attirée : il s'agissait de « l'île au. Secret » du même auteur. Je ne savais pas que c'était la suite de « La dame de Reykjavik ». Mais c'est une suite qui se déroule quinze ans avant le 1er tome.
Et voilà, j'étais accrochée dès la première page et j'ai lu l'intégralité en une journée. Tellement accro que je voulais lire tout de suite le dernier tome « La dernière tempête » paru en février de cette année et je l'ai commandé en ebook pour ne pas avoir à attendre.
Ce dernier tome, développe une enquête qui se déroule dix ans avant « L'île au secret » soit 25 ans avant le 1er tome.
Les enquêtes sont passionnantes et le lien dans cette trilogie est l'inspectrice Hulda Hermannsdottir que l'on suit dans les différentes étapes de sa vie, mais en partant de la fin de sa carrière pour remonter à ses débuts, ce qui est assez déroutant.
Du coup, j'ai réemprunté le 1er volet (la dame de Reykjavik) que je viens de relire à la lumière des deux autres. Je l'ai cette fois vraiment découvert et apprécié.
Mon commentaire ne résume aucune des histoires de ces trois romans, mais je conseille à tous les fans de polar de les découvrir, peut-être en les lisant à l'inverse de leur parution !
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Ce roman, dernier volet de la trilogie « La Dame de Reykjavik », relate des évènements survenus dix ans avant « L'Île au secret », le second volet de la trilogie, et vingt-cinq ans avant « La Dame de Reykjavík », le premier volet.
Dans ce livre, l'enquêtrice Hulda Hermannsdóttir a quarante ans.
C'est une série de Ragnar Jónasson que je n'ai pas encore lu, et finalement chronologiquement, ce tome là est le premier…
Février 1988, l'enquêtrice Hulda Hermansdóttir a repris le travail après quelques semaines d'arrêt. Elle n'a pas le coeur à travailler mais c'est toujours mieux que broyer du noir chez elle… Elle est envoyée sur une scène de crime ou un couple, dans une ferme isolée, vient d'être retrouvé assassiné.
Puis c'est un flashback quelques jours avant Noël, l'enquêtrice Hulda Hermansdóttir enquête sur la disparition d'une jeune fille. L'ambiance dans le cercle familiale d'Helda est tendue, Dimma, sa fille est une adolescente en crise qui s'isole et refuse le dialogue… Au même moment, dans une ferme d'une vallée reculée de l'est de l'Islande, Erla et Einar se prépare à leur isolement annuel pour l'hiver : approvisionnement en vivres, en livres de la bibliothèque pour passer les longues journées sombres, les tempêtes de neige… La veille de Noël, Leó un homme perdu dans la tempête de neige se présente chez eux. Il a perdu son groupe d'amis avec qui il était à la chasse. Einar et Erla vont l'héberger pour la nuit. Dans la soirée, l'électricité est coupée, de même que le téléphone. La ferme est isolée plus que jamais… Erla n'est pas tranquille, elle ressent la présence de Leó comme une menace…
Comme c'est le premier livre de la trilogie que je découvre, le suspens a été total pour moi. Aussi bien concernant l'enquête que pour la vie privée de l'enquêtrice. Mais ce roman policier est surtout un roman psychologique dont l'ambiance tendue monte peu à peu… L'isolement, la mauvaise météo et l'obscurité amplifie ce sentiment de malaise…
Cette première lecture m'a donné envie de retrouver Hulda Hermansdóttir dans les autres épisodes de la trilogie. Et moi qui reprochait aux éditeurs français de nous publier la série Dark Iceland dans le désordre, je compte lire cette trilogie dans l'ordre chronologique et donc dans l'ordre inverse de publication…
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Ce dernier tome achève cette trilogie islandaise.

Nous entrons dans la vie privée d'Hulga et prenons connaissance de ses souffrances personnelles mais malgré tout elle reste une grande professionnelle !

L'auteur a planté le décor de son roman dans l'Est islandais, sauvage, reclus, envahi de neige.

Dans leur ferme, coupée du monde, Erla et Einar, s'apprêtent à fêter Noël, quand débarque un étranger.

L'auteur nous offre une intrigue captivante, pesante et angoissante au dénouement surprenant !
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Une ferme isolée sur une terre hostile au nord est de l'islande. Deux personnes y vivent loin de tout, le plus souvent sans électricité et sans téléphone. de la neige, beaucoup de neige, le blizzard comme d'habitude en cette période de l'année ! Ce soir c'est la préparation des fêtes de Noël quand quelqu'un frappe à la porte ... Mauvaise décision sans doute !!! Hilda conduit l'enquête qui se développe autour de plusieurs récits parallèles qui finissent par se croiser habilement jusqu'à dévoiler une fin, somme toute, assez prévisible ! ... Bien sûr, la police Islandaise paraît avoir l'esprit un peu anesthésiée par le froid, mais n'est-ce pas normal sous ses latitudes ! Vous reprendrez bien un peu de raie faisandée, Hilda et on reprendra l'enquête après ? Très nordique finalement...
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Le retour de l'inspectrice Hulda, brisée par la mort de sa fille. A la veille des fêtes de Noël, une tempête de neige s'abat sur l'Islande. Aux confins de l'île, un inconnu frappe à la porte d'une ferme isolée. Pour se protéger ou .... le premier réflexe d'aide à autrui passé, l'ambiance bascule. On sait que parfois accueillir un inconnu dans son foyer, c'est faire entrer le loup dans la bergerie .... ou pas. Les apparences sont souvent trompeuses. Surtout dans les polars sanglants où les cadavres s'accumulent au fil des chapitres.
Sur cette base narrative assez classique, Ragnar Jonasson tricote un thriller de bonne facture quoique peu original. le découpage des chapitres tient son lecteur en haleine et le dénouement bien qu'un peu téléphoné le laisse stupéfait.
Un petit polar réjouissant et bien bordé.
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