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EAN : 9782702440254
252 pages
Le Masque (04/02/2015)
3.36/5   22 notes
Résumé :
L'homme qui tue les gens - l'innukaknaaluk en inupiat, la langue parlée par la communauté esquimau du Nord de l'Alaska - c'est le méchant.
Dans le paisible bourg de Chuchki, la police ne règle généralement que des histoires de bagarres à la sortie du bar du coin, où les autochtones un peu désoeuvrés sont bien trop alcoolisés. Il faut dire que c'est difficile pour ces tribus de pêcheurs de s'adapter à la vie moderne, à l'américaine. Alcool, chômage, obésité, e... >Voir plus
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À Chuchki, la vie est glaciale et simple. Certes les hommes du coin aiment boire un peu trop, les femmes ne sont pas trop frileuses et aiment la compagnie, les jeunes ont tendance à se suicider, le taux de chômage y est conséquent et les températures y sont glaciales. Bref, pas la carte postale rêvée même pour le père Noël... ❄️
Alors quand le corps d'un homme est retrouvé près du bar du coin (Dreamland, sans jeu de mots 😙 ) avec une balle dans la pomme d'adam, seul le State Trooper, Nathan Active trouve cela bizarre. Et quand un nouveau cadavre est retrouvé au milieu de nulle part tué de la même façon, personne ne semble ciller ou trouver cela étrange sauf... Nathan Active (qui porte bien son nom d'ailleurs 😙). Pour les habitants du coin, il est juste question de suicide et de malédiction...
Contre vents et marées ou plutôt froid et humidité 🌬, Nathan Active décide de mener l'enquête, bien décidée à faire la lumière sur ses meurtres.


Livre qui trainait depuis un moment sur mon étagère et qui franchement au final aurait pu y rester. J'ai trouvé l'ensemble du récit superficiel. Les personnages sont sans saveur, tous présentés comme des êtres soumis et peu regardant sur les choses ; la culture esquimau est évoquée via le vocabulaire et les expressions utilisées par l'auteur, mais cela manque cruellement de vitalité et l'enquête est...non pas ennuyeuse, mais attendue avec une fin franchement des plus idiote à mon sens.


Quand je me suis lancé dans la lecture de ce livre, je m'attendais à être dépaysée et découvrir un peu de la culture esquimaude. Au final, je reste sur une image négative d'alcoolique, peu instruit, soumis, et aimant se suicider. Un peu réducteur me direz-vous .. Et vous auriez raison ! C'est malheureusement le portrait dépeint par l'auteur. Encore, si l Stan Jones avait poussé plus loin en expliquant les raisons de cet état de fait, cela aurait été vraiment plus passionnant comme l'arrivée des blancs et leur manière de les rendre inférieure à eux par l'alcool et l'instruction. Tout ceci est malheureusement évoqué subrepticement. J'aurai apprécié une image moins triviale et plus objective concernant ce peuple.


Côté intrigue... je ne sais pas quoi penser. Certes, le roman n'est pas déplaisant à la lecture, mais j'en ressors avec le sentiment d'avoir été berné. Entre l'enquête policière qui n'en est pas une, les magouilles politiques, les intérêts de grands groupes, vous comprenez rapidement où l'auteur tente de vous conduire.
Encore, si cela avait été présenté avec suspens, le lecteur aurait pu y croire. Mais c'est juste une suite linéaire de faits qui s'achève sur un dénouement irréaliste au possible.


