Sótt

Une épidémie va conduire la ville de Siglufjördur à se confiner et Ari Thór va se retrouver à veiller sur la ville, seul au post de police. Pendant ses heures de garde, il va se pencher sur une vieille enquête, où une jeune femme a été retrouvé morte et dont les conclusions indiquent que cette jeune femme s'est suicidée.

Nous retrouvons Ari Thór dans ce troisième tome de la saga Dark Island. Nous retrouvons également Isrún, la journaliste rencontrée dans le précédent tome. J'ai retrouvé le style de Jónasson dans ce tome que j'apprécie particulièrement. Nous suivons plusieurs personnages, à des endroits et moments différents, pour qu'à la fin tout se recoupe, et que l'enquête aboutisse. Toujours ce décor islandais, très particulier, avec la ville de SIglufjördur, coincée dans les montagnes. Un roman où il n'y a pas de grand coup d'éclat, mais qui nous surprend malgré tout. J'ai découvert cette auteur cette année, et je compte bien lire la suite de cette série.

Une série policière qui nous vient d'Islande.
Et s'il s'agit du quatrième tome publié par la maison d'édition, il est à noter qu'elle les sort dans le désordre, ce qui hérisse la lectrice que je suis …
Ari Thor commence à peine à se faire au climat extrêmement rigoureux de Siglufjördur, quand une épidémie de fièvre oblige tous les habitants de la ville à se calfeutrer chez eux , à limiter leurs déplacements afin de ne pas répandre le "Scott"... Claustrophobie, isolement , froid, neige et cold case au menu pour ce jeune inspecteur… Il sera aidé par Isrun , la journaliste aux dents longues…
Trois enquêtes et beaucoup de personnages viendront réchauffer ce tome.
Ragnar Jonasson manie à merveille l'art de nous dépayser, il nous plonge avec délectation dans le froid, l'obscurité.
Je pense que cet auteur peut être un bon tremplin pour rentrer dans le monde merveilleux des auteurs nordiques. Par rapport à ses confrères, il dilue un peu… Un cran en dessous Mankell, Läckberg, ou Indridason au niveau anxiété, suspens, ou qualité d'écriture, mais tout aussi plaisant.

Challenge Mauvais Genres 2018/19.

Alors que Siglufjördur se retrouve en quarantaine après une épidémie, notre très jeune Ari Thór va trouver à s'occuper en rouvrant un cold case de plus de cinquante ans de la ville : une jeune femme partie vivre avec sa famille dans un fjord totalement perdu va trouver la mort. Véritable suicide ou meurtre ? Une photo de la famille avec un total inconnu va relancer l'enquête.

Quel plaisir de retrouver Siglufjördur ! Ragnar Jónasson a un véritable talent pour nous immerger dans cette ambiance si particulière de petite ville d'Islande où tout le monde se connaît et où le secret est difficile à cacher. L'auteur sait parfaitement manier les multiples intrigues et on ne se perd pas à la lecture. Tout en prenant son temps, l'auteur nous met face à une intrigue policière crédible et passionnante avec une résolution étonnante ! Que demander de plus ?

Ari Thόr est confiné à Siglufjödur suite à une mystérieuse épidémie venue d'Afrique…Interdit de quitter la ville, la police est chargée de surveiller la population en quarantaine…Quand surgit dans son bureau un certain Hédinn et une affaire remontant aux années 50…Alors que les parents de ce dernier avaient choisi de s'installer avec son oncle et sa tante dans une ferme isolée nichée dans le fjord d'Hédinsfjördur aujourd'hui inhabité. Une photo de lui bébé dans les bras d'un jeune homme que personne ne semble connaître, entre sa mère Gudfinna et la soeur de cette dernière, Jόrunn, qui devait mourir empoisonnée peu de temps après, vient faire resurgir le doute. L'enquête avait conclu au suicide.

Il va se trouver secondé de manière inattendue par une jeune journaliste de Reykjavik, Isrύn, qui l'a contacté pour faire un reportage sur l'épidémie…Elle-même a fort à faire, un enfant venant d'être enlevé en pleine ville et le fils d'un homme politique assassiné alors qu'il se rendait à un rendez-vous qui s'est avéré être un guet-apens. Sans compter que les deux affaires semblent étrangement liées…à celle d'une jeune femme sauvagement attaquée à son domicile deux ans auparavant… Et qui vient de mourir. Décidément la vie en Islande n'est pas aussi paisible, le climat mis à part, qu'on pourrait le penser !

Ravie de retrouver notre jeune policier de retour à Siglufjördur, cerné cette fois non pas par la neige mais par l'angoisse de la contagion d'une maladie mortelle. Ses relations avec Kristin, son ex petite amie s'améliorent et la place de son chef se libère…La résolution du cold case lui permet d'échapper à la chape de plomb tombée sur la ville et d'aller affronter les fantômes d'une autre époque…On est happé jusqu'au bout ! Et à nouveau sous le charme de ces policiers du grand Nord…

Une intrigue islandaise tissée de plusieurs fils

Dans une bourgade isolée de la côte, un visiteur a apporté une fièvre hémorragique. le village est mis en quarantaine. Les habitants restent chez eux, les criminels aussi, et pour occuper son temps, le policier se penche sur une affaire qui remonte aux années cinquante.

