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J'ai adoré ce roman, l'histoire n'est pas trop glauque ce qui fait qu'ont le lis facilement.
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C'est le troisième roman de cet auteur que je lis et je retrouve avec plaisir les enquêtes qui se passent au 36 quai des orfèvres.
Hervé Jourdain étant lui-même policier, il sait de quoi il parle.
Les enquêtes sont très réalistes.
Ici , un conseiller d'éducation d'un collège d'Epinay vient d'être assassiné, le lendemain il s'agit d'un professeur de français, puis d'un éditeur influent. le point commun entre ces différentes personnes : leur amour de la lecture de romans policiers. Par ailleurs, ce tueur en série se prend pour Simenon. Toute la brigade se lance à sa poursuite. Des moments de suspense, de la psychologie, des personnages sympas qui semblent exister réellement : bref, un bon roman qui se lit facilement et pas trop noir ou glauque, ce qui fait du bien
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Bon. Voilà j'ai lu Sang d'encre au 36. Ça ne marquera pas ma mémoire à tout jamais. L'idée d'utiliser Simenon est excellente . C'est tout.
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Ce roman a été récompensé par le prix des lecteurs du Grand Prix VSD du polar.

Ici point de commissaire désabusé ou blessé par la vie à l'instar d'Erlendur Sveisson. Il n'y a pas vraiment de personnage principal particulièrement mis en avant par Hervé Jourdain. C'est l' équipe du commandant Duhamel qui est chargée de l'enquête et à ce titre, chacun de ses membres joue son rôle. C'est l'équipe qui mène l'enquête et c'est encore l'équipe qui va la résoudre, non sans mal d'ailleurs. le dénouement est tout à fait inattendu.

Les enquêteurs prennent conscience très rapidement qu'ils ont affaire à un serial killer. Problème : les victimes sont des gens sans histoire et apparemment sans lien entre eux. Il faut attendre plus de la moitié du livre, et la mort de la quatrième victime pour avoir un semblant de fil conducteur, ce que j'ai bien évidemment beaucoup apprécié. le coupable brouille les pistes à souhait en postant des lettres où il reconnaît sa culpabilité depuis les quatre coins de la France, voire des pays voisins, et en utilisant des pseudonymes toujours différents.

Les personnages ont un langage abrupt, voire familier, qui me semble tout à fait approprié à cet univers particulier du polar. On est rapidement immergé dans le milieu policier tant au niveau du vocabulaire, que des techniques utilisées et des lieux décrits.

