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EAN : 9782070375448
256 pages
Gallimard (03/04/1984)
3.72/5   9 notes
Résumé :
Une chronique familiale acide sur une famille de petits-bourgeois provinciaux, publiée en 1924.
Que lire après Les PincengrainVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Depuis que je lis, il n'y a que deux livres que je ne suis pas parvenue à finir : « Vipère au poing » et « Les Pincengrain ».
Comme je n'aime pas m'avouer vaincue je viens donc de reprendre, bien des années plus tard, ma lecture des Pincengrain, en me disant que la première fois j'étais peut-être trop jeune pour cet ouvrage.

Et bien non… nouvel échec : j'ai renoncé à la moitié de l'ouvrage.

Certes je note des passages fort bien écrits et qui appellent à la réflexion, mais le tout m'assomme et me casse les pieds.

J'essaierai à nouveau dans une vingtaine d'années….
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Mlle Zéline n'aimait personne par principe, par orgueil peut-être, par ignorance, qui sait ? par sagesse, croyait-elle. Elle semblait ne pas connaître l'Evangile, quand elle suivait chaque matin la messe de la Providence [N.B. : un couvent]. Tout le reste du monde lui était indifférent, hormis elle-même. Il n'y avait au monde que Dieu et Mlle Zéline qui comptassent, et Dieu à cause de Mlle Zéline. Le reste des hommes était si ridicule, si vain, si vil, si attaché à n'importe quel plaisir, si insoucieux de son vrai intérêt, si peu réglé, si mal prudent, si déraisonnable qu'on n'avait plus aucun devoir envers personne.
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Son visage parlait de ses peines. Chaque ride en décrivait la courbe et la profondeur. Il n'y avait pas de place qui ne fût marquée sur son corps par la vie impitoyable. On y remarquait des taches bleues, violettes et noires comme des fleurs peintes, - des traces légèrement vertdegrisées ou incolores de morsures et comme l'empreinte même du fer rouge. Mais un sourire qui ne s'effaçait jamais, son regard dans le cadre de la coiffe blanche illuminait tout ce qui l'approchait. Chacun finissait par voir sa face comme on regarde d'affreuses ruines où le soleil avant de s'éteindre se reposerait dans la splendeur.
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"Un jour, Eliane vient vers sa mère et lui dit : "Je veux être religieuse."
   Sa mère pensa : "En voici une qui ne mourra pas de faim."
   
   Elle lui répondit : "Choisis plutôt un ordre cloîtré. On ne voit pas clair avec ces cornettes. Je ne serais pas tranquille. Tu te ferais écraser par une auto."
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Clodomir a le port de tête d'un roi, la diction d'un comédien et il en impose aux enfants du quartier, qui ont entendu crier sa victime, bien plus qu'un Roi de Théâtre.
Quand la nuit tragique, attendue des mois par toute une vie engourdie, s'ouvrit sous le couteau luisant de l'Archange des vengeances, tout le monde se mit à la fenêtre pour voir commettre un crime, depuis Monsieur le Curé, blotti derrière une persienne, jusqu'à M. le Capitaine Cornichet, pâle derrière sa vitre, sans excepter Mlle Dalby la couturière qui triompha quelques minutes sur son balcon.
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Il y avait cinquante ans que Mélanie n'avait pas revu ses sœurs. Elle est maigre. Elle n'a pas changé. Sa peau jaune est lisse comme un cierge de cire. Enormes sont ses sœurs. Leurs faces poudrées, fardées et velues sont bouffies, roses et sans yeux comme des derrières de cochons de lait. Les deux vieilles belles on peur de n'être pas assez réservées avec une sainte ; elles se demande si elle baiseront "le cierge", quand Mélanie a déjà pris bien étroitement l'une d'elles entre ses bras osseux et pleure :
- "Pauvre Palmyre, chère Honorine."
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Vidéo de Marcel Jouhandeau
L'écrivain Mathieu Riboulet lit un passage de Marcel Jouhandeau lors des Rencontres de Chaminadour 2006. Video ©Philippe Rolle.
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