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Une enquête de Guillaume Lavallée tome 3 sur 3
EAN : 9782874898778
240 pages
Weyrich (06/03/2023)
3.75/5   8 notes
Résumé :
Aux premières heures de la nuit, faites disparaître un convoyeur. Aux premières lueurs de l’aube, faites revenir un ancien flic. Ajoutez alors un soupçon de truand, un entrefilet de journaliste et une pincée de violence. Laissez reposer quelques jours, le temps que les éléments décantent. Placez alors les rancoeurs de côté pour ne garder que les bons morceaux. Mélangez fort jusqu’à obtenir une réaction en chaîne Dans le chaudron de Stavelot où frémit le Laetare, tou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Raymond et Pierre sont deux gardes forestiers belges. Ils sont en embuscade de nuit pour attraper un braconnier qui a déjà accompli des méfaits sur le territoire qu'il leur incombe de protéger.
Ils tentent d'arrêter leur suspect au volant d'une voiture. le conducteur fonce sur eux, ils tirent ! La voiture s'arrête, le conducteur en sort et tire à son tour sur les gardes forestiers. Ceux-ci ripostent. L'homme s'enfuit.

Le conducteur parvient à s'échapper, mais sur le siège passager, le corps d'une femme ! de l'argent et des papiers trainent dans la voiture… le conducteur probable ne serait autre qu'un policier… un certain Guillaume Lavallée… L'individu est armé et dangereux !

Résumé :

Christian Joosten nous revient avec un troisième opus narrant les « exploits » de Guillaume Lavallée, inspecteur de police prématurément pensionné. Faut dire que l'homme n'est pas vraiment blanc comme neige. Je vous renvoie aux deux opus précédents : « le Roi de la Forêt » et « le jugement de Dieu ».
Dans celui-ci, Guillaume s'est trouvé un boulot d'enquêteur pour un assureur. Quand un transporteur de diamants disparaît, et les petits cailloux avec, le boss tient à ce que Lavallée enquête en collaboration avec la police locale. Très vite celle-ci lui fait comprendre, en la personne de la commissaire Fanny Lisemont, qu'il n'a pas intérêt à se mettre en travers de sa route, son statut d'ancien policier ne lui donnant aucun droit.
Les soupçons pèsent sur un ancien braqueur-terroriste d'extrême-gauche, Patrick Mahler, qui sort de taule au lendemain de la disparition du convoyeur de diamants. Bien sûr, il était en taule au moment des faits, mais le lascar avait des complices dans les années 1980, les années de plomb, années d'attentats, complices qu'il a toujours refusé de dénoncer, prenant tout sur lui. Se pourrait-il que…

Ce taulard, respirant depuis peu un air pur, est logé chez sa soeur, Saskia, libraire-bouquiniste, qui affiche clairement ses sympathies d'extrême-gauche dans sa boutique. Cette rousse flamboyante attire un Guillaume Lavallée qui semble être en manque d'affection. Son attrait sur les hommes est tel qu'on la surnomme dans le coin, la Macralle rouge. Pour ceux qui ignorent ce qu'est une Macralle, dans le folklore de la région de Stavelot, en Belgique, cela désigne une sorcière…
Lavallée est aussi confronté à une jeune journaliste du genre hyper collant qui pourrait éventuellement lui servir, mais qui semble aussi disposer de toutes les facultés pour faire capoter son enquête.
Ajoutons un ancien journaliste vivant dans un mobil-home, à côté de la grande maison-garage dont il a hérité, et qui est un grand ami d'un certain Mahler, Patrick Malher, et nous avons là presque tous les principaux personnages du récit.
Je ne parlerai pas du malheureux Antonio, homme-à-tout-faire de l'hôtel où Lavallée va loger le temps de l'enquête.
Notre ex-flic au passé douteux va-t-il une fois encore se tirer des flûtes ?

