Tout d'abord, avant d'embarquer (sur l'arche de Noé ?) avec la famille Passiflore, un grand merci aux éditions Daniel Maghen pour cette découverte dans le cadre d'une masse critique. le communiqué de presse nous a fait sourire avec cette mention concernant les « aquarelles sur Arche, avec des pinceaux chinois dont les poils ne sont pas des poils de lapin, bien sûr ! ».
Disons-le tout de suite, nous avons adoré ce livre et notamment les illustrations à la fois magiques et riches en menus détails.
La quatrième de couverture présente les sept lapins de la famille Passiflore. Grâce à «
Le grand livre animé de la famille Passiflore » nous en savons un peu plus sur eux : père Onésime (bricoleur, inventeur, jardinier et avant tout père attentif) et tante Zinia (qui prend soin de toute la famille depuis que Mia, la maman, a été tuée par un chasseur) sont les adultes. Il y ensuite les cinq enfants : Romarin (grand lecteur, plein d'idées et d'inventions géniales, toujours sûr de lui), Agaric (tendre et timide, vite inquiet, il aime les jeux calmes, les fleurs et la peinture), Pirouette (la seule fille, elle est raisonnable, enfin, presque toujours !), Dentdelion (le petit dernier, il a un pantin qui partage ses aventures et ses bêtises), et Mistouflet (sportif, explorateur, collectionneur et toujours prêt à suivre ses frères).
Il y a ensuite, avant toute histoire, une belle petite préface, toute émouvante écrite par
Régis Loisel dont on retient notamment la confirmation de notre ressenti d'ensemble :
Loïc Jouannigot, « l'illustre illustrateur » est « un magicien du détail et de l'harmonie des couleurs ».
Il y a ensuite «
À bâbord, les Passiflore », la première histoire inédite avec les textes de
Béatrice Marthouret et un drôle de chantier naval. Suivent deux autres histoires tout aussi réussies, « deux anciennes histoires redessinées sous la belle lumière de l'aquarelle ».
Ma planche préférée c'est « La Chorale ».
Que dire d'autre : à lire et à relire en effet, « sans modération » !
Je tenais aussi à saluer la très fine et belle critique de LiliGalipette, qui date déjà du 13/08/2019.