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3,67

sur 729 notes
L'Islandais n'étant pas mon fort, je croyais m'avoir commandé le tout dernier roman de Ragnar Jonasson, mais je me suis glorieusement trompé : "Nátt" ou en version originale "Myrknaetti", est sorti à Reykjavík il y a déjà presque une décennie, en 2011. "Nátt" veut tout simplement dire nuit et "myrká" signifie sombre rivière.

Ce n'est pas bien grave, puisque j'ai pour cette île exotique du grand nord une vive sympathie et cela pour 2 raisons : la qualité des ouvrages de son illustre compatriote Arnaldur Indriđason et le souvenir de 3 familles islandaises qui vivaient tout près de chez moi lorsque j'habitais un petit patelin à Luxembourg. Les hommes étaient employés par la compagnie aérienne islandaise Loftleiđir, qui avait une base au Grand-Duché. Par la suite, l'épouse d'un des pilotes a ouvert un restaurant islandais à Luxembourg. Spécialités : des mets de poissons, bien entendu.

Un éditeur néerlandais, Alexander Schwarz, un amateur encore plus fana de cette île que moi, a publié il y a 2 ans un ouvrage remarquable de 319 pages avec un titre qui ne laisse point de doutes : "L'Islande d'Indriđason" ! Un guide original d'un pays fascinant qui vous conduit plus précisément sur les traces des inspecteurs du grand auteur des thrillers nordiques.

Un étudiant écossais en histoire d'art, Evan Fein, effectue sa première visite d'Islande. En route pour une source chaude légèrement à l'écart, il passe devant une maison en construction où il aperçoit le corps d'un homme. Il est évident que l'homme, dont le visage est couvert de sang, a été tué. du coup, Evan souhaite qu'il eût choisi une autre destination pour ses vacances d'été !

À la suite d'une éruption volcanique, le soleil disparaît et le ciel devient tout sombre.
Après le meurtre brutal découvert par Evan d'Elias Freysson, la jeune journaliste Kristin décide d'aller vérifier sur place, ignorant totalement qu'une autre vie est en jeu. S'agit-il de la pure curiosité journalistique ou cette jeune dame cache-t-elle, au contraire, des choses importantes ?

Au poste minuscule de police de Siglufjörđur au nord de l'île où travaillent les héros de l'auteur sous la conduite d'Ari Thór Arason c'est naturellement le branle-bas de combat.
Est-ce que la pauvre victime Freysson était confronté à des problèmes aussi sombres que le ciel islandais après l'irruption du Grimsvötin ? Puis, il reste à élucider des énigmes du passé.

Pour Ari Thór et son équipe il y a donc considérablement de boulot sur la planche, ce qui n'empêche nullement Ragnar Jonasson de mettre en valeur pendant cette enquête policière les particularités et charme de son île natale.