Christian Joosten livre ici un polar avec des prétentions littéraires élevées, où il lui arrive de céder à des pulsions poétiques avec succès. Si le livre n'était étiqueté roman policier, il aurait pu chercher l'une ou l'autre récompense en littérature dite « blanche ». Hélas, en France, comme en Belgique, lorsqu'un livre est étiqueté polar, SF ou fantasy, il est irrémédiablement considéré comme un sous-produit de la littérature.
Le livre serait très agréable à lire s'il ne s'en prenait à un malheureux Antonio, Portugais de surcroît, dont il dresse un portrait des plus hideux, tant physiquement que moralement ! Au nom de tous les Portugais, ou d'origine portugaise, qui se prénomment Antonio, j'appelle à un boycott de cet ouvrage ! Moi qui croyais que Christian était un ami ! Je découvre son côté Mister Hide.
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Titre noir sur couverture jaune : ça claque. La collection « Noir corbeau » des éditions Weyrich (que je remercie au passage) ne passe pas inaperçue.

Ces romans policiers de facture classique se passent en Belgique, dans une région bien définie par volume. Ici, il s'agit Stavelot, Malmedy, les Fagnes. C'est une région que j'adore, et c'est pour cela que j'avais postulé pour ce livre lors de la dernière édition de Masse critique.
A vrai dire, j'ai lu cette enquête avec Google Earth, et c'est vrai que Stavelot, où notre ex-flic enquête, est une belle petite ville !
Mais je n'ai pas retrouvé dans le livre les descriptions auxquelles je m'attendais.

J'y ai vu plutôt l'humeur de cet ex-flic bossant pour une compagnie d'assurances, et ses tentatives de créer un semblant de complicité avec les femmes : la commissaire de Stavelot et la libraire, rousse flamboyante, « macralle rouge », soeur d'un repris de justice ayant terminé de purger ses 30 ans de prison et ayant été libéré….juste au moment d'un vol de bijoux sur une sombre route des Fagnes.
Evidemment, celui-ci est suspecté. Et que l'enquête commence…

J'ai moyennement aimé cette histoire, il faut dire qu'en plus de quelques coquilles qui me démangent, je n'ai pas trouvé le style assez emballant. Et c'est vrai que les romans policiers, je n'apprécie pas trop, je n'aurais donc pas dû postuler pour celui-ci. Mais l'histoire se lit plutôt vite et les adeptes de ce genre et des éditions Weyrich y trouveront peut-être leur compte.

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Je remercie les éditions Weyrich et l'opération masse critique de Babelio qui m'ont permis de faire la découverte d'un nouvel auteur.
J'ai apprécié l'ambiance de ce roman policier qui met en scène flics, journalistes, enquêteur de compagnie d'assurances, qui sont sur la piste de voleurs de diamants.
Le roman est très agréable et présente pas mal de rebondissements. Il se lit très vite car il est d'une part captivant et aussi articulé comme une sorte de journal qui retrace les événements.
J'ai apprécié cette première rencontre avec Christian Joosten et son personnage Guillaume Lavallée.
Le travail de l'éditeur est soigné, le confort de lecture est bon car le texte est aéré et les caractères d'imprimerie assez gros.
Un roman policier très agréable avec juste ce qu'il faut de noirceur et d'hémoglobine.
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Quelques jours avant une exposition de diamants dans l'enceinte de l'Abbaye de Stavelot un des convoyeurs « disparaît » avec une mallette de diamants appartenant à un collectionneur. La compagnie d'assurance couvrant le risque va charger Guillaume Lavallée de mener son enquête afin de tout faire pour retrouver les biens disparus. Bien que précédé par son passé nébuleux, l'ancien flic prendra rapidement contact avec la commissaire Fanny Lisemont, chargée de l'affaire. La femme est grande, mince mais athlétique. Ses cheveux noirs sont coupés court, à la garçonne. Celle-ci sera secondée par son adjoint Romano Rizzo, un trentenaire, muscles saillants, cheveux gominés comme une star de foot dans son uniforme. Un sourire à l'américaine et une attitude de cowboy.

