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Critique de Folfaerie


C'est la guerre civile à Bougainville (années 90) qui a inspiré ce curieux roman croisé sur un blog (celui d'In Cold Blog me semble-t-il ?). Il s'agit ici d'un vibrant hommage à la littérature, à l'imagination, seuls remparts contre la violence et la folie des hommes. C'est grâce à l'instituteur, M. Watts, le seul Blanc de l'île, que la petite Matilda va pouvoir trouver son salut lorsque les événements tragiques découlant de cette guerre civile vont l'engloutir, elle, sa famille et les habitants de son petit village.
Il lui faudra la compagnie de Pip, celui des Grandes Espérances, et l'univers de l'Angleterre victorienne pour fuir la cruauté et l'absurdité de la guerre, et finalement trouver son destin ailleurs, en terre étrangère.
Certains passages sont difficilement soutenables, j'aurais préféré davantage de suggestions de la part de l'auteur, mais heureusement, ce n'est pas ce qui domine dans ce roman. Ce dernier nous offre matière à réflexion dans bien des domaines et rappelle l'importance de la lecture. Lire n'est pas un acte anodin, et pour l'auteur, c'est presque un acte de foi.
La traduction m'a beaucoup plu, l'histoire est captivante et originale (ah, les leçons de choses données par les mamans à l'école resteront dans les annales…), malgré les innombrables variations qui ont déjà été écrites sur le pouvoir des mots et de l'imagination, et puis, pour une fois, il m'a semblé que lire avait cessé d'être une activité solitaire. C'est par le truchement du roman de Dickens que Matilda côtoie le monde et rencontre d'autres gens qui vont influer sur son existence. L'auteur, outre un don certain pour restituer l'atmosphère d'un lieu, a donné vie à une galerie de personnages qu'on ne saurait oublier de sitôt. Matilda et sa mère Dolorès, M. Watts.
Bref, nouveau coup de coeur pour moi que je vais m'empresser de faire connaître dans mon entourage…
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