AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782207136775
224 pages
Denoël (24/08/2017)
3.36/5   55 notes
Résumé :
«Gabrielle distinguait ses amis en deux catégories : ceux des livres, qu’elle voyait à la bibliothèque ou au lycée, et ceux des plantes, qu’elle rencontrait chez les pépiniéristes ou dans les foires aux plantes de la région. Martin les confondait tous - vieilles dames amoureuses de Marcel Proust ou des fougères arborescentes, créateurs de jardins feng shui ou poètes du dimanche, fleuristes aux mains calleuses, botanistes pensifs…»

Gabrielle a deux pa... >Voir plus
Que lire après Gabrielle ou le jardin retrouvéVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,36

sur 55 notes
5
6 avis
4
12 avis
3
7 avis
2
2 avis
1
0 avis
Le récit débute sur la visite d'un appartement à vendre par un jeune couple qui attend la venue prochaine d'un enfant. Les lieux sont insalubres, jonchés de détritus, laissés à l'abandon comme si la vie s'y était emballée, comme si la raison avait laissé place à une folie, une tentative de survie dans un milieu devenu hostile...
L'appartement n'a pas toujours eu ce visage…

Gabrielle et Martin sont les précédents propriétaires de ce trois pièces en rez-de-jardin dont le charme réside dans l'accès à un jardin privé.
Gabrielle ne peut vivre sans livres - elle est professeur de français, quand Martin les ignore, tout juste s'aperçoit-il qu'ils changent de place dans les pièces, sur les meubles, au gré des choix de Gabrielle...
Gabrielle "vit" son jardin, l'observe à tout moment, en symbiose avec cette espace créé qui recèle tant d'apparitions colorées et de visiteurs chantants, quand Martin n'y voit que verdure et contraintes.
En rentrant de ses cours à bicyclette, Gabrielle est renversée par un camion.

Tout dans le déni, Martin refuse d'accepter cette absence, la mort, l'inéluctable.
S'il parvient à conserver les témoins de la vie de Gabrielle dans l'appartement, il trébuche au jardin quand celui-ci, doué de sa propre existence, lui rappelle que le temps s'écoule et que ceux qui partent, même s'ils laissent des traces comme des évidences ne reviendront pas...
S'il feuillette les livres de Gabrielle déposés un peu partout, c'est pour mieux "écouter" les phrases, les mots lui parler de Gabrielle, lui parler à lui dans les ténèbres qu'il tente de traverser en les niant. Comme un miroir de ce qu'il vit, seul, de ce deuil dont il refuse seulement de prononcer le mot.
S'il visite le jardin, c'est pour mieux rester aux côtés de celle qui l'animait de sa présence, c'est pour mieux accéder au seul espace où il pourrait la retrouver...

Le jardin ne pleure, ni ne sourit, ni ne console mais au fil des saisons, il va bousculer Martin, lui parlant de son chagrin dans les feuilles qui jaunissent et tombent, dans les fleurs qui se ternissent et fanent...
Le jardin "passeur" de compassion, sans mots, sans paroles, sans gestes qui peut permettre des rencontres...


Ce texte poétique, construit en courts chapitres, aussi variables en longueur, aussi variés que le sont les feuilles du jardin, se transforme dans ses moments les plus doux en une déambulation botanique, comme une tentative de trouver un équilibre.
Dans la vie, certains événements précipitent l'existence, la font trébucher et se débattre dans une folie solitaire. C'est à ce moment qu'on attend des autres la main tendue, l'écoute qui se ferait attentive, la bienveillance, en un mot, un moment de tolérance. Or, cette tolérance fait si défaut dans nos sociétés qu'on ne la croise qu'occasionnellement.
Martin ne la rencontre guère, ni chez ses collègues qui lui reprochent de taire la réalité, ni chez ses proches pressés d'oublier… Il se débat, tellement seul, tellement emmuré dans son chagrin, tellement désireux de perpétuer le vécu de Gabrielle, que les autres prennent peur, sa réaction folle les fait choisir de l'exclure, de le chasser, ne lui donnant comme unique réconfort, comme unique cocon de tranquillité, comme unique lieu de repos que sa présence au jardin. Un jardin comme une île pour se mettre en retrait, choisir une autre cadence de vie, un jardin pour se retirer au sein de la nature dont le rythme devient sien. Jardin qui continue son cycle de vie, au rythme de a croissance végétale ou aidé par celui – messager inattendu - qui épaule Martin, le seul qui l'écoute et le comprend : ne s'agit-il pas d'un plus exclu que lui, celui qui connaît davantage l'intolérance et le rejet ?