Au final, un roman polaire assez agréable à lire, mais un peu trop simpliste et attendu voire naïve.🌬
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J'ai été attirée par ce livre à cause du titre , ou plus exactement à cause du "les " : L'homme qui tue LES gens, ce n'est pas pareil que l'homme qui tue DES gens ... forcément , ça intrigue .
C'est toute l'ambivalence de ce roman parce que , de "l'homme-qui-tue-les gens" (l' innukaknaalu), , l'auteur n'en fait pas le personnage principal, il n'en fait pas non plus la menace ou le thème principal .
Si vous "venez "à ce livre, vous y viendrez pour le dépaysement , pour le voyage . Vous embarquerez pour le Nord-Ouest de l'Alaska , là où le vent est glacial .
Nathan Active jeune policier esquimau, élevé par des "blancs ", est à cheval sur deux cultures et quand il est envoyé dans la petite ville de Chuchki qui l'a vue naître , il est confronté à ses origines . La misère sociale de cette ville rendrait dépressif n'importe qui sain d'esprit : alcool, bagarres, viols,chômage , ennui, inculture etc... Et quand une vague de suicides frappe la communauté, Nathan refuse de l'attribuer à L'homme-qui-tue-les-gens, car Nathan est un bon policier , de ceux qui n'acceptent aucune compromission ...
Ecologie, misère sociale , racines, sobrièté sont au coeur de ce roman .
J'ai beaucoup aimé le personnage de ce jeune flic, il a du potentiel pour "habiter" une série (le 5° épisode est en route..). Toutes les choses n'ont pas été dites, il reste encore des zones à explorer .
J'ai beaucoup aimé le dépaysement , (avoir froid, manger de la graisse de phoque , être aveuglée par le blanc des cimes enneigées , j'ai adoré !). J'avais déjà lu auparavant un autre roman "Chaleur Blanche qui m'avait davantage marquée et plu , peut-être parce que c'était la première fois qu'un auteur m'amenait dans le grand Nord ...
Si j'ai un bémol à apporter , c'est la rapidité avec laquelle Sam Jones traite certaines scènes . Je pense qu'il n'est pas spécialement à l'aise avec la psychologie des personnages . le coupable avoue rapidement , le personnage de Nathan ignore superbement une jeune collègue et pratiquement quelques pages plus tard , ils se retrouvent gentiment au plumard ... ( Bon je sais qu'on est chez les Esquimaux , qu'il fait froid et qu'ils doivent être pressés de se mettre sous la couette ...)
Mais je chipote ...
Je suivrais la série avec plaisir , mais cette fois-ci en m'équipant : plaid, thé, moufles, bonnet, écharpe , chocolat chaud, couette, chauffage au maximum , achat d'un poêle à bois prévu, installation d'une cheminée , chiens de traineaux , La totale !
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Fruit des nuits trop arrosées d'une trop jeune inupiat, Nathan Native a grandi à Anchorage dans une famille d'adoption blanche. le hasard d'une mutation l'a fait revenir à Chukchi, le village qui l'a vu naître. Là, dans ce coin perdu d'Alaska, il retrouve ses racines, sa mère assagie et mariée et une communauté dont il ne se sent pas membre à part entière. Il faut dire que les villageois ont tendance à traiter le jeune policier de ''nalauqmiiyaaq'', un presque blanc qui ne parle pas leur langue et ne connaît pas leurs coutumes. Occupé seulement par les violences conjugales et les bagarre d'ivrognes, Nathan ne pense qu'à retourner à Anchorage jusqu'au jour où il doit constater deux suicides dans la même semaine. A priori, rien de bien neuf dans cette communauté qui subit la misère, le chômage, un fort taux d'alcoolisme et aussi de suicides. Mais Nathan est septique. Les morts ne semblaient pas malheureux et gagnaient bien leur vie à la Grey Wolf, la mine de cuivre récemment ouverte au village. Ont-ils été victime de l'innukaknaaluk, l'homme qui tue les gens ? Nathan ne voit rien de surnaturel dans ce qu'il croit être des assassinats déguisés. Opiniâtre, il commence son enquête même si, en haut lieu, on lui demande de classer l'affaire.