L'auteur n'a que 44 ans et a produit déjà une dizaine de "scandithrillers" dont la vente dans le monde a dépassé le million d'exemplaires et qui ont été édités en 21 langues différentes.
Si Ragnar Jonasson n'est pas en train d'imaginer ou d'écrire des intrigues noires, il donne des cours à la faculté de droit de l'université de la capitale d'Islande, Reykjavík, où il habite.
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Oh, que ça m'énerve quand les romans d'un auteur ne sont pas traduits dans l'ordre !
C'est le cas pour ce roman qui est le troisième volume traduit en français alors qu'une réalité, c'est le second de la série.
Du coup, forcément, la vie privée du héros est toute embrouillée, dans un des tomes il a une compagne avec laquelle il vit et dans le suivant, il est encore célibataire…sans compter qu'il se passe aussi des choses importantes dans la vie de ses collègues.
Du côté de l'intrigue policière, j'ai bien aimé le fait de mélanger le meurtre d'un homme avec les états d'âme des trois policiers, qui tous vivent des choses fortes au même moment.
Dans le même temps, on a un volcan qui entre en éruption et une journaliste qui fouine partout et qui semble elle aussi cacher des choses.
Ari Thor est un personnage attachant, un jeune policier qui s'interroge sur le sens de son métier et avec lequel il est très agréable de découvrir le nord de l'Islande.
L'intrigue n'est pas révolutionnaire et le style est assez simple mais ces romans ont un charme indéniable.
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Ce serait bien que les maisons d'édition précisent dans leur résumé ou sur la couverture , qu'il s'agit d'un tome 3...
J'ai donc , (hélas) déboulé dans cette série , en plein milieu .
Direction l'Islande : au plus fort de l'éruption spectaculaire du volcan au nom imprononçable … l'Eyjafjallajökull ; celui qui a recouvert le pays de cendres grises alors que c'était la période ensoleillée de l'année.
Gris sur le pays, grises les âmes …
Un meurtre horrible a eu lieu , et trois flics vont enquêter .
Le premier n'est pas en état , car il se laisse submerger par son passé … Noir, son moral …
Le chef, vit très mal l'éloignement géographique de son épouse , laquelle a repris des études .
Et le troisième vit très mal la rupture imposée par sa petite-amie , rupture décidée parce qu'il l'avait trompée…
Son ex a, elle aussi, du mal à tourner la page .
Tandis qu'une journaliste qui a tout fait pour oublier quelque chose, voit cet événement lui revenir comme un boomerang.
Des âmes en peine, enquêtent et l'auteur prend bien le temps de nous mettre en phase avec eux . Il faudra attendre , presque la moitié du livre pour qu'un virage plus angoissant arrive.
C'est une série qui aime ses personnages et nous les fait aimer.
Repéré par l'agent de Henning Mankell , cet auteur promettait beaucoup, mais il n'est pas "révolutionnaire" comme ses illustres ainés nordiques.
Une version un peu pale en comparaison des Mankell, Idridason, Edwardson au niveau de l'écriture, et du pouvoir de suggestion , mais qui se laisse lire avec plaisir, ( il faut dire que je rêve d'aller visiter ce pays alors je ne suis pas très objective… )
A la fin de ce tome, un petit article suggérant des lieux et des visites à faire si l'on se rend en Islande …
Arghhhh ! C'est quanquonpart ?
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C'est l'été en Islande mais le soleil ne brille pas à Reykjavik. La ville subit encore les effets de l'éruption du volcan Eyjafjallajökull. le ciel n'est que cendre, l'air est irrespirable. Heureusement, le Nord de l'île est épargné et, à Siglufjördur, Ari Thor profite de la douceur de la saison, lui qui supporte si mal le rude hiver de ce coin du pays. Mais la douceur de la saison n'empêche pas le crime et l'on retrouve le cadavre d'un homme battu à mort à Saudarkrokur. L'affaire ne concerne pas directement le poste de police de Siglufjördir mais comme l'homme était officiellement domicilié dans la ville, Ari Thor et son chef Tomas sont associés à l'enquête. Les deux hommes entament leurs recherches sur le défunt alors qu'ils sont tous deux perturbés par leur vie privée. Ari Thor ne se remet pas de sa rupture avec Kristin, son chef déprime depuis que son épouse a repris ses études à Reykjavik, et leur collègue Hlynur ne leur est d'aucune aide : il vit la peur au ventre depuis que des mails anonymes le rappelle à un passé peu glorieux.
De son côté, Isrun, journaliste à Reykjavik, est bien décidée à obtenir un scoop à propos d'Elias Freysson, l'homme assassiné. Son job est en jeu mais elle a aussi des raisons personnelles de se confronter à cet assassinat.

L'Islande...une île si paisible... Siglufjördur, une ville si paisible...Et pourtant c'est bel et bien la violence qui est au coeur de ce polar venu du Nord. La violence sous toutes ses formes : harcèlement scolaire, harcèlement au travail, maltraitance de l'enfant, viol, exploitation sexuelle, etc. Et bien sûr tout ce qui en découle : encore plus de violence, le désir de vengeance, les vies brisées.
Mais cette noirceur est diluée dans un récit un peu brouillon qui multiplie autant les pistes que les personnages. Ari Thor, censément héros de la série, se montre sous son plus mauvais jour, malade de jalousie à propos d'une femme qu'il a lui-même allègrement trompée. Il est entouré de collègues dépressifs et d'une foule de suspects qui nous font perdre le fil de l'enquête. le mort est lui aussi des plus antipathiques, à tel point qu'on n'est pas trop pressé de voir le meurtrier arrêté. Quant à la journaliste, son histoire vient parasiter un récit qui était déjà mollasson au départ.
Bref, Jonasson fait le job mais ne révolutionne pas le genre. Espérons que la suite soit un peu plus pêchue et originale...
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Sandrine 57 m'avait prévenue. "Natt" qui signifie "nuit" vient se placer en ordre chronologique entre "Snjor" et "Mork".
Bon, cela ne serait rien si l'auteur ne consacrait pas autant de pages à la vie personnelle de ses enquêteurs surtout si on songe au sort terrible qui est réservé à un des trois dans "Mörk"
Au début, cela m'a amusée, je faisais les liens avec le troisième livre mais dois-je rappeler qu'il s'agit d'un roman policier, qu'un pauvre type a été tué et j'aimerais quand même bien qu'on élucide l'affaire.
En plus, vient s'immiscer dans l'histoire une journaliste aux motifs obscurs mais cela n'est pas déplaisant. Cette fois, c'est cette jeune personne qui fait l'objet des chapitres en italique du livre.
L'histoire sur fond de l'éruption du fameux volcan qui a obscurci l'Islande nous plonge dans la nuit au sens propre et au sens figuré.
La fin est toutefois inattendue.
Je croyais me montrer clémente vis-à-vis du désordre de parution des livres en français mais non.
Cette fois, cela m'a dérangée de me faire promener de telle façon.

