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sur 1435 notes
Sur l'écran noir de ses nuits blanches,
Ari Thor fait des cauchemars
Sans lumière et dans le noir
Bjork peut partir en vacances
Sa vedette c'est maintenant Ugla
Pour lui dire qu'il l'aime rien à faire il flanche
Il a du coeur mais pas d'estomac
C'est pourquoi il prend sa revanche
Sur l'écran noir de ses nuits blanches
Où il se fait du cinéma

D'abord un gros plan sur la blanche
Puis un travelling panorama
Sur Siglufjördur grand format
Voilà comment le livre commence
Chaloupant, l'auteur s'avance vers moi...
Snjor, un polar de plus de trois cent pages
Des traductions d'Agatha plein les manches,
Il gratte des pages blanches
Où il nous fait un roman noir

Le voilà déjà entre mes doigts...
La fin arrive en avalanche...

Sur l'écran blanc de mes nuits noires
Où moi je lis en pyjama,
Une fois, deux fois, dix fois, vingt fois,
Je recommence la séquence
Où les victimes tombent à plat...
Ari Thor tourne tous les soirs
Y compris le dimanche...
Parfois il sonne, on ouvre, c'est un suspect...
Vas-t-il le prendre par les manches
Comme sur l'écran de ses nuits blanches ?
Non, il me dit : "T'en penses quoi ? "
Et il m'emmène sur les planches
Dans un théâtre rouge et blanc.

Me voilà alors dans le froid..
Où je glisse sur la blanche...

Pastiche givré de « Le cinéma » de Claude Nougaro

Fiche signalétique
Ari Thor ARASON
Né à Reykjavik
Age :23 ans
Profession : policier
Surnommé le Révérend
Première affectation : Siglufjordur
( petit port de pêche au Nord de l'Islande)
Etudes : Université de philosophie, puis de théologie
Situation de famille : Fiancé à Kristin (étudiante en médecine à Reykjavik)

Particularités : première enquête
Claustrophobe et orphelin

Météo : Tempête, neige, blizzard
(pas besoin de Bison Futé, on se déplace peu ou pas du tout!)

Un huit clos islandais, première enquête de la série Dark Iceland de Ragnar Jonasson.
A découvrir.
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L'Islande, c'est le bout de l'Europe, un pays que je rêve de visiter un jour, en été. C’est la glace et le feu, des paysages sublimes, des mythes étranges …en attendant il reste la littérature et les polars islandais pour voyager !

Snjór, ça veut dire « neige » … c'est le titre de la version française. Le titre original, lui, c'est « snjóblinda », une histoire de « cécité des neiges », dixit Google traduction, mais comme blind est aussi un mot anglais, j'avais compris le sens… Je suis toujours perplexe sur les choix des éditeurs. L'idée n'est pas totalement rendue. On garde le climat certes, et on laisse tomber les petits secrets d'une communauté, que personne ne veut voir.

C'est la lecture frisquette idéale de saison. De la neige, il y en a pas mal dans ce coin perdu du nord de l'Europe, plus qu'on ne pourra jamais voir ici, pas loin de Paris, où on s'embourbe dans 30 cm ! On n'a pas de pelles devant les maisons comme Ari Tor découvre devant la sienne. Si on n'habite pas à la montagne, on ne met pas de pneus hiver…bref, à Siglufjördur, en janvier, c'est la nuit polaire avec un temps de chien, blizzard, neige, avalanche...le pire qu'il est possible.

Il ne se passe rien en principe, dans la petite ville. Personne ne ferme sa porte à clés, juste quelques poivrots à ramener dans leur lit, c'est ce que dit Tomas en accueillant son jeune collègue Ari Tor, débutant dans la police. Pourtant dès l'arrivée du petit nouveau, un vieil écrivain est trouvé mort au théâtre. Peu de temps après, c'est Linda l'infirmière , l'épouse de Karl qui a le rôle principal dans la pièce, qu'on retrouve baignant dans son sang dans son jardin. Tout semble tourner autour des protagonistes des arts du spectacle, et méthodiquement après un temps de déni, Tomas et Ari Tor mènent l'enquête.