La mode est au polar ethnique et porté par cette vague, Stan Jones nous emmène au Nord-Ouest de l'Alaska, dans la communauté inupiat. Là-bas comme ailleurs, les indigènes sont voués à la lente érosion de leur culture. Entre traditions et américanisation, les eskimaus sont victimes de la sédentarisation, du chômage et de l'introduction de l'alcool dans leur moeurs. L'exploitation des ressources de la région, ici une mine de cuivre, est une bénédiction pour ces populations trop souvent désoeuvrées mais le cadeau est empoisonné par la recherche du profit à tout prix des multinationales et leur peu de considération pour la préservation de la nature environnante.
Avec son flic partagé entre son désir de fuir et son envie de connaître mieux sa culture, Stan Jones a crée un héros récurrent qu'on a hâte de retrouver dans de nouvelles enquêtes, peut-être un peu plus consistantes. Car dans celle-ci les coupables se mettent à table un peu trop facilement pour maintenir un véritable suspens. Mais l'Alaska et Nathan Native sont suffisamment séduisants pour faire oublier cette petite faiblesse. Une très belle découverte.
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Un roman policier qui se passe en Alaska, voila qui me tentait bien, et je n'ai pas été déçue.
Nathan Active est un jeune policier, né dans la communauté Esquimau, mais qui a été adopté par des blancs. Il est revenu depuis peu dans sa communauté, mais son intégration n'est pas simple car il est considéré par beaucoup comme un « presque blanc ».
La petite ville où il vit et travaille est rongée par les tares de la civilisation : l'alcool, le chômage, l'obésité et les suicides.
Justement, des suicides, il vient d'y en avoir deux nouveaux en une semaine et Nathan se demande si ces décès sont réellement des suicides ou pas.

J'ai beaucoup aimé le fait que des tas de mots de la langue inupiat (langue parlée par les communautés Esquimaux du nord de l'Alaska) soient insérés au récit. Un glossaire est fourni mais on comprend tout à fait le sens des mots dans leur contexte. Les mythes et légendes du Grand Nord sont également abordés de façon judicieuse et très intéressante.
Le contexte économique et social est primordial et crée une ambiance vraiment particulière. Sans compter que les paysages et le climat sont atypiques.
Plusieurs romans font suite à ce premier volume mais ne sont pour le moment pas encore traduits en français, ce qui est dommage, car j'ai aimé découvrir la vie de Nathan Active et j'aurais aimé savoir ce qui lui arrive par la suite.
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L'homme qui tue les gens a été un achat du style "Tiens, ça m'a l'air pas mal!" à sa sortie en poche. Remisé sur une étagère, un peu oublié, le voilà sorti. Et lu.

J'étais contente de partir avec ce roman à la découverte de l'Alaska septentrionale et de ses communautés majoritairement esquimaudes. Pardon, Inupiat qui est le nom que les autochtones de cette région se donnent.
Me voici donc à Chuchki, ville fictive que Stan Jones a créée à l'image de sa ville natale. Maisons en contreplaqué, alcoolisme, violences conjugales et un taux de suicide affolant. Ça laisse perplexe... Nathan Active est un State Trooper d'origine esquimaude mais que sa mère trop jeune et trop accro à la fête (alcoolisée) et aux hommes a abandonné à un couple blanc d'Anchorage. A l'issue de l'école de police, il est affecté - ironie quand tu nous tiens - à Chuchki. Qu'il souhaite quitter par mutation dès que possible. En attendant, surviennent deux suicides dans la même semaine. Même pour ce patelin, ça fait beaucoup. Et la manière chiffonne Nathan. Qui va gratter un peu du coup pour voir si ça ne cache pas autre chose. Des meurtres par exemple. Ou des crimes perpétrés par l'innukaknaaluk, une créature du folklore local dont la signification donne le titre.

S'ensuit une enquête que j'ai trouvée, sinon ennuyeuse, du moins poussive et manquant d'allant. Ce n'est pas que j'attende de l'action à tout va avec flingues qui défouraillent. Mais le style m'a paru pesant, les personnages assez caricaturaux. Quant aux Inupiat, à par le fait qu'ils picolent beaucoup, qu'ils aiment se bagarrer (sous l'emprise de l'alcool), pêcher et chasser, on n'apprend pas grand chose.

