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EAN : 9782266202985
384 pages
Pocket (10/02/2011)
3.5/5   100 notes
Résumé :
Véritable immersion au coeur du 36, quai des Orfèvres. Une enquête en forme d'hommage à Georges Simenon où l'auteur nous mène de moments de doute en moments de tension. La Crim' est dans tous ses états. Tous les vendredis, un tueur sévit dans les milieux culturels puis nargue par l'envoi d'un courrier les policiers du 36. Après le premier assassinat d'un conseiller d'orientation, la nouvelle victime appartient encore à l'Education nationale. L'équipe du commandant D... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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C'est le troisième roman de cet auteur que je lis et je retrouve avec plaisir les enquêtes qui se passent au 36 quai des orfèvres.
Hervé Jourdain étant lui-même policier, il sait de quoi il parle.
Les enquêtes sont très réalistes.
Ici , un conseiller d'éducation d'un collège d'Epinay vient d'être assassiné, le lendemain il s'agit d'un professeur de français, puis d'un éditeur influent. le point commun entre ces différentes personnes : leur amour de la lecture de romans policiers. Par ailleurs, ce tueur en série se prend pour Simenon. Toute la brigade se lance à sa poursuite. Des moments de suspense, de la psychologie, des personnages sympas qui semblent exister réellement : bref, un bon roman qui se lit facilement et pas trop noir ou glauque, ce qui fait du bien
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Je reste un peu perplexe après avoir lu ce livre...
Les "police procedural", j'aime, et là on en a un vrai puisque l'auteur est un policier et que cela sonne très juste...
Pas d'inspecteur ou de commissaire merveilleusement intuitif ou violent, c'est un travail d'équipe, ou même d'équipes quand le problème devient trop complexe...Le véritable héros c'est le quai des Orfèvres, c'est la Tour pointue, c'est la brigade criminelle de Paris ( dont un des grands noms est le commissaire Maigret )...

Voila les policiers face à ce qui semble devoir devenir une série de crimes. Etranges, ces crimes...Des victimes anodines qui mènent une vie banale mais qui sont exécutées au bord d'un trottoir comme s'ils appartenaient au grand banditisme...
Et dans les jours qui suivent chaque mort, une lettre arrive sur la table d'un journaliste spécialisé dans les affaires criminelles : timbre à l'effigie de Simenon, texte en énigme, postée dans des villes différentes...Le meurtrier en est forcément l'auteur et il est clair qu'il n'a pas tué au hasard...
Un livre intéressant mais après l'avoir lu une fois j'ai eu envie de le reprendre un crayon à la main (ceux qui l'ont lu comprendront !),
parce qu'il y a un certain nombre de choses qui me dérangent.
Des petits détails à corriger facilement ou des points de l'enquête plus gênants...
On cherche activement un lien entre les victimes et on finit par trouver un nom : témoin bien venu pour moi mais forcément le coupable pour l'un des responsables : on se précipite chez lui pour perquisitionner, il n'est pas là. Pas grave, on convoque le serrurier...et comme on ne sait pas ce qu'on cher on ne trouve rien. Là j'ai pensé qu'on allait un peu vite...
Ailleurs, j'ai trouvé les policiers un peu lents..
Le spécialiste informatique parcourt des listes et des listes de noms sur la piste des auteurs des lettres en disant de temps en temps, comme un mantra "google est mon ami, google est mon ami". Moi, qui ne suis pas spécialiste en informatique, j'aurais fait Simenon-Wikipedia (par exemple) et cela m'aurait tout de suite donné des idées. Bon, bien sûr, ni le nom de l'assassin ni le motif des crimes...
Donc, on a l'impression de perdre du temps et quand on en arrive au premier vrai suspect, qui, comme chaque lecteur de roman policier le sait, n'est pas le coupable, il faut se dépêcher, on est presque à la fin.
C'est le premier livre de cet auteur : ce sont peut être des défauts de débutant.
L'histoire est bien menée, les personnages intéressants : je vais essayer d'en lire un autre...
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Ce roman a été récompensé par le prix des lecteurs du Grand Prix VSD du polar.

Ici point de commissaire désabusé ou blessé par la vie à l'instar d'Erlendur Sveisson. Il n'y a pas vraiment de personnage principal particulièrement mis en avant par Hervé Jourdain. C'est l' équipe du commandant Duhamel qui est chargée de l'enquête et à ce titre, chacun de ses membres joue son rôle. C'est l'équipe qui mène l'enquête et c'est encore l'équipe qui va la résoudre, non sans mal d'ailleurs. le dénouement est tout à fait inattendu.