J'aime beaucoup ce polar qui nous parle aussi d'une société à un moment donné, en 2009, quand la crise économique était si dure pour les jeunes à la recherche de leur premier emploi, qui nous raconte une petite ville isolée en hiver, les habitudes des gens.

J'ai tout fait à l'envers, j'ai lu d’abord, du même auteur son second roman Mörk, ça m'a donné envie de remonter à l'origine des personnages.

L’aventure avec Ragnar Jonasson mérite vraiment le détour.


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Ce qui a de bizarre avec cette série, c'est que je ne la lis pas dans l'ordre, et pourtant, ça ne nuit pas à mon plaisir de lecture.
Je sais ce qu'il advient du couple Ari/Kristin, et pourtant, je m'en fais pour eux, comme si je ne savais rien ! Je sais qu'Ari restera à Siglufjödur, et pourtant je tremble qu'il échoue en tant que policier dans cette ville minuscule perdue dans le nooord...
A la suite d'un coup de fil, Ari Thor a eu exactement 3mn pour décider de son avenir . Partir de Reykjavik , laisser sa compagne Kristin, étudiante en médecine, pour Silufjödur, où l'attend un poste de policier et une maison de fonction, ou rester , et peut- être connaître le chômage. En deux secondes, Thor a décidé pour deux, (au grand dam de Kristin) , il partira. Mais le noooord , c'est hostile, neige, blizzard, nuit , et évidemment aucune connaissances. Perdu dans une ville où la météo joue un rôle important, perdu dans une ville où il n'a pas d'amis, pas d'amour, perdu dans son nouveau métier avec un chef qui ne manifeste aucun zèle, Thor aura fort à faire pour rester fort... Surtout qu'à son arrivée , on se met à mourir un peu trop souvent...
Ce que j'aime par dessus tout dans cette série, c'est la météo ! La neige, les congères, le froid, les bourrasques de vent mêlé de flocons qui obligent les gens à fermer les yeux quand ils marchent, , le village coupé du monde à cause du temps, la nuit, l'obscurité qui s'étend de novembre à janvier... C'est tellement loin de mon quotidien, au niveau températures, habitudes, nourriture, que je savoure mon voyage. le titre Snjor, ça veut dire : neige ...
Et là, cerise sur le gâteau, le personnage principal Thor , découvre (presque ) tout en même temps que le lecteur ! On ne peut pas rêver meilleur guide ...
Mais j'ai aimé aussi, son hésitation , ses errements amoureux, il a 25 ans .
Je crois que c'est le Ragnar Jonasson que j'ai préféré... même si la fin est décevante, et la police bien paresseuse, et peu efficace, pas étonnant, des lors, qu'il y ait d'autres meurtres dans les tomes suivants !
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Plusieurs fois dans le roman, il est rappelé aux lecteur qu'il ne se passe jamais rien à Siglufjördur dès qu'il est censé se passer quelque chose de ouf ( une femme à moitié nue retrouvée à moitié morte dans la neige , un très vieil auteur à gloire passée, mort après avoir dégringolé des escaliers, ouf je vous dis ! ) .
Ben je rejoins le babelionaute Nameless : il ne se passe rien ni à Siglufjördur ni dans ce bouquin !
Si l'intrigue n'est pas mal construite, si ça se lit plaisamment, le roi Indridasson n'est pas prêt d'être déboulonné !
Le falot Ari Thor qui mène l'enquête ne pèse pas lourd face au complexe et tourmentée Erlendur : ok il est sympa, gaffeur et mimi avec ses doutes sentimentalo-adolescents mais ça s'arrête là.
J'ai de plus en plus de mal avec les polars hors-sol qui pourraient se passer dans n'importe quel bled du monde. J'aime lorsque les enquêtes s'inscrivent dans le terroir d'un pays. Là aucune analyse politico-sociale, la crise financière qui a frappé l'Islande en 2008 est à peine évoquée.
Bref , juste un polar de plus, divertissant mais à mon avis survendu pour surfer sur la vague des polars islandais ou scandinaves. Ceci étant, vu que j'ai gagné lors d'un concours les deux romans suivants de cet auteur, je vais poursuivre pour découvrir si l'univers se densifie ou s'il reste à l'écume des choses.
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SNJOR

« Il ne se passe jamais rien à Siglufjördur. »

Bon, il m'a fallu trois minutes et douze secondes pour écrire correctement le nom de cette petite ville du nord de l'Islande, je sens que la rédaction de cette petite chronique ne va pas être très aisée…

Donc.