Une lecture plutôt décevante donc et je n'aurai pas besoin du vent d'ouest de l'Alaska pour que l'histoire soit emportée loin de mes souvenirs.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
« Fichu temps pour un enterrement ! maugréa Silver. Il doit faire près de moins trente. Loin des records, mais la cérémonie ne devrait pas traîner en longueur.
— Croisons les doigts. » Active mit le contact et alluma le chauffage. L’air qui jaillit était froid, mais un peu moins qu’à l’extérieur. « Comment s’y prend-on pour creuser une tombe après le gel ? s’enquit Active. On allume un feu pour dégeler le sol ou quelque chose du genre ?
— Non, on les creuse avant le gel. »
Active pivota pour dévisager Silver. « Sérieux ? Combien de tombes ?
— Une dizaine, en général.
— Comment prévoir le bon nombre ?
— Je n’en sais rien. Sans doute l’expérience. Qu’est-ce que tu attends ? »
Active embraya. Le Suburban avança et cala presque aussitôt. « Le moteur a besoin de chauffer, dit Active en redémarrant. Et ça n’arrive jamais qu’on se retrouve à court de tombe avant le dégel ?
— Ce que tu peux être morbide ! Oui, parfois elles sont toutes utilisées. Si on changeait de sujet ?
— Et si quelqu’un d’autre meurt ?
— On place le corps dans une fourgonnette à l’arrière de l’hôpital et on prie pour que le sol dégèle avant le cadavre. »
Active réprima un frisson.
« Parfois, il est préférable d’ignorer les détails », soupira Silver.
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— Je n’ai rien pu faire. Il m’a surpris à son campement et m’a attaché à un lit de camp avec mes propres menottes. Je n’ai pu qu’assister à la scène.
— Il vous a menotté à un lit de camp ?
— Sans doute l’aveu le plus humiliant qu’un policier puisse faire devant un jury. Aucun policier d’État n’aurait idée d’inventer une histoire pareille. Regardez, dit Active en relevant sa manche gauche pour montrer le pansement à son poignet. La menotte m’a entaillé la chair quand j’ai tiré le lit de camp pour m’approcher du cadavre de Tom Werner. »
L’avocat observa le bandage. « Je crois bien que c’est la première fois qu’on me soumet un cas de blessure par menotte qui n’a rien de sexuel. » Il relâcha le poignet d’Active, l’air de ne pas en revenir.
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— Je vous présente mes condoléances, monsieur Clinton.
— C’est ma faute, à cause d’un truc qu’est arrivé y a longtemps. T’étais à Anchorage chez tes parents nalauqmiut. »
Active n’était pas surpris que Daniel Clinton en sache autant sur son compte. Depuis son arrivée à Chukchi l’année précédente, la nouvelle s’était vite répandue que le bébé adopté par un couple d’enseignants blancs avait grandi et était revenu comme State trooper. Ceux qui ignoraient son histoire avaient bientôt pu la puiser dans les potins qui coulaient toujours à flots dans les rues du village. « Je crois que j’en ai entendu parler », dit Active pour lui laisser comprendre qu’il n’était pas obligé d’évoquer la malédiction s’il n’en avait pas envie.
« Tu veux du café, monsieur Active ? » Manifestement, il ne souhaitait pas aborder le sujet. Active acquiesça d’un signe de tête et, quand Clinton eut terminé de le servir, il lui demanda si George s’était comporté différemment ces derniers temps. « Non, m’avait l’air d’aller bien. L’a un boulot à la Gray Wolf, il gagne un peu d’argent et s’est acheté une nouvelle motoneige. L’a l’air heureux. Y compte bientôt partir d’ici, se trouver une maison à lui. Je commence à penser que George est tiré d’affaire, mais non. »
