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3,51

sur 534 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comme les libraires Michel, Marie et Nadège, j'ai envie de faire découvrir les livres de Serge à plein de gens.
Comme Domi, j'ai envie de le taquiner, de lui taper dans le dos - mais pas de le tutoyer, respect.
Comme Dora, j'ai envie de lui faire confiance.
Comme Alex j'ai envie de l'appeler Tonton - même si je ne suis pas beaucoup plus jeune que lui.
Comme Mme Meunier, j'ai envie de lui conseiller la prudence.
Comme nombre de ses lecteurs fidèles, j'aime son intelligence pétillante, la pertinence de ses observations, sa sensibilité, son humour à la fois percutant et doux, son sens de l'auto-dérision, son humilité. Et ses dialogues réjouissants, et ses ambiances un peu tristes, et ses intrigues.
Mais de quel Serge je parle, là ? de l'auteur ou du personnage de ce roman ? Ils portent le même prénom et se ressemblent beaucoup. Ils nous parlent ici de livres, d'écrivains, d'écriture, de source d'inspiration, de frontière floue entre réalité et fiction, de lecture, de lecteurs, de salons d'auteurs. Et puis de solitude, d'amour. Ceci autour d'une intrigue policière dans laquelle le narrateur/enquêteur porte un regard tendrement moqueur sur une petite ville de province et ses 'notables'.

Encore un roman de Serge Joncour qui me convainc de son talent et de sa capacité à se renouveler.
Je regrette de ne pas avoir osé l'aborder au Salon de Vannes, plus encore au vu de ses réflexions dans cet ouvrage sur les échanges auteur-lecteur. Je cherche ma phrase d'intro pour la prochaine rencontre...

► EXTRAIT (si ce dialogue vous plaît, vous aimerez ce roman, j'en suis sûre)
« - Vous n'allez tout de même pas faire un livre sur eux ?
- Un livre je ne sais pas, mais m'en inspirer pourquoi pas !
Par prévention Mme Meunier se recula, comme quelqu'un qui sort du champ au moment d'être pris en photo.
- Votre livre, j'espère que vous n'allez pas me mettre dedans, vous n'allez pas me mêler à ça !
- Mais non, ne craignez rien, un auteur ne prend jamais le risque d'utiliser des personnages réels, ou alors il déforme tout, il change les noms, il arrange, enfin on ne reconnaît rien, c'est pas un cambriolage vous savez.
- Oh, mais moi, je ne veux pas qu'on déforme quoi que ce soit ! Je veux simplement ne pas être mêlée à toutes ces histoires, c'est tout... » (p. 206)
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C'était mon premier Joncour, choisi pour la couverture, le titre, la 4em de couverture.... On se transporte dans le personnage, on s'implante dans le décors, on s'impatiente de cette intrigue .....on se délecte des maladresses de son Serge.
Aujourd'hui, je ne sais pas si c'est Joncour ou le Serge du roman qui m'a dédicacé l'écrivain National et son dernier Livre "Repose toi sur moi"...En tous cas, quelles ressemblances !!? :-)
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Je l’avais sous le coude depuis un bon moment déjà, mais curieusement et sans respect de l’ordre d’arrivée, tandis que d’autres ouvrages lui brûlèrent la priorité, un peu comme si un temps s’imposait pour désapprendre l’influence de la dernière retombée littéraire, celle de 2014, je le découvre seulement maintenant. Il m'a plu. Dans ce type d’écriture, ce que j’aime c’est cette aptitude à exprimer des sentiments si authentiques qu’ils se transposent en réalité. L’auteur et les auteurs sont fondus et confondus ensemble dans l’atmosphère rurale d’un petit village du nivernais, (un village que je connais bien ce qui n’enlève rien à ma proximité avec le récit), qui se heurte entre la conservation d’une pratique ancestrale et le passage à la modernité en ce qui concerne le traitement du bois. Conserver la scierie artisanale ou installer la scierie industrielle selon le vœu de Monsieur le maire ? Mais pour trancher sur ce dilemme, il nous faut d’abord nous forger une opinion pour savoir de quoi l’auteur est l’auteur. S’il est frileux ou au contraire, capable de braver la pluie, les us et coutumes des habitants de cette campagne faussement paisible et le regard de la belle Dora.
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Je l'ai évité ce livre, tant que j'ai pu, je savais d'instinct que l'auteur avait le même regard que moi sur la campagne française profonde. Mais Eve l'a lu, a donné son avis et je n'ai pu résister. Je n'ai quand même pas voulu l'acheter me disant que ce n'était pas bien du tout d'avoir un tel témoignage dans sa bibliothèque. Je l'ai réservé à la médiathèque du village. Avant d'ouvrir ce roman je l'ai humé pour voir si l'odeur de foin ressortait, le bon air du dehors et l'air vicié des habitants. Puis je me suis lancé et j'ai savouré cette histoire jusqu'à la dernière ligne, le dernier mot. Tout y est : l'atmosphère inquiétante, les villageois qui donne la conduite à tenir chez eux, presque des ordres pour les gens fréquentables ou non, cette impression d'être surveillé, l'indifférence lors de réunions ou fêtes publiques, les gens ne sont là que pour manger et boire gratuitement, le Maire, personnage tellement prévisible, la scène dans le magasin, rayon vin, est sublime ou pitoyable selon la vision extérieure. Et que dire de Dora, cette presque Néorurale qui vient des pays de l'est, soupçonnée par les habitants de ramasser des tonnes de champignons et de les vendre, Dora, si belle et son champs de cannabis. Bref une belle caricature de la campagne, et, pour une fois, je n'ai pas retrouvé cette sensation d'angoisse, bien au contraire. Merci l'Auteur, je crois que je suis guérie !
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Serge, écrivain, arrive dans une petite ville du centre de la France ou il est invité pour une résidence. Il devra rencontrer la population lors de séances de dédicaces, participer à des rencontres en librairie ou en médiathèque ou animer des atelier d'écriture et publier un feuilleton dans le journal local. C'est avec plaisir qu'il accepte l'invitation, une occasion pour lui de se mettre au vert et de pouvoir écrire tranquillement. Mais en arrivant Serge lit dans le journal un article sur un fait divers venant juste de se produire. Un vieux paysan un original et très riche aurait disparu et un jeune couple de marginaux serait suspecté de son meurtre, le jeune homme étant même incarcéré. Serge est aussitôt attiré, comme happé par le magnétisme dégagé, par le jeune femme, Dora. Il va se mettre contre toute attente, sous le regard réprobateur de la plupart des habitants à enquêter sur cette affaire, à se rapprocher de la jeune femme.


