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Sous la plume de Thierry Jonquet, les courtes histoires noires prennent des allures de contes.
Parce que l'auteur a le génie de la narration : bonne accroche, intrigue maîtrisée, aussi brève soit-elle (moins de trois pages, parfois), avec rebondissements, surprises, suspense, et protagonistes aussi vrais que nature.
Et parce qu'on y trouve des puissants et des faibles, des épreuves à surmonter, des situations cauchemardesques, de la cruauté, et que les rapports de force peuvent s'inverser (ou pas)... Exactement comme dans les contes traditionnels, dans leurs versions originales - je ne pense pas à Disney, ses couleurs pastel, ses musiques et ses princes...
Sauf que... ces histoires que nous raconte Jonquet s'inspirent souvent de faits réels - oups, malaise dans notre civilisation, comme dirait Freud.

Avec ses combats politiques de jeunesse et son métier d'ergothérapeute en terrains difficiles (gériatrie, psychiatrie, éducation...), Thierry Jonquet a affûté son regard sur notre société, ses winners et ses victimes. On le constate dans ces nouvelles mais aussi dans la plupart de ses romans, acérés, cyniques, mais non dénués d'humour. Et même si les textes de l'auteur ont plus de dix ans, ils restent d'actualité.

Décédé en 2009, Jonquet reste vivant grâce à une oeuvre très riche. Je suis loin d'en avoir fait le tour. Prochaine lecture : 'Les Orpailleurs', évoqué dans cet ouvrage.
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PS : en lisant d'autres avis de lecteurs sur Babelio, je me félicite d'avoir gardé la préface d'Hervé Delouche pour plus tard ; il paraît qu'il spoile, le bougre !
En revanche, il est intéressant de commencer par la préface de l'auteur qui explique "comment ça s'est passé", comment il est arrivé au polar, en tant que lecteur, puis auteur, et ce qui a inspiré certains de ses textes.
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Non mais quelle idée de coller des araignées pour illustrer la couverture du recueil??? Des libellules, c'est mieux! Certes il n'y a pas d'histoire avec ces délicats insectes ailés alors qu'il y en a une relative aux arachnides. Et alors?

Ceci dit, quelle idée de mettre en préface un texte - bon au demeurant - d'Hervé Delouche? Il y résume quasiment toutes les nouvelles, citations à l'appui! En postface, que diable!

Ceci dit, venons en maintenant aux textes de Thierry Jonquet. Merci à daniel_dz de m'avoir recommandé ce recueil, et à ma médiathèque de l'avoir dans ses rayonnages.
Ledit recueil débute par un article paru en 1997 dans Les Temps Modernes. Thierry Jonquet y résume ses expériences, à la fois professionnelles et ses engagements politiques dans le courant trotskiste. Côté travail, en tant qu'ergothérapeute puis enseignant, il explique que "en dix ans, j'avais parcouru tout l'éventail du travail social, fait le tour des diverses situations de misère, d'exclusion". Dans un établissement gériatrique, "ce camp de concentration à vieillards", dans un hôpital psychiatrique, dans des classes dites spécialisées puis auprès de jeunes délinquants incarcérés, et j'en passe. D'où les aspects sociaux très prégnants dans son oeuvre, ainsi que son goût pour les êtres hors normes. Article passionnant à lire pour en savoir un peu plus sur la genèse d'un auteur talentueux et engagé.

Suivent vingt nouvelles parues dans diverses revues, sauf une, inédite, celle qui offre son titre au recueil. Majoritairement, Thierry Jonquet reste dans le noir. Y compris l'humour noir. Mais il ne recule pas devant quelques incursions dans le fantastique ("Terminus Nord", "Abel dans les tunnels"), post-apocalyptique ("Sommeil") ou d'anticipation ("Un débat citoyen").
Son ton se fait tour à tour corrosif (Thierry Jonquet, Ph neutre, connaît pas), drôle (les péripéties grotesques de "L'Imprudent" sont un vrai régal... et le pire, tiré d'un fait divers réel), émouvant, ...  Certains de ses récits rendent hommage à d'autres oeuvres. Ainsi "Pas de fleurs pour Algernon" renvoie, à travers une sorte de farce grinçante, au superbe roman de Daniel Keyes. Dans "Le vrai du faux", qui conclue le recueil, il s'amuse avec les noms des personnages: à Sable Noir se dresse le château - gothique, cela va de soi - de Lord Stoker, réside un postier retraité du nom de Cristoferli - un émigré italien -, viennent Renfield, Tepes et Harker, avec leurs épouses. Si l'histoire en elle-même n'est pas la meilleure, le procédé fait sourire et a  dû divertir l'auteur.