Il ne se passe jamais rien à Siglutrucmachinchose. Pourtant, c'est là que va débarquer Ari Thor. (Alors, rien à voir avec Thor, le dieu du tonnerre ou le super héros bien connu des geeks que je suis, hein…). Et faut savoir qu'ici, il neige pas mal.

D'où le titre. Snjór. Neige en islandais !

Ari Thór quitte sa petite copine (qui utilise encore cette expression à part moi, levez la main ?) et la grande ville de Reykjavík pour venir s'enterrer dans la ville dont on ne sait pas écrire le nom (que je ne nommerai plus sous peine de migraine) pour entrer dans la police locale !

Dans cette petite communauté où tout le monde se connaît, il va être difficile de trouver sa place et de faire tomber les masques.

J'ai succombé à l'appel du polar qu'on appelle nordique et je ne regrette absolument pas. J'ai lu cette enquête en deux petits jours. Si le propos reste plutôt classique, le héros m'a bien plu et cette petite ville a un très bon goût de reviens-y mais ce qui a littéralement fonctionné, c'est cette immersion dans cette Islande que je ne connais pas et ce froid pénétrant.

Ari Thór est un héros attachant, un peu déboussolé, qui, oui, se pèle un peu les miches mais arrive quand même à résoudre sa première affaire ! Sans gore, un peu à la manière d'une Agathe Christie toute en moonboots et galerie de suspects frigorifiés.

Je vais continuer ma découverte de cette série aux noms imprononçables et me faire la collec (j'adore ça les collections, je ne sais pas si vous êtes au courant) car les couvertures pailletées de givre des éditions poches sont juste sublimes, elles seront du plus bel effet avec mes boules à neige.

Par contre, faut faire gaffe, car les différents tomes ont été publiés en France de manière un peu aléatoire et je pense que c'est important de respecter la chronologie !

Tu connais cette série ? Ou d'autres polars nordiques à me recommander ?
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Une excellente découverte avec ce premier roman d'une série, qui je l'espère continuera à être traduite en France. Je lis assez peu, finalement, de romans policiers ou de thrillers, mais j'y prends à chaque fois goût et je me dis que je devrais poursuivre dans mes « explorations » (les conseils sont les bienvenus). Ici, avec Snjor, Ragnar Jonasson nous fait découvrir sont pays natal mais encore plus une communauté à l'apparence sans histoire. Entre claustrophobie et paranoïa, l'auteur nous emmène dans un huit clos où l'on se rend compte que les petites villes où tout le monde se connait sont peut-être les pires.

Nous suivons l'histoire, en grande partie, à travers les yeux de Ari Thor, un tout jeune policier qui se voit offrir un poste dans une ville du Nord de l'Islande, un lieu reculé où la neige est reine et où tout le monde se connaît. L'ambiance est déjà posée dès le départ. Que ce soit la ville en elle-même, isolée, coupée du reste du monde une grande partie de l'hiver, la neige étouffante, ou bien la communauté où les étrangers (entendez par-là ceux qui ne sont pas nés à Siglufjördur) ne sont absolument pas considérés comme des habitants mais des choses curieuses, l'hostilité est de rigueur. Mais Tomas, le chef de la police local ne cesse de nous dire que Siglufjördur est une petite ville tranquille où jamais rien de ne se passe. Bien entendu, vous le voyez venir gros comme une maison : quelque chose se passe.

Un accident survient est la petite ville de Siglufjördur est bouleversée dans tous les sens du terme. Et ce qu'il y a de bien avec les petites villes, surtout dans les romans policiers, c'est qu'il y a tout de suite une ambiance bien particulière. Personne ne semble pouvoir être le suspect, et en même temps, tout le monde a un secret. Mais impossible d'enquêter réellement sur son voisin, c'est assez mal vu. Cela pourrait avoir des airs comiques, mais il n'en est rien. On se rend rapidement compte que les choses ne vont pas être évidentes, que les pistes ne seront en rien aisées, si elles veulent bien se révéler. Cette communauté étriquée, isolée du reste de la population devient alors un dôme imperméable qui gangrène, un condensé de sentiments et ressentiments qui ne pourra qu'un jour où l'autre explosé. L'ambiance est assez lourde à de nombreux moments, la sensation de mal être de Ari Thor accentuant encore plus cette impression.