Dans ce roman on découvre les aspects du métier d'écrivain au jour le jour, le rapport de l'auteur aux mots, à la lecture, son rapport aux gens lors de ces rencontre littéraires ou il doit parler de son oeuvre.

"Les autres on les croise toujours de trop loin, c'est pourquoi les livres sont là. Les livres c'est l'antidote à cette distance, au moins dans les livres on accède à ces êtres irrémédiablement manqués dans la vie, ces intangibles auxquels on n'aura jamais parlé , mais qui, pour peu de se plonger dans leur histoire, nous livreront tout de leurs intimes ressorts, lire , c'est se plonger au coeur d'inconnus dont on percevra la plus intime rumination de leur détresse. Lire c'est voir le monde par mille regards, c'est toucher l'autre dans son essentiel secret, c'est la réponse providentielle à ce grand défaut que l'on a de n'être que soi."

Et comme l'auteur nous tombons sous le charme, de la belle, de la magnétique, de l'énigmatique Dora avec qui le narrateur va vivre une histoire d'amour compliquée. Une histoire d'amour née du fait divers et rendu impossible par lui.


"Cette fille me fascinait. D'une certaine façon elle était comme moi, une exilée du réel, une malmenée, sinon qu'elle, elle était allée jusqu'au bout , une héroïne mais pour de vrai, maudite ou adulée, traquée en pleine page dans les journaux et insultée là dans la rue. Oui, cette fille était une héroïne, ça se voyait à sa manière de survoler les choses, à cette élégance de ne même pas entendre les insultes, à sa façon de manoeuvrer sa vieille camionnette comme un hors-bord d'acajou, avec le magnétisme détaché de celles qui invitent à se damner."


L'écrivain national est un roman mais bien plus qu'un roman c'est une sorte d'OVNI littéraire qui mélange les genres En effet on passe de l'autofiction ou roman autobiographique, au roman policier, au thriller politique régional, au roman d'amour. Un superbe roman servi par une plume à la fois tendre, drôle, poétique, parfois féroce mais toujours si juste. Un roman qui m'a "parlé", qui m'a touché au coeur. Des romans tels que le vôtre on en redemande Mr Joncour.