Comme souvent dans un panel de récits, la subjectivité fait qu'on en préfère certains à d'autres. L'ensemble est très agréable et divertissant à lire. Jonquet fait du Jonquet et il le fait bien.
Pourtant, il y a deux nouvelles qui m'ont particulièrement marquée. D'abord "Nadine", où un gamin de 5è d'une cité se lie d'amitié avec Nadine, une jeune femme tombée à la rue suite à des accidents de la vie. La chute m'a beaucoup émue. A juste titre, je crois.
Ensuite "400 coups de ciseaux" qui en plus d'être inédite est également la plus longue du recueil. On suit une femme décidée à assassiner son mari à qui son père l'a mariée (vendue) pour conclure un partenariat entrepreneurial. Stéphane, le mari sans vergogne, la force à boire, à coups de gifles si besoin, jusqu'à la transformer en épave. L'entrée en matière ne laisse aucune place au doute : "Il m'a fallu longtemps avant que je ne me décide à assassiner Stéphane. Ce n'est pas facile de tuer quelqu'un." Et oui, on l'imagine sans peine. D'où l'ardeur à avancer dans l'intrigue pour connaître le pourquoi, le comment et le... mais chut, autant le découvrir par vous-même.
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400 coups de ciseaux, est à la fois le titre de ce recueil de 21 nouvelles de Thierry Jonquet (1954-2009), la plupart parues de 1997 à 2009 dans des revues spécialisées, et celui d'une de ces histoires.

On retrouve ici :
- le talent narratif de Jonquet
- la noirceur humaine qu'il sait si bien mettre en exergue
- l'humour suscité par son regard détaché et son cynisme,
- sa clairvoyance, qui parfois semble relever de la prémonition tant il fut un observateur avisé du monde qui l'entourait (cf. son roman 'Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte').

• 'Voilà comment ça s'est passé' est un récit autobiographique de treize pages. L'auteur y explique son engagement politique (trotskiste) et raconte son parcours vers l'écriture, après des expériences professionnelles marquantes en milieu hospitalier (gériatrie, psychiatrie) puis avec des mineurs délinquants.
On y trouve quelques clés pour comprendre son oeuvre.

• Dans « 400 coups de ciseaux », le lecteur imagine l'acharnement d'un personnage sur un autre avec cet instrument.
Les ciseaux sont bien là, mais leur usage est plus subtil que ce qu'on peut prévoir…

• Avec « Votre histoire ne tient pas la route » (2001), inspirée de l'histoire des disparues de l'Yonne, Jonquet montre que la réalité rattrape parfois la fiction !

• J'ai particulièrement apprécié « Dans d'autres pays, qui sait », où l'auteur se moque avec humour des dictatures inspirées du stalinisme.
En Markavie-Bolkivine, il ne faut pas contrarier le Maréchal V.D. Borodovniglo, qui dirige le pays depuis quatre décennies ! Dans les années 1970, la chute des cours du rutabaga et de la sciure de bois, les deux principales richesses du pays, obligea les autorités monétaires à faire tourner la planche à billets, entraînant une hyper-inflation. Pas étonnant que l'hooliganisme y prospéra ensuite, avec « des junkies abrutis au tsoukr, un ersatz de crack issu de fanes de betteraves », tandis que des femmes adultères prostituaient leurs nourrissons !

• Dans la nouvelle « Le vrai du faux » (2009), n'eussent été les penchants pédophiles de l'abbé du village de Sable Noir, j'aurais pu apprécier ce personnage et son franc-parler (« C'est pas d'la pute, c'est d'la bourgeoise qu'a le feu au cul ! », et, pour rassurer un fidèle qui lui avait confessé son fétichisme pour certaines dentelles en soie ou satin : « Va fanculo, Andrea, du moment que tu défonces pas la rondelle à un de mes enfants de choeur, le reste c'est peau de balle ! »).