Quand comprendra-t-on qu'exclure, c'est "camisoler" une partie de nos pensées, de nos actes, comme d'autres ont camisolé Martin ou tout autant son beau jardin tout en vie pour n'en conserver qu'une vision immobilisée sans changement et donc sans émotion à partager?
Commenter  J’apprécie          4810
Gabrielle ou le jardin retrouvé m'a été donné à lire à l'occasion de la masse critique de septembre (2017). C'est toujours un honneur et une joie de recevoir une oeuvre dans ce contexte particulier, je remercie donc encore les éditions DENOËL.

Le livre objet est un bel ouvrage, de qualité. le format est agréable, le texte aux paragraphes courts est aéré et la police d'une taille confortable.

La couverture représente un jolie peinture bucolique de Gustav Klimt ; peinture qui renvoie à la notion de "jardin" , qui est présente dans le titre mais qui est également un élément pilier du livre.

L'histoire qui nous est peinte au travers des pages est celle d'un deuil.
Un deuil, au-travers duquel nous allons apprendre à connaître Gabrielle.. et le Jardin.

Le thème principal est donc le deuil, mais l'oeuvre reste malgré tout assez légère, tolérable, poétique... et parsemée de petites choses, de petits bouts de bonheurs, de ceux que l'on ne voit parfois plus lorsque l'on se trouve plongé dans le quotidien.... Une fleur... une odeur... une jolie couleur.

le style de Jougla est donc à la fois léger, concis, poétique.. et déroutant :Légèreté stylistique (dans le sens : pas de style lourd ou pédant, pas de phrases tortueuses... une simplicité naturelle, comme si les choses étaient mises à nues), et gravité dramatique de la situation.
je me suis sentie tiraillée, déroutée, en fait j'ai presque ressenti une gêne du fait de ce style d'écriture léger qui confère à Martin (le personnage endeuillé) un côté enfantin, naïf (fragile), qui l'enferme seul dans une bulle hors du monde des Hommes.....avec en parallèle à cette légèreté la gravité de la situation, le regard inquisiteur de l'extérieur, la cruauté réactionnelle de la majeure partie du reste du monde.

le long de l'oeuvre, martin va passer par différentes étapes psychologiques liées au deuil, comme celle du déni. D'ailleurs, cela m'a interrogée, et à la suite de ma lecture je me suis penchée sur des écrits concernant ce processus de deuil. Jougla jongle avec ces étapes.. je dirais même qu'il joue. Et plus Martin sombre , et plus il avance dans les étapes du deuil. Tout se mélange. ça a un côté terrible. Et je ne rentrerai pas plus dans le détail afin de ne pas "spoiler" l'histoire.

Parallèlement il y a bien sûr le personnage de Gabrielle, sa femme décédée, mais omniprésent. Finalement, Martin va la redécouvrir et se rapprocher d'elle bien plus que lors de son vivant. Il va la vivre à fond.... et finalement la transcender.

Quelque chose qui 'ma semblé important : L'usage de la 3è personne.
Elle nous place au rang de témoins, parfois de voyeurs, parfois de complice.. mais toujours impuissants.
Cette 3è personne nous permet de garder la tête hors de l'eau contrairement au personnage central. Mais cela nous refoule davantage au même niveau que tous ces personnages extriurs, qui voient, mais n'aident pas... Voire qui rejettent, qui lui font du mal. Serait-ce une réaction humaine "normale" face à la déchéance, la souffrance intolérable d'un des leurs ? le rejet pour tenir éloignée cette souffrance intolérable ?
Nous ne sommes pas plongés au coeur de la tourmente, mais maintenus ainsi au-dehors : cela est primordial, L'auteur nous oblige à poser un regard extérieur, objectif sur les réactions de Martin et son malheur. Quel sentiment d'impuissance...

Enfin, fondus dans l'oeuvre, il y a la poésie, et les références littéraires.
L'oeuvre en est truffée, ce sont ses bulles d'oxygène, celles qui nous permettent de respirer l'odeur de la vie et reprendre notre souffle.
C'est un bonheur ! des petites touches de joie, des rayons de soleil !

Comme d'autres lecteurs, je n'ai pas été saisie, touchée par le personnage de Martin, car je ne m'y suis pas identifiée.
Mais au final, c'est somme toute assez logique, non ? L'histoire nous dévoile l'évolution de son deuil tout en nous maintenant au-dehors. Si Jougla avait voulu mettre l'accent sur la douleur dramatique et dévorante de Martin de manière abrupte, en nous touchant de plein fouet (ce qui aurait été d'une douleur insupportable), il nous aurait sans doute fait prisonniers corps et âmes de son personnage (en usant d'un point de vue subjectif, interne par exemple).

