Ce « Gardien d'Ellis Island » le dénommé John Mitchell est bien touchant. Passage obligatoire de l'immigration en cette fin d'année 1954, le phare vit ces dernières heures. L'occasion pour son directeur, resté seul, de relater sur un cahier les moments importants du phare, son histoire d'amour avec Liz, son intégrité mis à mal, ces décisions assumées.
Immigration, deuil d'une histoire d'amour, déchirement de l'exil, culpabilité et devoir du travail bien fait, le personnage de
Gaëlle Josse revient sur ses décennies, passage obligé vers un monde nouveau.
C'est écrit avec beaucoup de justesse, de poésie, la petite musique de
Gaëlle Josse est bien entêtante.
Chacune des histoires contées est unique mais aussi universelle, Josse en dit énormément sur le sort des réfugiés, l'espoir d'un Eldorado et d' une vie meilleure.
Autant vous dire que celui-là peut rejoindre votre PAL sans hésitation.
Très beau roman.
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