Doté d'un sens de l'observation affûté et doué pour raconter, Jonquet n'était donc pas seulement un grand romancier, il excellait également dans l'art de la nouvelle.
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Il s'agit là de deux nouvelles
Issues de "400 coups de ciseaux "
et éditées séparément .
"Hambourg, premier amour" et
"Le chef du réseau."
C'est court, percutant, noir,grincant..
L'humour noir clôt la deuxième nouvelle
comme un couperet qui estomaque.
Liu, un jeune chinois découvre l'amour
dans la soute d'une péniche
qui l'achemine clandestinement en France...
C'est beau et.. désespéré..
"Le chef du réseau" résiste obstinément
contre l'absurde routine du quotidien ..
C'est déroutant !
Dix à quinze pages chaque fois pour nous raconter
sans aucun détour ces histoires fortes d'humanité .
L'excellence est au rendez-vous.
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Recueil de 22 textes et nouvelles parus dans des journaux ou revues où l'on retrouve tout le talent de Thierry Jonquet.Une nouvelle inédite donne le titre au recueil "400 coups de ciseaux"magnifique histoire d'une vie banale remplie de souffrances.
Dans le texte "voilà comment ça s'est passé..." Thierry Jonquet nous raconte sa découverte des romans noirs et le début de l'écriture , nécessité vitale.
On retrouve tout l'univers de l'écrivain, l'horreur ordinaire,la misère, les laissés pour compte...avec aussi des textes fantastiques.
Enfin que du bonheur(de lecture) en ce qui me concerne car, j'aime beaucoup cet auteur.
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Thierry Jonquet restera pour moi un grand, un très grand auteur du roman noir, et je n'ai pas manqué de le lire à chaque fois que j'en ai eu l'occasion.
Et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant au rayon des nouveautés un "Jonquet".
Tiens donc, j'en étais resté sur le sublime et pourtant inachevé "vampires" et je ne pouvais évidemment passer à côté de ces "400 coups de ciseaux".
Bien sur, j'avais une crainte, car souvent, quand on ressort de derrière les fagots des oeuvres écrites par un mort, cela peut laisser perplexe.
C'est un recueil de nouvelles parues dans différents journaux et qui retracent un peu la carrière littéraire de l'auteur, en mélangeant les genres. Ce sont des nouvelles courtes, mais c'est la patte de Jonquet; elle est inimitable.
Alors quoi en dire, si ce n'est que cela n'apportera pas grand chose à son oeuvre, certaines nouvelles sont sublimes, d'autres moins. J'ai parfois craint d'arrêter la lecture, mais j'ai bien fait d'insister, le meilleur étant à la fin.
400 coups de ciseaux est dispensable, et je le conseillerai seulement aux plus fidèles de l'auteur. pour les autres, plongez vous dans mygale, les orpailleurs, Moloch, mon vieux, etc....
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La qualité de la vingtaine de nouvelles qui composent ce recueil posthume est certes inégale, mais les meilleures d'entre elles me poussent à vous recommander vivement ce livre (les autres nouvelles ne sont pas mauvaises: elles sont juste moins bonnes).

Je continue ici ma découverte de Thierry Jonquet que j'avais commencée avec « La Bête et la Belle », dont la chute, comme je l'avais relaté sur Babelio, m'avait laissé sans voix.

Dans sa préface, Hervé Delouche qualifie Thierry Jonquet d' « écrivain à hauteur d'homme ». Cette jolie expression qualifie à merveille ce qui fait la spécificité de l'auteur. le premier texte du recueil, « Voilà comment ça s'est passé… » n'est pas une nouvelle mais bien une courte autobiographie où Thierry Jonquet nous raconte comment il en est arrivé à écrire des romans noirs. Il a d'abord été ergothérapeute dans un centre de gériatrie, pour ensuite officier dans un hôpital où l'on rééduquait notamment les bébés amputés congénitaux, avant d'être affecté dans un centre de neuropsychiatrie infantile et terminer dans une institution d'aide à des mineurs délinquants. Il a également milité à la LCR, la Ligue communiste révolutionnaire.

Les textes de Thierry Jonquet mettent à l'honneur des personnes que la société des nantis voudrait plutôt cacher. Pour cela, il est manie une palette littéraire d'une remarquable diversité. Ainsi, on le voit peindre le désespoir avec une pudeur toute poétique dans « Nadine ». Dans « Abel dans le tunnel », il fait preuve d'humour et d'imagination décalée pour mettre en scène le terrible trajet d'un diablotin depuis l'enfer jusqu'à la sortie d'une bouche de métro. Je citerai encore la noirceur caricaturale de « Art conceptuel » où il imagine la mise en place d'une exposition où l'on exhiberait des SDF (autant j'ai déjà affiché ici toute ma fierté d'être belge, autant je préfère oublier les Congolais exhibés au musée de Tervuren en 1958…). Et je terminerai en mettant en évidence un autre récit noir qui m'a fait froid dans le dos: « Ma puce ». On y libère des prisonniers à condition qu'ils acceptent de se faire implanter une puce qui permettra de les localiser. Mais on leur implante également, un peu partout dans le corps, des leurres. On voit ainsi certains d'entre eux se faire amputer un membre après l'autre, jusqu'à retrouver leur « liberté », mais complètement hors d'état de nuire. La société a gagné… Horrible !