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Je l'admets d'emblée : Nátt ne m'a pas plu. Toutefois, je vais reconaitre que j'ai lu énormément de romans policiers ces dernières années alors il devient de plus en plus difficile pour des jeunes auteurs, comme Ragnar Jonasson, de se démarquer, de s'imposer et, incidemment, de me plaire. C'est que ce n'est pas évident de passer après Henning Mankell et Arnaldur Indridason!

Ainsi, quand j'entreprends la lecture d'un polar, j'espère trouver une histoire originale. Apparemment, de nos jours, les crimes passionnels ne suffisent plus, il faut un sujet toujours plus audacieux : dans ce cas-ci, le trafic d'humains. (Je m'ennuie de l'époque où Agatha Christie réussissait à faire des merveilles avec presque rien.) Sinon, un protagoniste qu'on apprécie et qu'on souhaite retrouver fait l'affaire. Malheureusement, pour moi, Nátt n'a pas livré la merchandise.

D'abord, après deux tomes, je ne connais pas encore suffisamment l'inspecteur-vedette Ari Thor pour m'y attacher sérieusement. Selon moi, sa caractéristique spéciale, ses études en théologie, sont sous-exploitées. Ça aurait pu teinter davantage sa vision du monde, de la société, mais non. de toutes façons, il faut attendre une cinquantaine de pages pour le retrouver !

C'est que Ragnar Jonasson a recours aux mêmes techniques d'écriture que beaucoup d'auteurs de sa génération. Il commence par un personnage inconnu (que le lecteur doit essayer de découvrir) qui tombe sur un cadavre. Mais l'enquête ne commence pas pour autant, on passe à Isrún, une journaliste qui mènera une recherche parrallèle (quoi, Ari Thor et son patron ne suffisent pas?). Après, on passe à un autre policier, Hlynur, qui reçoit des menaces. Je ne veux pas paraître insensible mais… je m'en foutais un peu. Aussi, l'ex-épouse retournée à la capitale, n'est pas en reste.

Ensuite, il y a ces brefs chapitres mystérieux qui racontent un épisode passé d'un des personnages et qui reviennent de temps à autre. Il va de soi qu'il feront du sens qu'à la fin du roman. À ce moment, il ne faudra pas oublier de lâcher un «Ahhhhh!» Puisque tout le monde le fait, Jonasson n'avait pas le choix.

Enfin, ce qu m'a le plus agacé, c'est que l'auteur ne se contente pas de lancer les lecteurs sur plein de fausses pistes (ça, c'est normal), mais il l'inonde d'éléments pas toujours en lien direct avec l'enquête. Je ne parle de la vie personnelle des enquêteurs qui déborde un peu sur le travail (ça aussi, c'est normal, quoique avec modération). Je me doutais bien que ces éléments allaient converger vers une finale mais, sans qu'ils soient cousus de fils blancs, ils sentaient l'effort.

Si Nátt ne m'a pas plu, c'est pas un mauvais livre pour autant. On y retrouve du suspense et l'écriture est correcte. Mais il manque toujours ce petit «oumph» qui le rende mémorable. Heureusement qu'il ne reste qu'un tome à la série.
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Encore un très beau polar signé Jonasson, au pays des volcans endormis ou presque … L'Islande, un des endroits les plus sûrs au monde, jusqu'à ce qu'un touriste américain découvre le corps sans vie d'Elias Freysson.

Même si Ari et ses interrogations métaphysiques ne sont plus au premier plan (et c'est un peu dommage), j'ai aimé parcourir le Nord de l'île, cette fois sous le soleil de minuit, en sa compagnie, et avec Tomas, le commissaire largué par sa femme et un peu perdu, et Isrun, une journaliste originaire du Nord, hantée par d'anciens démons et aux prises avec un chef ambitieux et méprisant.

