Je n'écrirai jamais mes mémoires

Grace Jones, célebrité internationale, icone du disco.
Enfin, c'est ce qu'elle dit, parcque moi, avant de recevoir son autobiographie via la masse critique, je n'en avais jamais entendu parlé.

J'ai donc commencé la lecture sans savoir à quoi m'attendre, je me suis laissée entrainée dans ses différents univers avec plaisir, il y a certes quelques longueurs mais rien de terriblement assommant.

C'est une excellente découverte, j'ai beaucoup voyagé, j'ai découvert la Jamaique, le milieu puritain, le monde trash de la drogue et du sexe, le disco, le cinéma, l'art avec un grand A, j'ai fait la connaissance d'Andy Warhol, de Jean-Paul Goude et plein d'autres encore.
Bref, toute une époque, un monde qui gravite autour de cette mystérieuse et spéctaculaire Grace Jones.

Je suis arrivée à la fin du livre en ayant un sentiment très partagé . A certains moments, elle me parait insuportable, une "diva" prétencieuse et capricieuse, à d'autres moments, j'ai le sentiment qu'elle est totalement paumée et flippée.
Je viens de parcourir quasi 600 pages de la plus grande intimité de Grace et je me pose encore la question Mais qui est donc Grace Jones, la vrai de vrai, celle qui se cache derrière "une image" et ce désir de puissance ?
Une chose est certaine, folie et extravagance sont les maitres mots de cet ouvrage.
A découvrir sans tarder.

Grace Jones... (presque) chacun a une image, une chanson, une sensation qui lui est liée. Sa voix dans le Frantic de Polanski, ses rôles au cinéma (James Bond, Conan le Desructeur) ou pour moi, d'une manière bien plus triviale, c'est cette vieille pub pour la CX de Citroën, réalisée par son pygmalion Jean-Paul Goude. Mais à la lecture du livre, la sculpturale artiste se révèle sous un jour nouveau, bien plus sensible que ses excès en tous genres voudraient bien le faire croire. De son enfance difficile en Jamaïque, en passant par son ascension dans le New-York interlope des années 70/80 ou encore dans les révélations mi cocasses mi troublantes sur sa vie privée, livrées sans filtre, se révèle une personnalité complexe, torturée mais toujours entière et fascinante. On en sort bousculé, charmé, tout simplement ravi par tant d'honnêteté.
Comme toujours, dans le cadre de Masse Critique, un grand merci à Babelio. Que vive la lecture et les lecteurs.

Grace Jones est un personnage atypique et excentrique, emprunt d'une liberté artistique débordante. le récit de ses mémoires débute en Jamaïque, enfant élevée loin de ses parents dans un climat austère et rigide régit par l'église pentecôtiste. Une ambiance difficile renforcée par la présence d'un tuteur dénué d'affection à la correction facile. Carcan trop lourd pour une petite fille, qu'elle brisera ensuite dans un excès de folie.

Ses propos recueillis par Paul Morley ne trahissent pas le personnage, on entendrait presque la voix grave de Grace Jones nous raconter son histoire. Elle nous emmène au travers de ses nombreuses vies dans différents décors tels l'influence anglaise sur sa Jamaïque natale, le New York des années 1970 avec un Times Square aux antipodes de celui que l'on connait, une capitale française à son apogée, la libération sexuelle et ses débordements, l'histoire du disco… Il y a tout de même beaucoup de répétitions qui font que l'on pourrait lire les chapitres dans le désordre sans être perdu.

Une lecture pleines d'anecdotes croustillantes avec en guests stars Helmut Newton, Andy Warhol, Jerry Hall, Issey Miyake, Dolph Lundgren, Jean Paul Goude, Keith Haring, Michael Jackson, Lauren Bacall… On entre dans le Studio 54 et la Factory, on chante avec Pavarotti, on flirte avec Mick Jagger et on est habillé par Yves Saint Laurent. Un monde et une époque aussi extravagants que fascinants où l'on prend plaisir à se perdre aux bras de Grace Jones.
Lien : https://melasc.wordpress.com..

Plus de 500 pages partant dans tous les sens, parfois remarquablement bien écrites, d'une verve et d'une fraicheur stimulantes. Transporté ou diverti, choqué ou bouleversé, éclairé ou perdu à la lecture de ces mémoires rédigées avec une grande sincérité, on peut aussi être surpris de rire aux éclats. Grace Jones est sans aucun doute une personne extraordinaire à laquelle je souhaite une très longue vie pour notre plus grand bonheur.

Un livre intéressant dans lequel la danseuse, chanteuse, meneuse de revue se dévoile davantage en nous faisant découvrir sa vie quotidienne d'actrice et toutes les embûches auxquelles elle a été confrontée. Elle raconte également son enfance difficile et sans véritable amour jusqu'à ses dix ans et comment cette éducation rigoriste lui a permis d'affronter la vie, de mener sa carrière tout en imposant ses choix et sa vision du métier.
Cette autobiographie révèle un personnage très intéressant et qui parle franchement.