Ce qui marque tout de suite, c'est le trait très vif, presque agressif, l'intensité des contrastes, l'aspect brut, comme des dessins d'étude, il y a beaucoup de puissance dans le dessin. C'est une histoire de musiciens, un père, un fils, qui s'étale sur plusieurs périodes dans le temps, en une suite de récits courts, avec chacun sa propre ambiance, à l'image du graphisme, tels des instants marquants martelés dans notre regard. Mais certaines scènes, certaines ellipses m'ont paru obscures, j'avoue être parfois resté sur le quai. Intéressant d'un point de vue musical, graphique, mais l'intrigue familiale m'a laissé de marbre, je ne suis pas certain d'avoir tout compris et je ne suis pas sûr qu'elle soit d'un grand intérêt, me laissant l'impression de n'être qu'un prétexte encombrant, elle aurait pu laisser encore plus de place à la musique. Dommage.
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Peindre ce qu'on aime, aimer ce qui est beau, ou plutôt trouver beau ce qu'on aime...
Louis Joos et Rascal à propos de l'album Marilyn Rouge
L'école des loisirs