Je conclurai donc ainsi : C'est une belle composition. Comme une peinture... une peinture de Gustav Klimt : un ensemble poétique et frais, fleuri, féminin, composé de différents éléments composants une trame plus complexe et profonde.
Commenter  J’apprécie          30
Le postulat de départ tout d'abord. En ouvrant ce livre, je me réjouissais d'un roman léger, mais pas trop (on parle tout de même d'un deuil), avec des thématiques comme je les aime - lecture et jardinage. Les dites thématiques sont bien là, mais la légèreté n'a pas sa place.


L'histoire, en soi, m'a ennuyée : le récit est lent et le rythme est plat. D'un autre côté, un sentiment de malaise a dominé ma lecture : les événements sont d'une tristesse pathétique et, en majorité, la réaction des personnages affligeante.

L'auteur nous met ainsi face à nos contradictions. Aurions-nous été indifférents nous aussi à la détresse de Martin ? C'est malheureusement probable. Comment nous détacher alors de l'emprise que la société exerce sur nous ?


La présentation du roman ne m'a pas emballée non plus : le format ultra court des chapitres m'a gênée, même si je m'y suis faite au fil des pages. J'ai apprécié les titres évocateurs de chaque partie. Ce choix de narration casse toutefois considérablement le rythme du récit.


Bref, si ce court roman n'est pas dénué d'intérêt, je n'ai pour autant pas adhéré au mode de narration.
Commenter  J’apprécie          110
J'ai choisi ce livre en partie pour son titre et sa couverture tirée d'un tableau de Gustav Klimt. le synopsis laissait présager un bon moment de lecture. Lorsque je l'ai reçu j'ai commencé à le lire, une petite mise en bouche. Puis je me suis laissé prendre par l'histoire et part les chapitres courts qui s'enchaînent, avec des petits titres qui accompagnent le lecteur.
Gabrielle ou le jardin retrouvé c'est l'histoire d'un deuil. Chaque deuil est vécu différemment, ils révèlent souvent des choses qui sont enfouies autant sur ceux qui restent que sur ceux qui partent.
C'est l'histoire de Gabrielle qui a un jardin secret et des secrets du jardin. A sa mort Martin son compagnon va en découvrir certains.
Quand on meurt, on n'est plus maître de rien. Ceux qui restent peuvent saccager votre passé, le sanctifier ou se l'approprier.
C'est l'histoire de Martin qui fou de chagrin va découvrir une partie du jardin secret de sa bien aimée et glisser dans la douleur. Il ne savait à quel point il l'aimait.
Je vous ai déjà dit dans des chroniques précédentes que j'aimais le thème de la mémoire des maisons, les témoins d'une vie, elles restent alors que vous partez et bien c'est exactement ce qui va se passer. Pierre et Amélie découvrent la maison bien des années après les drames. Une maison et un jardin très dégradés. Ils n'ont aucune idée du pourquoi et du comment.
Mon petit bémol se trouve à ce moment de l'histoire où l'on bascule du présent au passé sans passage de témoin. C'est un peu abrupte à mon goût j'aurais aimé un lien soit par des lettres soit par un journal intime. Un lien se fera en partie à la fin. Car la vie à continué et continuera.
Comme on peut s'en douter Stéphane Jougla a mis l'accent sur ce qui touche au jardin, aux plantes et habitants ainsi qu'aux couleurs. Il y aura d'ailleurs des « poèmes » d'écrits sur ces sujets là.
C'était très plaisant de le suivre sur cette voie, sur ces champs lexicaux et les anecdotes qui en découlent.
Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est la grande présence de livres. Préparez un carnet et un crayon il n'y pas de liste en fin de livre ! Martin ne lisait pas, Gabrielle oui. Gabrielle n'est plus alors martin va la chercher dans ses livres dont elle soulignait certains passages. J'ai pris grand plaisir à lire les citations et les titres de livres, dont beaucoup sont dans ma bibliothèque. C'était beau de le voir s'ouvrir à la lecture. Stéphane Jougla n'est pas tombé dans le piège qui consistait à laisser son héros empêtré dans ce monde de papier.
Martin va aller de découverte en découverte. Dans un premier temps, il va se perdre en se fondant sans son univers à elle avant de trouver son propre monde.
C'est un peu ce que l'on fait tous, il y a des passeurs qui vous montrent le chemin puis vous avez votre propre révélation littéraire.
Martin va apprendre à connaître celle qui avait partagé quelques années de sa vie. Il va se rendre compte qu'il ne connaissait d'elle que ce qu'elle avait bien voulu lui montrer.
Sur son parcours de deuil il ne va pas rencontrer beaucoup de gens qui vont pouvoir l'aider.
Il se raccroche à la pensée magique, cela donne des moments tendres, émouvants et poétiques.
« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » à écrit Alphonse de Lamartine.
On voit les changements au fil des saisons jusqu'au dénouement.
Autant j'ai été emportée par l'histoire que j'ai lu d'un trait (dans une journée) autant je ne me suis pas attaché à Martin, il est pourtant gentil, humain et presque enfant. Gabrielle apparaît en filagramme, on la comprend, on la suit à travers ce que Martin découvre, c'est une personne lumineuse. Et je ne parle pas des autres personnages… Je suis restée spectatrice.
Je me demande si ce livre ne devrait pas être lu à petit pas pour bien savourer chaque étape. Bon moi je n'ai pas pu me retenir je voulais savoir comment tout cela allait finir…
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          60
J'ai découvert chez mon libraire préféré, qui me l'a recommandé, ce nouveau livre de la rentrée !!! Et …. Waouh !!!! “Gabrielle ou le jardin retrouvé” de Stéphane JOUGLA est un très beau roman !!! Cet écrivain, que je découvre avec ce nouveau livre, a réellement un  vrai talent  d'écriture. Il sait, de manière subtile et profonde décrire la nature et le ressenti des personnages.  On entre dans leur vie jusqu'à se l'approprier soi-même.
Une écriture subtile, fine, littéraire et poétique.
Dès les premières pages, on est totalement “pris” dans cette histoire avec une seule envie …. Avancer, connaitre la suite … tout en espérant que cela ne finisse jamais ….!!!
Avec habileté  Stéphane  Jougla  transforme progressivement son récit vers la nouvelle vie que va choisir Martin, en retrait de la société, pour tenter d'“accepter” ce qu'il refuse depuis le début … La perte de sa bien-aimée, Gabrielle.
Il va tenter de vivre exclusivement avec son souvenir.
Mais Gabrielle avait un secret qu'elle n'avait jamais révélé par amour.  Celui-ci va permettre à Martin de faire des rencontres extraordinaires et de trouver une nouvelle existence.
Stéphane Jougla  réussit avec ce livre à décrire, explorer et faire ressentir ce qu'il y a de plus complexe en soi lorsqu'on perd un être cher. Nul ne peut être insensible à ce récit, lorsque la vie nous a déjà mis face à un tel malheur. Pour autant, cela se fait avec apaisement et de manière à la fois romanesque et réelle.