Hâte de lire la suite des aventures d'Ari Thor, en espérant retrouver aussi Isrun.
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Deuxième enquête dans la ville de Siglufjördur, Ari Thór, notre jeune enquêteur arrivé dans cette ville un peu perdue lors du premier tome Snjór, va devoir enquêter sur le cadavre d'un homme battu à mort. Pendant ce temps, le volcan Eyjafjallajökull laisse un épais nuage de cendres après son éruption et notre jeune enquêteur n'avait pas besoin de ça pour être morose et dans le brouillard.

J'ai retrouvé dans Nátt ce qui m'avait beaucoup plu dans Snjór, Ragnar Jónasson nous offre un policier prenant et qui sait prendre son temps ainsi qu'un décor de ville isolée où tout le monde se connaît (et se juge) que j'apprécie beaucoup. Ari Thór est un peu plus en retrait dans ce tome-ci et laisse la place à Isrun, une jeune journaliste d'investigation qui ne semble pas étrangère à l'enquête en cours. L'enquête est d'ailleurs vraiment énigmatique et réserve son lot de surprise et de suspense.

Ragnar Jónasson est un auteur qui sait poser un décor, des personnages crédibles et une ambiance particulière et je serais, bien entendu, au rendez-vous pour la suite de la carrière d'enquêteur d'Ari Thór !
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Je continue ma découverte de la série , ce tome étant le deuxième chronologiquement. Et je suis encore plus enthousiasmée!

Si on pouvait reprocher au premier livre son peu d'action , celui-ci, surtout dans la deuxième partie, présente de nombreux événements qui font rebondir l'enquête, et les aveux progressifs en italiques apportent également du sel à l'intrigue. Violences physiques et morales, réseaux de prostitution sont au coeur du drame.De plus, les policiers vivent chacun aussi des épreuves. Et il y a cette journaliste, si désireuse de se mêler à l'enquête...

Nous retrouvons Ari Thór, maintenant bien établi à Siglufjördur, séparé de Kristin, qui cependant habite assez près de lui, elle travaille dans un hôpital. On sent que ces deux-là s'aiment encore . Au coeur de cet été islandais si surprenant, où le soleil brille jusque dans la nuit, natt dans la langue, le corps mort d'un homme est retrouvé près d'un fjord. Il s'agit d'Elias, dont le passé et les agissements récents semblent suspects.Quand la victime devient bourreau... mais je n'en dirai pas plus!

Par contre, je peux avouer que je me laisse de plus en plus séduire par cette série, je m'attache aux personnages, à la description de l'Islande actuelle.Bien sûr, ce n'est pas aussi profond socialement que les romans d'Idridason mais ce jeune auteur a un réel talent, il sait créer une atmosphère particulière, le décor naturel ayant une influence sur les états d'âme des êtres . Vivement que j'entame le troisième !
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Ayant lu et apprécié il y a quelques temps Snjor de Ragnar Jonassonet étant en ce moment dans une période de lectures tendance polars qui viennent du froid, je n'ai pas tardé à me lancer dans la suite. A ce sujet, je ne peux que remercier tous les auteurs de critiques de Babelio qui signalent que l'ordre de parution en France n'est pas du tout l'ordre chronologique de ces romans. Cela m'a permis d'éviter de subir cet agacement fort légitime quand on s'aperçoit que les maisons d'éditions font n'importe quoi.
Nous revoilà donc dans le nord de l'Islande et plus précisément à Siglufjödur, la petite ville ou s'est installé Ari Thor. Apres avoir y passé un hiver fort pénible (petit rappel du tome précédent), nous retrouvons deux ans plus tard le jeune policier en train de s'adapter à son nouveau lieu de résidence tout en étant encore un peu fragilisé par ses affaires des coeur…
Nous sommes en pleine éruption du volcan Eyjafjallajökull ( ne me demandez pas comment cela se prononce ) dont tout le monde ( ou presque) se souvient encore…Son éruption avait plongé l'Islande dans un brouillard permanent et bloqué le trafic aérien d'une partie de l'Europe pendant quelques jours.
Ari Thor va devoir enquêter sur un meurtre. La victime semble d'ailleurs avoir été mêlée à des activités pas très recommandables. le jeune policier n'est cependant pas le seul à s'intéresser à ce meurtre. Une jeune journaliste, Isrun, a bien l'intention de fourrer son nez dans cette histoire. J'avoue avoir eu de la peine au début de ma lecture avec cette jeune femme que j'avais de la peine à trouver attachante. Cependant, j'ai complètement révisé ma copie à mesure que j'avançais dans ma lecture.
J'ai beaucoup aimé cette lecture où j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Ari Thor et son petit monde.
Une belle plongée dans une Islande qui, il est vrai, m'attire de plus en plus ! Va bien falloir se décider à y aller un jour !!


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