La Gray Wolf était une importante mine de cuivre qui avait ouvert l’année précédente, sur le cours d’eau du même nom à cent cinquante kilomètres au nord de Chukchi. GeoNord, une société norvégienne, était chargée de l’exploitation, mais le sol appartenait à la Chuckchi Region Inc, l’association indigène regroupant tous les Inupiat des environs. Les Norvégiens veillaient donc à embaucher beaucoup d’autochtones et avaient aménagé un rythme de travail adapté à une population passionnée de chasse et de pêche : deux semaines à la mine, deux semaines de repos. L’entreprise prenait à sa charge l’aller et retour en avion, ou versait la somme équivalente à ceux qui préféraient rejoindre Gray Wolf en motoneige.
« George venait de rentrer de la mine ?
— Lundi, je crois. L’est passé aux bureaux de GeoNord, un truc à régler pour le boulot. L’a chassé le lapin derrière la lagune, l’a passé du temps chez Emily Hoffman, l’a traîné ici et là. Tu sais comment sont les jeunes. L’a dans l’idée d’aller chasser le caribou, si la glace redevient solide sur la baie de Chukchi après le redoux qu’on a eu.
— Emily Hoffman ? dit Active en notant le nom dans son calepin.
— Sa copine. Je crois bien qu’elle est enceinte. Je me dis qu’ils vont bientôt se marier.
— Savez-vous qui il est passé voir chez GeoNord ?
— Il m’a pas dit. Juste qu’il a un truc à régler. Quand il est revenu, l’a juste dit que c’était bon.
— On a retrouvé une carabine 30-30 à côté de lui. Il en possédait une ?
— J’en ai une dans le kunnichuk. Je peux aller vérifier si qu’elle est là.
— Pas la peine, fit Active. J’ai regardé en arrivant et elle n’est plus là.
— Il a pris la Winchester, se lamenta Clinton de sa voix rauque. C’est avec elle que je lui ai appris à tirer. Je me souviens de la première fois que je l’ai emmené chasser le phoque sur la banquise, murmura-t-il en portant le regard vers la lagune. Un jour de printemps, beau soleil, ciel bleu, pas beaucoup de vent. On est sortis en motoneige, à vingt-cinq, trente kilomètres, là où y a pas mal de trous d’aération faits par les phoques. Je repère une crête de pression près d’un trou qu’a l’air de beaucoup servir et j’installe George pour qu’il attende. C’était encore un petit bonhomme dans sa parka blanche, l’avait huit ou neuf ans, mais il est resté un bon moment sans faire de bruit, à surveiller le trou. Le phoque finit par sortir la tête, et je me dis que George va peut-être tirer trop vite, que le phoque va disparaître dans son trou et que ça sera fichu. Mais George tire pas, il attend. Bientôt, le phoque sort complètement sur la banquise, il jette un coup d’œil à la ronde et il s’endort. C’est là que George tire. Pile dans l’œil, l’animal s’agite même pas, sa tête retombe juste comme s’il dormait. George, il me regarde et il me sort : “Ça y est, je suis un vrai Esquimau ! Hein, papa ?” »
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Il y a longtemps , nous autres Inupiat, étions contraints d'abandonner les vieillards sur la banquise quand les temps étaient trop durs . Il arrivait même qu'un vieux décide lui même que le moment était venu parce qu'il ne pouvait plus apporter sa contribution .
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- Pas bon qu'un jeune homme reste sans femme , insista-t-elle avec entêtement .Ça rend maboule , on se rabat sur les vieilles ou même les chiens ! Avant , autrefois , on n'en faisait pas tout un plat . Un jeune gars et une fille qui veulent être ensemble, y vont dans une tente et ils mettent un bébé en route . C'est tout . De nos jours, les gens réfléchissent trop , font que discuter et ça rend fou .
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