Vík

J'ai été contente de débuter cette nouvelle histoire en apprenant que Tómas et Ari Thór allaient retravailler ensemble lors d'une nouvelle enquête qui se déroule quelques jours avant Noël.

Alors que la période est propice à la fête, à la bonne humeur et aux chants de Noël, les festivités ne seront pas de mise pour certains. le corps d'une jeune femme est retrouvé en bas d'une falaise à quelques mètres d'un phare. Est-ce un accident, un suicide ou un meurtre ? Un détail troublant va néanmoins interpeller les deux policiers : la mère et la soeur de la victime ont elles aussi trouvé la mort il y a plusieurs dizaines d'années au même endroit. Est-ce une simple coïncidence ou est-ce que la vérité est beaucoup macabre ? En se lançant dans cette enquête, les fantômes du passé pourraient bien reprendre vie…

Après avoir lu les anciens tomes de la série consacrée aux enquêtes de Siglufjördur, j'ai été contente de me plonger dans Vík que j'ai préféré aux autres. J'ai trouvé ce huis-clos assez intéressant et je me suis moi aussi prise au jeu de cette investigation pour finalement me rendre compte que j'avais lu cette histoire en seulement une demi-journée. J'ai aussi eu une préférence pour cet ouvrage car j'ai trouvé que le personnage d'Ari Thór s'ouvrait un peu plus et qu'il me paraissait plus sympathique et agréable que dans les précédents tomes.

Si vous aimez la plume de Ragnar Jónasson, vous vous régalerez vous aussi avec cette lecture où le froid et la neige seront au rendez-vous.

Tout au Nord de l'Islande, alors que les festivités de noël se préparent ... une femme est retrouvée morte au pied d'une falaise, là même où sa mère et sa soeur sont mortes des années auparavant.

Ce roman, d'un auteur que je découvre, propose un récit assez prenant et d'une très grande sobriété. Pas de cavalcade ni de fusillade, mais des pièces qui s'assemblent progressivement au fur et à mesure de l'enquête menée par Ari Thór et Tomás, dans une atmosphère à la fois glaciale et ouatée. Et de lourds secrets sont finalement déterrés...

Une histoire qui pourrait avoir été conçue par un ordinateur en mélangeant habilement les "effets" qui ont fait le succès des meilleurs polars. Manquent hélas le style, l'âme, le coeur, la personnalité, l'humour, l'intelligence et même les déchirements d'un véritable être humain. Écrire est un art difficile... mais rédiger est à la portée de tous, y compris de machines bien programmées. Ce livre est, à mes yeux, un ramassis de lieux communs sans la moindre parcelle de vie intérieure. Donc, on s'ennuie. J'ai lu ce livre en diagonale, en suivant uniquement le récit policier, pour au moins connaître la fin (en plus, j'ai très vite soupçonné qui était le meurtrier). Un polars inintéressant, malgré son auteur nordique ! Bien loin de ce que j'appelle littérature. Et pourtant, je suis une amoureuse des auteurs nordiques comme Paasilinna, Riel, Mankell, etc. Mais eux, ils évoluent dans la cour des très grands bien sûr.

D'habitude emballée par les écrits de Jonasson, je ne garderai pas un souvenir intarissable de Vik. Je me suis ennuyée car j'ai trouvé que le roman manquait de rythme et que l'univers d'un huis clos mettant en scène que peu de personnages avait atteint ses limites.

Voilà qui clôture ma série Islandaise pour me replonger un peu dans l'ambiance de ce beau pays.
Hélas je n'ai pas été du tout convaincu par cette enquête en Islande. C'est mou et surtout, je trouve le style vraiment très léger pour un roman publié, particulièrement dans les dialogues. Je ne sais pas si cela est lié à la traduction (j'en doute), mais l'auteur manque vraiment d'imagination pour nous vivre ses dialogues entre les protagonistes. Les réactions ajoutées pour nous préciser qui parle sont souvent inappropriées et cela m'a vraiment dérangé. Les personnages se mettent à crier, à soupirer mais on dirait que ces manifestations ont été ajoutées uniquement pour meubler.
Pourtant il ne s'agit visiblement pas du premier roman de cet auteur et il est donc surprenant que le style ne soit pas meilleur.
J'ai été jusqu'à bout uniquement car ce roman n'est pas très long.