L'enquête avance doucement nous permettant par la même occasion de découvrir Siglufjördur et ses habitants. Aucune piste ne ressort vraiment, tour à tour chacun est suspect, et notre héros finit même par déterrer des choses peu reluisantes. Il n'y a, au final, pas tellement d'action, mais le roman est prenant nous dévoilant petit à petit des personnages à multiples facettes qui n'ont au final qu'un réel soucis : bien paraître aux yeux de tous. le tout est rythmé de façon très intelligente. D'abord parce que nous avons droit de temps à autre au point de vue des divers personnages que nous rencontrons. Je trouve toujours cela très intéressant, surtout que l'auteur ne dévoile rien jusqu'aux toutes dernières pages. On en apprend plus, on découvre les « vraies » personnalités des personnages, les pistes se brouillent. Nous avons aussi le tout premier chapitre. Il nous présente une agression qui au final ne revient qu'au milieu du roman mais qui ouvre tout de suite « l'appétit ». Une autre entrecoupe les différents chapitres. On ne sait pas trop qui sont les personnages, ni quand elle a eu lieu, ni où. C'est déroutant car jusqu'à la fin je cherchais à faire des connexions sans y parvenir, mais encore une fois, c'est un choix judicieux car en temps que lecteur, c'est encore un autre « indice » auquel on s'accroche. Et le but de ce genre de lecture est souvent pour moi, de trouver le coupable avant qu'on ne l'annonce. Un petit jeu auquel je ne suis pas parvenu et c'est une preuve de qualité pour moi.

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, par contre. Cet effet « petite communauté » y est sans doute pour beaucoup. Il y a un côté beaucoup trop négatif. Trop de rancoeur, de mépris, de nonchalance… Ari Thor est intéressant, mais sous exploité à mon avis. Il est encore jeune, et c'est son premier poste, mais l'enquête de son point de vue ne nous est pas trop révélé. Son malaise aussi face à son nouvel environnement n'aide pas, tout comme sa relation longue distance avec sa petite amie. Tomas aurait pu se montrer agréable, mais franchement, je n'ai pas apprécié son côté : je connais tout le monde, un meurtre n'est pas possible ici, je le connais depuis gamin, il n'aurait jamais fait ça… Ou comment discréditer la police. Ce côté caricatural m'a un peu agacé, même si au final il évolue un peu.

Un très bon moment donc, et je serais ravie de découvrir la suite ainsi que les autres oeuvres de Ragnar Jonasson.
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Ari Thor, jeune apprenti policier à Reykjavik, accepte un poste au nord de l'Islande, dans une petite ville isolée où jamais rien ne se passe, où personne ne ferme sa porte à clé.
On l'attendait ! Un homme âgé, écrivain célèbre pour un seul livre tombe des escaliers dans le théâtre qu'il dirige. Tous les acteurs étaient partis dîner, apparemment...
Meutre ou accident ?
Quelques jours après, Linda, la femme de l'acteur principal, est retrouvée à demi-nue et ensanglantée dans son jardin.
Ari Thor va pouvoir déployer toute sa ruse et établir des liens entre les habitants de la ville afin de faire aboutir l'enquête qui malheureusement pour un des criminels ne sera pas très satisfaisante pour la police et pour nous aussi d'ailleurs mais cela arrive dans la réalité également.
Passionnant, les habitants ont quasiment tous des secrets en lien avec l'histoire et pas des petits.
J'ai lu les critiques du livre sur la lenteur de l'intrigue. Je ne suis pas du tout d'accord mais chaque lecteur a droit à son avis.
En effet, chaque scène est très vivante dans les dialogues, les descriptions pas trop longues mais nécessaires pour ressentir l'ambiance.
Les personnages sont très typés , juste assez nombreux et finement analysés.
Ari Thor est un policier bien sympathique que je me réjouis de retrouver dans "Mörk".
L'écriture est de qualité malgré le chemin parcouru : roman traduit de l'islandais à l'anglais et puis seulement en français. Une prouesse !
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Une fois n'est pas coutume, je vais être très brève !