Alors qu'il se dirige vers la sortie du commissariat, en passant près de l'accueil il reconnait un ancien braqueur, Patrick Mahler, qui vient de purger une peine de 30 ans de prison. Lavallée surprend ce qui se murmure : l'homme vit à présent chez sa soeur….

Sur recommandation de Rizzo, l'enquêteur va déposer sa valise dans une pension de famille tenue par un certain Antonio Da Silva. En fait, c'est plutôt un petit hôtel vieillot, hors du temps.

Extrait : En descendant pour déjeuner, j'ai croisé Antonio, le concierge, toujours aussi loquace. Il me signale le message reçu la veille, que je n'avais pas pris en rentrant à l'hôtel, tend une feuille pliée vers moi avant de glisser dans un même souffle que la télé me grossit; un sourire borde son visage. Un « merci » forcé en prenant le message, le glisser dans ma poche, découvrir ses lèvres ouvertes sur ses dents jaunies par le temps et le tabac. « Il dit quoi ? » Silence. Je le sens cherchant sa phrase tout en papillonnant du regard, je ne lui laisse que peu d'échappatoires. « Ne me dites pas que vous ne lisez pas les petits secrets de vos clients. Pas à moi. » Il se traîne vers une porte de service, maugrée des mots que je devine. Il fuit. Je sais maintenant pourquoi on dit un « rat d'hôtel » ; ça chuinte quand ça se sent coincé et part se terrer dans son trou.

Après quelques investigations sur les lieux de l'exposition, sur l'endroit approximatif du braquage, il croise Lise Dewandre, une journaliste TV qui bosse sur la même affaire.

Le lendemain, après avoir écouté quelques ragots, laissé filer le temps et alors qu'il déambule dans les rues de Stavelot, il voit une silhouette familière sortir de la devanture éclairée d'une librairie-bouquinerie. Il le reconnait à sa démarche de taulard, sa façon de longer les murs, une vieille habitude des cours de prison : Mahler.

Curieux, il franchit la porte vitrée. Il entend alors les bribes informes d'une conversation, détourne la tête pour regarder d'où cela vient. « Elle a d'abord été pour moi un mouvement évanescent, quelque chose qui marque, puis une chevelure et une noblesse dans le port, quelque chose de sauvage aussi. Ses yeux, ses traits, à tel point que le gars à côté faisait notaire sur le retour, plus petit, plus modeste, mais cette femme ! Grande, mince et belle, la quarantaine assumée sous sa toison rousse nacrée de fils blancs, elle dégageait l'aura des grandes dames, des filles sauvages… »

— Je peux vous aider ?

— Je regarde, balbutia-t-il.

Le type qui était avec elle frôla alors Guillaume Lavallée en rigolant : « l'envoûtement de la macralle » asséna-t-il d'un rire goguenard.

Il venait de faire la connaissance de Saskia, la soeur de l'ex-taulard, et croisé André, surnommé « Buick ».

Après le roi de la forêt, 2020 et le jugement de Dieu en 2021, Christian Joosten entraîne ses lecteurs dans une troisième aventure menée par Guillaume Lavallée.