Les enquêteurs prennent conscience très rapidement qu'ils ont affaire à un serial killer. Problème : les victimes sont des gens sans histoire et apparemment sans lien entre eux. Il faut attendre plus de la moitié du livre, et la mort de la quatrième victime pour avoir un semblant de fil conducteur, ce que j'ai bien évidemment beaucoup apprécié. le coupable brouille les pistes à souhait en postant des lettres où il reconnaît sa culpabilité depuis les quatre coins de la France, voire des pays voisins, et en utilisant des pseudonymes toujours différents.

Les personnages ont un langage abrupt, voire familier, qui me semble tout à fait approprié à cet univers particulier du polar. On est rapidement immergé dans le milieu policier tant au niveau du vocabulaire, que des techniques utilisées et des lieux décrits.

La suite sur mon blog
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J'ai adoré ce roman, l'histoire n'est pas trop glauque ce qui fait qu'ont le lis facilement.
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Hervé Jourdain est à la fois policier, écrivain, coureur de fond et passionné d'histoire. Mélange détonnant, car lorsqu'il se lance dans l'écriture cela donne Sang d'encre au 36, un roman qui transpire les multiples facettes de l'auteur.
Officier de PJ au célèbre 36 quai des Orfèvres, Hervé Jourdain est le procédurier de l'équipe. Il impose un style empreint de rigueur, du souci du détail. Déformation professionnelle qui permet au lecteur de s'immerger dans le quotidien des flics de la Crim'.
Parce qu'il faut y venir. Sang d'encre au 36 est un polar dans lequel on suit l'équipe du Commandant Duhamel à la recherche d'un tueur machiavélique. À chaque assassinat perpétré, s'ensuit la réception d'une lettre écrite par le meurtrier et dont le contenu fait systématiquement référence à Simenon.
Loin des clichés du flic dépressif, alcoolique menant son enquête en solo, ce livre est un excellent moyen de cerner la psychologie policière, l'importance du travail d'équipe, les secrets de l'animation d'un interrogatoire…
Au-delà de l'histoire très bien ficelée, écrite avec la fluidité digne d'une foulée de marathonien, Hervé Jourdain réussit pour son premier roman, à nous faire partager un monde captivant. Récompensé par le prix des lecteurs lors du Grand Prix VSD du Polar 2009, une sortie en poche est prévue pour janvier 2011. Une suite est actuellement en cours d'écriture.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Aramis , Luc Dorsan , Miquette :
c'était à n;y rien comprendre. Mais dans l'esprit du tueur , il devait forcément y avoir un lien. Tout comme les villes de Liège, Lausanne et la Rochelle , éloignées l'une de l'autre mais toutes à moins de quatre heures de train de Paris.
P159
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Centre névralgique de la Brigade criminelle, le palier du troisième étage était un lieu de passage obligé pour qui désirait connaître les dernières nouvelles. Les notes de service et autres télégrammes étaient punaisés sur les murs, une vieille armoire vitrée présentait les produits vendus par l’amicale (…) Il faisait bon vivre dans ce service. Des flics s’interpellaient à qui mieux mieux, d’autres se lançaient des vannes après s’être serrés la main…
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Je ne suis sûr de rien , mais je pense que votre tueur , il se prend non pas pour Maigret , comme j'ai pu lire dans la presse , mais pour Simenon.
P209
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Identifier le cadavre, entendre les témoins, annoncer la mort aux proches, assister le médecin légiste lors de l’autopsie, tirer les ficelles, confronter les idées, monter le dossier, vérifier les alibis, travailler les pistes, mettre hors d’état de nuire, obtenir les aveux (…) Des jours de labeur, des nuits d’insomnies et de doutes.
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Les cinq enquêteurs étaient abattus : retour sur Paris sinistre. Les jeunes attendaient à interpeller l'auteur, les chefs de groupe espéraient, au minimum, quelques explication de ce Lemaire, et tous furent stupéfaits à la vue de son cadavre. L'inébranlable Duhamel devait se rendre à l'évidence : un assassin battait le pavé parisien. Un tueur en série, précisément, puisqu'on pouvait lui imputer au moins trois meurtres.
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