Pendant ce temps, à Reykjavik, un bébé est kidnappé et un musicien est écrasé par un chauffard. Une journaliste suit l'affaire et aide aussi le policier dans ses recherches.

Un polar honnête, qui se lit facilement, un roman qui ne passera pas à l'histoire, mais une agréable occasion de se balader en Islande.

Siglufjördur, l'extrême nord de l'Islande. Une épidémie de fièvre hémorragique y sévit après le séjour d'un riche Français qui revenait d'Afrique.
Les habitants sont mis en quarantaine... (sujet malheureusement d'actualité!!).
Ari Thor est confronté à un "cold case" qui resurgit, cinquante ans après.

En 1955, un couple aisé, Gudfinna et Gudmundur, vivant à Siglufjördur, décide de s'installer à Hédinsfjördur pour redonner vie à ce fjord isolé et particulièrement difficile d'accès. Jórunn, la soeur de Gudfinna et Maríus, son mari, qui habitent Siglufjördur, les y rejoignent. Fin 1956, Maríus prend une photo de groupe où l'on voit un jeune homme tenir un bébé, probablement Hédinn, le même Hédinn qui demande à Ari Thor d'enquêter sur la mort de sa tante Jórunn, décédée à l'époque dans des circonstances peu claires (elle aurait absorbé par mégarde de la mort aux rats..)

Parallèlement à cette enquête, la jeune journaliste Isrún, que l'on a rencontrée dans le précédent volet "Nátt", va devoir enquêter sur la mort accidentelle d'un fils d'une ex-personnalité politique et l'enlèvement d'un enfant.
Ces deux dernières enquêtes seront menées à Reykjavik.
La journaliste va aider Ari Thor dans l'affaire de Hédinsfj ôrdur et fera le lien entre les trois enquêtes.

Le livre est mené à un rythme entraînant, les personnages sont toujours très attachants: on voit Ari Thor et ses relations difficiles avec Kristin. Isrún reparlera de sa maladie génétique, découverte dans le volume précédent.

Ragnar Jónasson arrive à créer une sensation d'isolement qui nous obsède et on arrive à partager la vie de ces Islandais du Nord pris dans une Nature particulièrement âpre.
Isolement d'autant plus poignant avec la quarantaine que doivent subir les habitants de la petite ville du Nord du pays.
Dans ce livre Ragnar Jónasson rend hommage à ses grands-parents; son grand-père, Ragnar aussi, qui publiait des livres sur l'histoire de Siglufjördur et sa grand-mère qui publiait des histoires folkloriques.
Sótt est le quatrième volet traduit en français de la série mettant en scène Ari Thor. le titre original "Rof", signifiant "rupture" en islandais n'est pas celui qui a été retenu par les éditeurs de la traduction en français. "Sótt" veut dire "fièvre" en islandais, effectivement il est question d'une épidémie dans ce livre. Une des bizarreries de l'édition...

Lors du dernier Masse Critique, j'ai été heureuse de voir qu'un autre roman de Ragnar Jónasson été proposé. J'ai croisé les doigts très fort pour être sélectionnée et ça a été le cas ! J'ai déjà lu deux romans de l'auteur islandais et je suis toujours charmée par ses histoires qui sont des thrillers à échelle humaine, si je puis dire. Avec Sott, je n'ai pas été déçue non plus.

J'adore déjà le découpage des romans de Ragnar Jónasson. Plusieurs histoires se déroulent en parallèle à chaque fois et elles finissent par se recouper. Ce sont des petits indices qui accompagnent l'intrigue dans laquelle Ari nous emmène. Mais ici, il y a un petit changement. Ari n'est pas le seul à mener l'enquête. Il est « accompagné » par Isrun, une journaliste travaillant à Reykjavik et les deux vont former une équipe sur l'enquête du policier, tandis que la reporter mène, de son côté, une autre investigation. Nous sommes donc gâtés avec deux mystères à résoudre.

Ce changement de dynamique était plutôt sympathique, d'autant plus que j'ai apprécié le personnage d'Isrun. J'espère qu'elle réapparaitra à un moment donné, d'ailleurs. Exploiter les relations entre forces de l'ordre et journalistes est quelque chose de peu courant en fin de compte, alors qu'elle existe bel et bien. Qui plus est, le duo fonctionne très bien, d'autant plus qu'Isrun est quelqu'un d'intègre et qui a une morale.

Les fameuses enquêtes m'ont aussi beaucoup plu. Il y a toujours ce rapport à la famille et aux relations entre les personnes qui prédominent. Pas de côté extraordinaire et c'est sûrement ce qui fonctionne le mieux. Cela pourrait arriver, cela arrive. Je ne dis pas que les autres thrillers n'ont pas le même rendu, mais parfois en les lisant, j'ai l'impression de voir une série télévisuelle, si vous voyez ce que je veux dire. Ici, la psychologie est très humaine, ajoutée à ce côté communauté isolée où tout le monde se connait, avec des sujets de la vie de tous les jours.