"Vivre c'est accepter de perdre, quitte à en être gorgé de remords, quitte à regretter. Trop souvent j'en suis resté là, à ne pas oser, par manque d'initiative et d'audace. J'ai en moi tout un ballet d'occasions ratées, d'amours non franchies, de sourires jamais atteints. A croire que mon destin m'a été volé par un être qui m'a pris ma place, un usurpateur qui a revêtu mes traits et mes contours, un importun qui aura substitué la peur au courage, l'indolence à la détermination, un être qui au total aura fait de moi l'habitant d'un corps en faux-semblant, un corps jamais plus grand que son ombre."
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Serge est invité par un couple de libraires dans le Morvan pour y séjourner quelques temps.
Il y est présenté en tant qu'écrivain national.
Il doit rencontrer le maire, la population locale, répondre aux questions de ses lecteurs, animer des ateliers d'écriture.
Un fait divers local va attirer toute son attention, il s'agit de la disparition de Commodore, un ancien militaire, devenu maraîcher et grand propriétaire terrien.
Le locataire de la maison voisine est arrêté et Serge tombe amoureux de sa compagne, Dora.
Il se concentre sur cette disparition alors que les habitants attendent de lui un feuilleton qui donne une belle image de la région. Il devrait donc se montrer très consensuel mais il n'en fait qu'à sa tête.
Les réflexions de l'auteur sur le rôle de l'écrivain, ses motivations et ses relations avec son public de lecteurs sont très intéressantes, exprimées de façon très spontanée.
J'ai apprécié son attitude de spectateur, d'observateur devant les scènes qu'on lui donne à vivre dans cette ville où il est reçu.
Serge Joncour fait évoluer ses investigations dans une ambiance de calcul , de complot et de méfiance qui sont malheureusement courantes quand on regarde toute comédie humaine et sociale de plus près.
J'ai beaucoup aimé le portrait qu'il dresse de son écrivain, toujours en retard, crotté en raison de ses recherches autour de la maison du disparu, perdu dans ce milieu où il n'a pas d'attache.
Deuxième livre de Serge Joncour après "Repose-toi sur moi" très bonne lecture pour moi.
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Physique de bûcheron, avec la barbe et la chemise de trappeur qui vont avec, Il arrive dans le Morvan, une contrée austère,. » Pour autant, un lieu calme, parfait, pour une résidence d'écrivain. «C'était même l'idée de départ, prendre du recul », écrit Serge. Idéal en somme, pour s'adonner à cette activité étrange, l'écriture, et nourrir un feuilleton pour le journal régional. « Pas un piège » du tout. Et pourtant.

Le fait-divers n'est jamais loin. Et c'est bien connu, les écrivains adorent les faits-divers. Dans le quotidien du coin, Serge découvre qu'un vieux maraîcher soi-disant riche comme crésus, répondant au nom de Commodore, s'est évaporé : « Un solitaire vivant loin de tout en lisière de la forêt. » Deux jeunes de moins de trente ans sont soupçonnés, des « néo-ruraux », comme on aime bien accoler aujourd'hui, du néo à un peu près tout. Serge est plus qu'impressionné par la photo de Dora, accusée avec Aurélik. Pire, elle l'obsède.

Les quatre semaines de résidence propices à l'écriture vont se transformer en « un cauchemar », et plonger le lecteur qui suit Serge, dans des peurs profondes, ancestrales. Si on l'a dissuadé de trop traîner dans la forêt,

Superbe roman, une prause magnifique, avec des descriptions très précises, très claires des personnages, des lieux mais aussi des sentiments, des émotions.
Avec en plus une intrigue bien construite et une fin des plus inattendue!
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un écrivain, de réputation modeste, est invité à résidence par une commune de la France dite profonde, quelque part à la lisière de la Nièvre et du Morvan.
Honoré d'une telle attention, il va vite découvrir qu'il est la caution d'un Maire qui défend le projet de l'implantation d'une nouvelle scierie. En parallèle, un sombre fait divers agite les alentours et il se trouve que la protagoniste principale ne laisse pas notre écrivain indifférent.
Qu'il a été bon de se plonger dans la prose de Serge Joncour. Riche, dense, appropriée, elle rend chaque personnage plus vrai que dans la réalité, elle donne des couleurs à la forêt qui ne quittent pas l'esprit du lecteur, elle fouille les âmes des personnages à la limite de l'indécence.
Cette vie de province où tout se sait, où les enjeux de survie sont souvent bien éloignés des enjeux nationaux, où il est de mauvais goût de ne pas appartenir à la Terre, laisse perplexe notre écrivain qui, tout bonhomme qu'il soit, est ahuri du manque de liberté dont il est finalement victime, soumis à la vigilance silencieuse des habitants de la petite ville qui l'accueille.
Ce roman apporte également de belles réflexions sur la condition de l'écrivain, sur ce que signifie « écrire ». Sans oublier l'amour sans lequel tout serait vain.
Un vrai régal
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un roman lucide et ironique sur la vie provinciale mené de main de maître avec une belle énergie. C'est réaliste, sans concession. Plusieurs thèmes y sont traités : le rapport écrivain/lecteurs (beaucoup de dérision et d'humilité de la part de Joncourt qui se met en scène dans son propre rôle - ça sent le vécu !). les manoeuvres politicardes des notables, les travers de l'espèce humaine y sont soulignés également ( espionnage, colportage de ragots), la méfiance vis à vis des néo-ruraux et leur vie marginale, la lutte entre industriels et écolos ... et le point de départ : l'enquête de l'auteur autour d'un fait divers qui va le mener vers une histoire d'amour. C'est bien écrit, rythmé, accessible à tous les publics, on ne s'ennuie pas un seul instant.
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Parution en poche de L'écrivain national de Serge Joncour, J'ai lu, 8€
pour ceux qui auraient manqué
cet excellent roman gigogne , coup de coeur de la rentrée 2014.

