AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de llyza


llyza
02 février 2014
Je n'avais pas le souvenir d'avoir autant mal aux joues quand je lis un Charley Davidson… parce que bon sang, qu'est-ce que j'ai sourie et rigolé pendant ma lecture ! Notre héroïne a un humour bien spécial, elle semble tout prendre à la légère mais elle ne dupe personne (ni sa famille, ni ses amis), on sait qu'il ne s'agit que de subterfuges pour changer de sujets ou pour dédramatiser certaines situations délicates.

Elle ne ressemble à personne d'autre, c'est une des grandes qualités de cette saga. Non ce n'est pas pour Reyes, le mâle sexy et insaisissable ou pour sa relation hot qui fait mouiller les petites culottes ! Charley est un personnage ultra attachant et super touchant malgré la force de ce qu'elle est — la faucheuse, le portail qui fait traverser les âmes.

On pourrait retirer Reyes de l'histoire, qu'elle tient toujours la route et ne perd pas de son charme. (Pardon aux fans !) Leur relation commençait à pêcher sévère, j'avais un désamour total pour lui car il ne faisait pas le poids face à elle et leur histoire n'était que physique. Il n'y avait pas de profondeur ni de subtilité dans leurs échanges, au bout d'un moment on veut voir une évolution, plus que du cul car c'est bien joli tout ce frotti-frotta mais où sont les sentiments ? Il faudra donc attendre ce tome pour voir quelque chose de nouveau dans la personnalité de Reyes, que je n'aurais jamais pensé possible. EN-FIN ! (Et quelle fin…)

Chaque tome est l'occasion pour son auteure de se surpasser et de proposer quelque chose de nouveau, ce qui n'est pas forcément évident sachant que Charley est une détective et qu'on peut vite tourner en rond avec ce genre d'enquêtes policières. Mais Darynda Jones manie plutôt bien les intrigues et sait nous mener en bateau comme une chef (rappelez-vous du tome 4), elle n'a plus rien à prouver de ce côté-là. Ici, nous avons plusieurs mystères qui s'emmêlent pour ensuite se résoudre assez rapidement, mais en passant par la case : jevousfaiscroirequemaisenfaitecestpascequoncroit, on commence à avoir l'habitude.

La fin et la résolution de l'enquête ont été un peu précipitées alors que le milieu du roman voit quelques petites longueurs en comparaison qui auraient pu être écourtées et mises dans ces dernières pages. Même si je peux comprendre l'intérêt de ce choix, elle permet de donner un sentiment d'accélération et de surprise. Comme s'il fallait relire quelques passages pour bien comprendre que tout ce qu'on lit est bien en train d'arriver.

Charley Davidson est une saga qui tient le rythme et le niveau tomes après tomes, qui nous offre de nombreux fous rires mais aussi de beaux sentiments grâce à tous ces personnages secondaires que l'on croise depuis le début. A chaque fois, c'est l'occasion d'en apprendre encore un peu plus sur notre faucheuse préférée, sur tout ce qui l'entoure et ce qui l'attend pour la suite. Vivement le tome 6, en attendant on pourra se faire plaisir avec les deux nouvelles sorties en fin d'année (5.5 Shimmer et 5.6 Glow, le POV de Reyes).
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}