Rouge Macralle, huit jours d'une enquête palpitante pour fouiner, flairer, échanger des informations et distribuer quelques coups. La traque est lancée, les crocs-en-jambe inattendus.
Lien : https://lesplaisirsdemarcpag..
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Le roman commence avec deux agents du département Nature et Forêts, en surveillance dans les bois des cantons rédimés. Ils sont sur la piste de braconniers. Une voiture déboule dans la nuit. le conducteur ne répond pas aux signaux d'arrêt et fonce sur eux. Tirs. Ils sont sous le choc. Ils retrouvent le corps sans vie d'une femme, affalée sur le tableau de bord côté passager, le conducteur est en fuite. Les pièces d'identité retrouvées dans le véhicule semblent montrer qu'il s'agit de Guillaume Lavallée, un ex-flic, reconverti en inspecteur d'assurance. C'est le héros du précédent roman de l'auteur « le Roi de la Forêt ». La suite du roman va retracer les deux semaines qui précèdent l'événement fatidique. Un hold-up a eu lieu. le convoyeur de pierres précieuses et de bijoux destinés à une exposition à l'abbaye de Stavelot a brutalement cessé tout contact, même sa balise de suivi a été éteinte. L'assureur envoie Guillaume Lavallée enquêter en parallèle des forces de police locale. Il n'est pas facile de laisser ses réflexes d'ancien flic au placard et les relations avec les autorités sur place sont malaisées. Se fiant à son instinct, il va rapidement suivre une piste totalement différente de celle trouvée par les policiers en charge de l'affaire. Un ancien détenu vient d'être libéré après trente ans de réclusion et a rejoint la librairie de sa soeur Katia, une rousse flamboyante portant le surnom de macrale rouge. Y aurait-il anguille sous roche ? En plein laetare, sous un ciel gris et maussade du mois de mars, il ne va pas être simple de démêler le vrai du faux.
Bon petit roman policier mettant à l'honneur nos régions des cantons de l'est. J'ai bien aimé.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C'est un grand carré de béton, avec, en ses angles, de larges tourelles où siègent antennes et caméras. Telles des forteresses imprenables, des miradors aux vitres teintées laissent imaginer de quelconques gardiens s'assurer de bien séparer les deux mondes ; celui du dedans et le vrai, par-delà les murs. Et puis, il y a ces fils de fer barbelés où seuls les oiseaux curieux viennent se poser, ces filets anti-intrusions qui relient les bâtiments entre eux. De hautes murailles pour cacher l'intérieur, pour rassurer le monde du dehors et rappeler à ceux qui, le temps passé, sortent avec l'espoir d'un nouveau chapitre de leur vie ou plus simplement d'un entracte dans leur descente au quotidien, qu'ils seront toujours ici chez eux.
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- Pierre, je crois que c'est eux! dit-il doucement en bousculant du coude son collègue assoupi dans la camionnette de service. Là! ajoute-t-il comme une évidence, en pointant de son index ce qui semble être sur un chemin, au loin, un véhicule en mouvement.
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Stavelot est morne les dimanches de pluie. Même les fanfares d'hier ne sont plus que des lointains souvenirs noyés par la grisaille. Désireux de retarder au plus loin cet instant où je me retrouverai enfermé entre les murs de ma chambre, j'ai décidé de me promener un peu, de voir cette tristesse dégoulinée en de fin filet le long des crépis des façades, cheminant entre les briques au gré des joints de ciment. Entendre chanter les gouttières et les caniveaux qui emportent les eaux ; écouter les gouttes tambouriner sur les feuilles des arbustes persistants.
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Qui eût cru que le soleil apparaîtrait en cette fin de journée. D'abord par les reflets aveuglants issus des déchirures des nuages sur les surfaces encore mouillées, puis par échos, au gré des fenêtres dans lesquelles ces rayons se jetaient. L'appel vers un nouveau départ ; entendre le rythme de la circulation s'accélérer, l'intrusion de la vie dans la cité avant de la perdre jusqu'à demain.
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Videos de Christian Joosten (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christian Joosten
Guillaume Lavallée, ancien commissaire de police à Vresse-sur-Semois où son rôle équivoque en a fait un héros, a tout de même dû prendre sa pension quelque peu anticipativement. Le voilà recherchant l'anonymat d'une grande ville à Charleroi. Malgré lui, il va se retrouver mêlé à une affaire criminelle...
Christian Joosten, l'auteur, répond aux questions sournoises d'Antonio Ponte pour la chaîne YouTube "Avez-vous lu ?" dans cette version intégrale de l'interview.
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