Prix des Deux Magots 2015

Serge joncour, à l'imagination fertile, nous offre trois histoires en une, d'où un triple intérêt : une comédie policière, pimentée par une love story improbable, une réflexion sur le rôle de l'écrivain dans la société et sa façon d' entrelacer réalité et fiction.

Au coeur du Morvan, un fait divers dans le journal local intrigue Serge, auteur en résidence dans une petite ville de la France profonde. Tel un détective, il enquête pour éclaircir la disparition, sans traces, de ce riche octogénaire. Pour ses investigations, il s'aventure dans la forêt. Suspense.
La photo de Dora, impliquée, le fascine. Il en tombe amoureux. Suspense.
Car Dora, belle brune magnétique, ne vampirise pas seulement le protagoniste, elle piège aussi le lecteur comme l'épeire dans sa toile. Voilà, « notre écrivain national », en proie à des atermoiements, écartelé entre l'oublier ou la revoir. Suspense.
Quant à Aurélik, le suspect, compagnon de Dora, aurait-il un lien avec le disparu ?

Dans la lignée des « nature writers », Serge Joncour nous immerge dans un monde végétal, forestier mystérieux, comme « un mandala ». D'abord « environnement allié », puis anxiogène. Angoisse exacerbée par la météo au diapason de la tourmente. L'auteur évoque les conflits d'intérêt autour de l'avenir du bois.
Deux camps s'affrontent, ceux qui veulent sauvegarder ce patrimoine forestier et ceux pour qui le bois, c'est l'avenir. « La forêt, c'est de l'or qui pousse en dormant ».
Récit ancré dans l'actualité, sorte de thriller écologique.


On rit, on pédale en tandem, on s'oxygène, on sillonne la campagne, on s'égare ans la forêt, on dérape, on s'embourbe, on palpite, on s'émerveille, on tremble, confronté à la violence. On vit tout intensément. On lit ce roman comme un film qui se déroulerait au fil des pages. Mieux qu'un film. Serge Joncour, dans un de ses tweets,
nous fait remarquer qu' « un livre, c'est le film, les décors et tous les personnages avec soi ». L'oeil du lecteur moissonne une pléthore d 'images (« un mikado de bûches anarchiques ». Son oreille capte une multitude de bruits ( « de succion », « tonitruants » à la scierie, « craquements » en forêt, «  brassées de paroles » au marché, martèlement de la pluie, « ruissellement de musique ».
On glane des formules justes, frôlant l'aphorisme : «  Toute perte est la promesse d'un bienfait à venir ». « Vivre, c'est être le maître de son feuilleton ».
Près de 400 pages drôles, ensorceleuses, malicieuses, rendent le héros attachant.

En filigrane, l'auteur radiographie la vie en province, un monde rural aux prises avec les grandes mutations. Il épingle les dérives de la presse, les failles judiciaires.
Il met en exergue le trio écrivain/libraire/lecteur et décrypte leurs liens.
L'auteur narre avec brio les tribulations de son héros, dévoilant les coulisses du métier d'écrivain, qui n'est pas toujours un long fleuve tranquille.

Il décline une vibrante apologie de la lecture. Lire, n'est-ce-pas l'occasion de croiser « ces êtres irrémédiablement manqués dans la vie », n'est-ce-pas « voir le monde par mille regards, c'est toucher l'autre dans son essentiel secret...».
Pour l'auteur : « Un roman n'a pas à dire la vérité, il peut bien plus que cela ».

Serge Joncour signe une fascinante et captivante intrigue, qui tient en haleine jusqu'à la dernière page, prodigieusement bien construite, avec des secrets bien gardés, ses situations cocasses et un rebondissement imparable. Un passionnant livre gigogne, empreint de mystère, à l'atmosphère « chabrolienne » parfois oppressante, traversé d'effluves d'ambre et patchouli, émaillé de fulgurances. Suspense et humour au rendez-vous. En trois mots : irrésistible, jubilatoire, magistral.

Joncourissime
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Les événements du roman se déroulent entre 1976 et 1999

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