Je vous ne le conseille pas …. Je vous le recommande …. Une seule envie … le relire …. A n'en pas douter, la surprise et l'un des succès de cette rentrée littéraire.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Mais il ne parvint pas à jeter le bouquet de l'année dernière qui avait séché dans le vase d'opaline céladon, où Gabrielle l'installait toujours - "avec très peu d'eau," précisait-elle. Il y enfonça les nouvelles tiges. Le vieux bouquet se transforma alors en un animal échevelé, fantastique, un peu fou : une Chimère que Gabrielle eût aimée.


( un bouquet fait de fleurs d'hortensia cueillies à l'automne)
Commenter  J’apprécie          233
L'appartement devint alors une véritable machine à ressentir : un lieu de sensualité permanente, où les mouvements inconscients de Martin s'accomplissaient à loisir, sans rencontrer aucun obstacle. matin et soir, il lui suffisait de passer de pièce en pièce pour constater que les jeux de la mémoire et de l'amour s'y poursuivaient librement." (p 37)
Commenter  J’apprécie          30
Très vite, en quelques pages à peine, il atteignit cet au-delà de la lecture où la distance entre un livre et son lecteur n’existe plus : la frontière entre réel et fiction disparaît, imaginaire et réalité se confondent.
Commenter  J’apprécie          40
Un coup d’œil suffisait à constater que ce jardin faisait fi de toutes les catégories – jardin potager, jardin d’agrément, jardin de curé, anglais, français, japonais… comme si son histoire n’eût été qu’une longue succession d’invasions. En y pénétrant, on plongeait au cœur des périodes les plus reculées de l’humanité, peut-être même avant l’arrivée de l’homme, quand la nature prospérait à l’état sauvage – un état auquel s’acharnait à retourner ce petit bout de terre. Camélias, seringats, buis, rhododendrons se mêlaient sans distinction entre l’immeuble et la clôture rongée par le lierre, tandis qu’un sentier, devenu presque invisible, se frayait un passage entre des plants de laitues, de fraisiers, d’oignons et de poireaux. Dans l’angle, un arbre immense plantait son tronc gigantesque, au bout duquel une ramure échevelée prolongeait dans le ciel toute l’exubérance du jardin.
Commenter  J’apprécie          00
Gabrielle distinguait ses amis en deux catégories : ceux des livres, qu’elle voyait à la bibliothèque ou au lycée, et ceux des plantes, qu’elle rencontrait chez les pépiniéristes ou dans les foires aux plantes de la région. Martin les confondait tous – vieilles dames amoureuses de Marcel Proust ou des fougères arborescentes, créateurs de jardins feng shui ou poètes du dimanche, fleuristes aux mains calleuses, botanistes pensifs…
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : deuilVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (129) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3608 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..