Bref, du noir, de l'humour et de la poésie pour brosser de fins portraits des oubliés qui vivent en marge de notre société, tout cela dans un style enlevé qui rend la lecture fort plaisante. Découvrez Thierry Jonquet !
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« 400 coups de ciseaux… » ou l'histoire d'une femme anéantie par son mari qui, de victime, a décidé de se convertir en bourreau. Quelques coups de ciseaux plus tard, le mari aura sûrement triste mine… « … et autres histoires », comme « L'imprudent », entre comédie et tragédie, ou « C'est toujours les p'tits qui trinquent » qui explore la conscience humaine ou son envers… « 400 coups de ciseaux et autres histoires » est une compilation inédite (et incisive, si l'on peut se permettre un tel terme !) de nouvelles publiées çà et là par Thierry Jonquet qui rend hommage à son talent et qui permet au lecteur béotien de le découvrir sous des angles insoupçonnés. Si bon nombre de ses oeuvres (« Les orpailleurs », « Mygale », « Ad vitam aeternam », « le bal des débris »…) sont teintées d'une noirceur sépulcrale, rehaussée d'un humour aussi subtil que grinçant, l'on découvre ici une plume qui aime aussi flirter avec le fantastique, avec une légère accointance pour la science-fiction (« Pas de fleur pour Algernon » avec un petit clin d'oeil à l'oeuvre de Daniel Keyes). La vingtaine de nouvelles présentées ici, quoique inégales parfois, ont le mérite de rendre compte de l'ensemble des facettes de son oeuvre. « le vrai du faux » clôt l'ensemble en beauté : Thierry Jonquet laisse son intrigue ouverte sur des possibles variés, entre fantastique et réel, une ouverture qui laisse entrevoir l'ensemble des genres auxquels il s'est adonné… avec talent !
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Quel plaisir de retrouver l'humour noir , la verve de Thierry Jonquet dans ce recueil de nouvelles . 20 nouvelles précisément qui sont ici assemblées de manière hétérogène . On retrouve les différentes facettes de l'oeuvre de Jonquet : bien sûr du polar noir - très noir même - avec notamment "400 Coups de ciseaux " ou " La Chaine du Froid " , des faits divers tout à fait réaliste dont s'inspirent et que transcrit avec brio ( et de manière engagés ) Jonquet comme " Hambourg premier amour " ou "L'imprudent " sans oublier de l'anticipation avec " Terminus Nord " ou " le vrai du faux " qui n'es( pas sans rappeler "Vampirex " son roman inachevé .
Vingt nouvelles donc de taille et de saveur différente qui nous rappelle quel écrivain de talent il était .
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Un an et demi après sa mort, les éditions du Seuil avaient publié le roman inachevé de Thierry Jonquet, Vampires. Un récit qui s'arrêtait net, au bout de cent quatre-vingt-cinq pages ; les dernières de l'auteur. Jonquet revient aujourd'hui au rayon "nouveautés" avec cette fois un recueil de nouvelles : 400 Coups de Ciseaux.

Après une préface de d'Hervé Delouche (le président de l'association 813), le livre commence par un récit autobiographique — Voilà comment ça s'est passé… — à travers lequel Thierry Jonquet retrace le parcours qui l'a mené vers le roman noir en passant par le militantisme, les services de gériatrie, le cinéma, la Shoah, un poste d'instituteur… Autant d'étapes et de balises qui construiront son oeuvre. Presqu'une vie, résumée sur à peine une quinzaine de pages qui cernent (forcément) avec lucidité le personnage qu'était Thierry Jonquet.

Suivent une vingtaine de nouvelles déjà publiées dans la presse, dans des revues ou recueils, entre 1989 et 2009, et retranscrites ici dans un ordre chronologique qui permet de suivre les évolutions de l'auteur. 400 Coups de Ciseaux, qui donne son titre au recueil étant le seul inédit du lot.

On retrouve là les thèmes chers à l'auteur, son attachement aux "petites gens", son inspiration puisée au coeur des faits divers les plus sordides, cette manière de montrer l'envers du décor ou ce qui se cache sous les coins de tapis.
Ce pourrait être comme un résumé de son oeuvre, une manière de se faire une idée pour qui n'aurait pas encore eu le loisir de le lire. Mais pour le coup, l'idée serait fausse, tant les textes plus longs laissent à cet auteur matière à exprimer tout son talent.
Ainsi, pour celui ou celle qui aura déjà apprécié ses romans, la lecture de ce recueil laissera comme un goût de frustration, marquant nettement le manque que représente la disparition prématurée de Thierry Jonquet en 2009.

Je n'ai pas lu Vampires. Je ne voulais pas rester sur ma faim.
Ce recueil, et ce malgré la longue nouvelle inédite qui lui donne son titre, me fait penser que j'ai eu raison.
Thierry Jonquet manquera toujours au roman noir français, et ces quelques textes ne combleront pas le vide.
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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