J'ai aussi eu une connexion plus forte avec ce tome-là. J'ai eu la chance de partir en Islande cet été, et j'avoue que visiter le pays, voir la culture et les habitants font qu'il y a eu plus de résonnance entre moi et ma lecture. Je ne pensais pas forcément que cela arriverait mais ça a été le cas, et c'était plus que chouette.

Un tome qui est toujours aussi prenant. L'auteur choisit de ne pas faire dans le spectaculaire, préférant traiter des sujets plus « humains » et familiaux avec une dose de psychologie toujours aussi bien gérée. J'ai hâte de pouvoir lire le prochain.

Pour finit un petit mot concernant la parution des différents tomes de la saga… Je sais qu'en France, c'est monnaie courante avec les séries télévisuelles, je ne savais pas que cela s'appliquait aussi aux romans… Et dieu que c'est chiant… Franchement, le lecteur est perdu… On revoit certains personnages qui sont morts, la situation du héros revient en arrière… Mais quel est l'intérêt ?

Décidément, j'ai vraiment ma période voyage anticipé en Islande puisqu'en ce moment mes lectures font la part belle à ce pays. Après avoir terminé La rivière noire d'Arnaldur Indridasson, je suis retourné très rapidement dans ce pays au charme si particulier par le biais d'un autre auteur, Ragnar Jonasson.
Sott est le troisième livre que je lis de cet auteur, après Snorj et Natt. Heureusement que les critiques des babelionautes m'ont permis de lire les tomes de cette série au héros récurrent dans le bon ordre.
Nous retrouvons l'inspecteur Ari Thor à Siglufjördur. Il commence à trouver ses repères dans cette ville du nord de l'Islande. Alors qu'à ses débuts, il a souffert du confinement lié à l'hiver rigoureux qui règne dans le coin, cette fois ci, Ari Thor et les habitants de la petite ville vont devoir subir une quarantaine d'un autre genre. En effet, un voyageur vient de décéder d'une fièvre hémorragique ( genre Ebola) et la ville se trouve coupée du monde en général et du reste de l'Islande en particulier. C'est dire si les journées de notre enquêteur ne sont pas très remplies.
Il va se pencher sur une ancienne affaire d'empoisonnement qui a eu lieu dans la région, dans un village nommé Hedinsfjördur. Ce village, qui est maintenant abandonné, est complètement enclavé entre la mer et les falaises. Cependant, encore habité par une poignée de personnes il y a quelques dizaines d'années, une mort bien curieuse a eu lieu dans ce lieu on ne peut plus isolé.
Meurtre, accident ou suicide ? Ari Thor va partir avec fort peu d'éléments pour résoudre cette énigme.
Il va être secondé par Isrun, la journaliste que nous avons déjà croisé dans le tome précédent. Elle se trouve à Reykjavik, mais son aide même à distance va se révéler précieuse. La jeune femme va de plus être amenée à enquêter sur le meurtre d'un ancien junkie qui est accessoirement aussi le fils d'une personnalité politique…
Plusieurs enquêtes qui vont se croiser dans ce livre à l'atmosphère particulière pour mon plus grand plaisir…
Vite le tome suivant !!

Challenge Pyramide IV

Sott est le quatrième thriller de Ragnar JONASSON traduit en français. le fait est archiconnu, l'ordre de parution original de la saga est : Snjor, Mork, Natt, et enfin Sott. Que lecteur français se rassure, les romans peuvent être lus de manière indépendante, même si les prendre dans l'ordre permet de suivre l'évolution des personnages.
Dans ce quatrième tome des enquêtes d'Ari Thor, Siglufjördur est sous la menace d'un mystérieux virus, obligeant la population à se confiner. (Précision importante : le bouquin a été édité en 2018). le jeune policier a pour ordre de veiller à ce que les habitants restent bien enfermés chez eux. Il s'ennuie ferme, et c'est avec un certain entrain qu'il se replonge dans un cold case vieux de 50 ans.
Trois intrigues se mêlent dans ce roman puzzle, dont les pièces s'imbriquent les unes aux autres avec maestria. L'auteur, comme il en a désormais l'habitude, construit patiemment son intrigue et ses personnages sans jamais nous perdre, ni nous lasser. L'ambiance de ce roman relève du huis clos. Ce sentiment d'oppression cher à l'univers de Jonasson, est sûrement aussi dû au fait que ses personnages évoluent dans un milieu fermé, isolés de tout. Ce qui nous immerge encore un peu plus dans cette histoire.
Au final, donc, un très bon moment de lecture.

Voici une des meilleures enquêtes d'Ari Thór parmi les quatre opus déjà lus. La ville de Siglufjördur est mise en quarantaine car deux cas de fièvre hémorragique au diagnostic létal ont été découverts, si bien que l'on parle d'un début possible d'épidémie. Je vous rassure : ce livre a été écrit en 2012, avant l'apparition du Sras-Cov-2. Et notre inspecteur doit s'attaquer à plusieurs dossiers en parallèles. Dans cette atmosphère de huis-clos. Un délice. A nouveau, sans l'once d'un gramme d'hémoglobine. J'ai dévoré.