J'aime bien les polars islandais, notamment Arnaldur Indridason, et son flic qui marche un peu au ralenti, mais la plupart du temps avec une énigme intéressante, ou un contexte historique ou politique particulier et peut-être aussi parce que ce pays me fascine…

Donc, je me suis dit, pourquoi ne pas tenter l'aventure avec le petit nouveau : Ragnar Jónasson (découvert, je cite, par l'agent d'Henning Mankell !) et bien je n'ai pas été déçue du voyage…

Une histoire improbable à Siglufjördur, une ville où il ne se passe jamais rien d'habitude et là, bizarrement Ari Thór, un jeune homme frais émoulu de son école de police, qui a tenté d'abord des études, de philo, puis la théologie, fait son apparition et… deux morts suspectes…

C'est lent, les personnages sont peu crédibles, leur psychologie réduite au minium, (même les histoires d'amour ou de couple). En prime, il neige toute la journée, et l'auteur insiste lourdement, pour un peu on compterait les flocons, ce qui plombe encore plus l'ambiance.

Bref, je me suis ennuyée car l'intrigue ne commence à s'animer un peu qu'aux alentours de la 250ème page (je n'ai pas compté en fait…) alors qu'il y en a 335 en tout, et je me suis même endormie sur le livre, un comble pour un polar.

J'ai terminé ce roman quand même pour ne pas avoir de regrets mais je ne continuerai sûrement pas à suivre cet auteur…

Sur la quatrième de couverture on peut lire cette appréciation de l'Express qui me laisse rêveuse : « Ragnar Jónasson s'octroie une jolie place derrière Arnaldur Indridason et Yrsa Sigurdardóttir », et pourquoi ne pas parler de révélation pendant qu'on y est…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Un roman à la sauce Agatha Christie avec un rythme islandais ou l'auteur décortique chaque personnage au fil des passages. L'histoire ce passe au nord de l'Islande petite ville ou tout le monde se connait. L'enquêteur en herbe venu du sud va au fil du temps faire connaissance de chacun des villageois et nous entraîner dans une enquête relativement complexe ou chaque personnage est relier à l'autre. Un roman que j'ai bien aimé.
Un mot pas courant au quotidien (page 49) rassérénant définition réconfortant.
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L'histoire se déroule en Islande, où l'on va faire la connaissance de Ari Thor, un jeune policier qui vient juste de sortir de l'école de police.
Il vit à Reykjavik avec Kristin, étudiante en médecine. Une opportunité va lui être proposée de prendre un poste à Siglufjördur, une ville située tout au nord de l'Islande. Sans réfléchir, il va accepter cette proposition. Par contre, Kristin refusera de le suivre.
Ari Thor arrive à Siglufjördur, petite ville située tout au nord de l'Islande, bordée d'un côté par un fjord et de l'autre par la montagne, isolée l'hiver par la neige qui tombe sans arrêt. Un lieu où tout le monde se connaît et où il ne se passe jamais rien. Les portes restent ouvertes.
Bien sûr, dès son arrivée, le policier va être confronté à la mort suspecte d'un écrivain, suivi de la mort d'une femme retrouvée dans son jardin.
Pour sa première enquête, Ari Thor tentera de faire ses preuves surtout dans cette petite ville où il sera toujours considéré comme un étranger. Il découvrira que beaucoup d'habitants cachent des secrets.
J'ai beaucoup aimé cet atmosphère de neige, de silence, là où le soleil ne se lève pas et où la nuit persiste. Un véritable dépaysement.
Un récit qui prend son temps, qui pose bien tous les éléments comme les paysages et les personnages. Tout y est bien décrit.
Le personnage de Ari Thor est attachant par sa sensibilité et son hésitation entre son amour pour Kristin et celui commençant avec la jeune Ugla.
Un livre qui m'a fait voyager et qui m'a donné envie de poursuivre la découverte de cet auteur.
Ce livre valide l'Islande pour le mois d'octobre, pour le Challenge #Polar autour du Monde, organisé par @triple_l_de_mag.
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