La suite sur mon blog
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J'ai découvert Hervé Jourdain avec «Femme sur écoute» .
Je me suis replongé dans l'ambiance du quai des Orfèvres 
avec «Sang d'encre au 36» .
Une fois de plus , on voit que l'auteur a fait partie de la « maison » ;
il en connaît tous les rouages et utilise abondamment le jargon des policiers de la Brigade Criminelle .
Ici , le commandant Duhamel doit identifier l'auteur d'une série d'assassinats . Très rapidement , on comprend que tous ces crimes sont en lien avec le milieu de l'édition et Georges Simenon .
Le lecteur suit l'enquête de l'intérieur , avec l'équipe de policiers .
Le récit détaillé des investigations est intéressant à suivre , même si parfois , j'ai trouvé la description des arcanes du «36 » et des procédures un peu lourde .
Pas le chef d'oeuvre du siècle ni de l'année , car j'ai lu plus palpitant , mais c'est une bonne histoire .
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Hervé Jourdain est à la fois policier, écrivain, coureur de fond et passionné d'histoire. Mélange détonnant, car lorsqu'il se lance dans l'écriture cela donne Sang d'encre au 36, un roman qui transpire les multiples facettes de l'auteur.
Officier de PJ au célèbre 36 quai des Orfèvres, Hervé Jourdain est le procédurier de l'équipe. Il impose un style empreint de rigueur, du souci du détail. Déformation professionnelle qui permet au lecteur de s'immerger dans le quotidien des flics de la Crim'.
Parce qu'il faut y venir. Sang d'encre au 36 est un polar dans lequel on suit l'équipe du Commandant Duhamel à la recherche d'un tueur machiavélique. À chaque assassinat perpétré, s'ensuit la réception d'une lettre écrite par le meurtrier et dont le contenu fait systématiquement référence à Simenon.
Loin des clichés du flic dépressif, alcoolique menant son enquête en solo, ce livre est un excellent moyen de cerner la psychologie policière, l'importance du travail d'équipe, les secrets de l'animation d'un interrogatoire…
Au-delà de l'histoire très bien ficelée, écrite avec la fluidité digne d'une foulée de marathonien, Hervé Jourdain réussit pour son premier roman, à nous faire partager un monde captivant. Récompensé par le prix des lecteurs lors du Grand Prix VSD du Polar 2009, une sortie en poche est prévue pour janvier 2011. Une suite est actuellement en cours d'écriture.
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L'équipe de Duhamel, qui dirige un groupe de la brigade criminelle du 36 à Paris, se retrouve face à une série de meurtres inexplicables. Un conseiller d'éducation, un prof de lycée.. rien ne semble les relier sauf les lettres du meurtrier qui sont systématiquement timbrées à l'effigie du romancier Simenon..
J'ai lu ce roman après Psychose au 36 du même auteur et qui reprend les mêmes personnages. L'intrigue me semble ici un peu moins bien aboutie mais comme dans le second roman, c'est surtout l'ambiance, les relations entre les protagonistes qui passionnent plus que l'enquête elle même. Dans ce roman, l'auteur découvre les personnages, leur psychologie est esquissée, elle sera plus précise, plus subtile dans Psychose au 36. C'est cependant avec beaucoup de plaisir que je les ai retrouvés. Il vaut mieux il me semble commencer par ce roman et poursuivre avec Psychose au 36 pour éviter cette légère déception, le talent de l'auteur allant crescendo il faut réserver le meilleur pour la suite!
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Je reste un peu perplexe après avoir lu ce livre...
Les "police procedural", j'aime, et là on en a un vrai puisque l'auteur est un policier et que cela sonne très juste...
Pas d'inspecteur ou de commissaire merveilleusement intuitif ou violent, c'est un travail d'équipe, ou même d'équipes quand le problème devient trop complexe...Le véritable héros c'est le quai des Orfèvres, c'est la Tour pointue, c'est la brigade criminelle de Paris ( dont un des grands noms est le commissaire Maigret )...

Voila les policiers face à ce qui semble devoir devenir une série de crimes. Etranges, ces crimes...Des victimes anodines qui mènent une vie banale mais qui sont exécutées au bord d'un trottoir comme s'ils appartenaient au grand banditisme...
Et dans les jours qui suivent chaque mort, une lettre arrive sur la table d'un journaliste spécialisé dans les affaires criminelles : timbre à l'effigie de Simenon, texte en énigme, postée dans des villes différentes...Le meurtrier en est forcément l'auteur et il est clair qu'il n'a pas tué au hasard...
Un livre intéressant mais après l'avoir lu une fois j'ai eu envie de le reprendre un crayon à la main (ceux qui l'ont lu comprendront !),
parce qu'il y a un certain nombre de choses qui me dérangent.
Des petits détails à corriger facilement ou des points de l'enquête plus gênants...
On cherche activement un lien entre les victimes et on finit par trouver un nom : témoin bien venu pour moi mais forcément le coupable pour l'un des responsables : on se précipite chez lui pour perquisitionner, il n'est pas là. Pas grave, on convoque le serrurier...et comme on ne sait pas ce qu'on cher on ne trouve rien. Là j'ai pensé qu'on allait un peu vite...
Ailleurs, j'ai trouvé les policiers un peu lents..
Le spécialiste informatique parcourt des listes et des listes de noms sur la piste des auteurs des lettres en disant de temps en temps, comme un mantra "google est mon ami, google est mon ami". Moi, qui ne suis pas spécialiste en informatique, j'aurais fait Simenon-Wikipedia (par exemple) et cela m'aurait tout de suite donné des idées. Bon, bien sûr, ni le nom de l'assassin ni le motif des crimes...
Donc, on a l'impression de perdre du temps et quand on en arrive au premier vrai suspect, qui, comme chaque lecteur de roman policier le sait, n'est pas le coupable, il faut se dépêcher, on est presque à la fin.
C'est le premier livre de cet auteur : ce sont peut être des défauts de débutant.
L'histoire est bien menée, les personnages intéressants : je vais essayer d'en lire un autre...
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Je partage l'avis de Christine :

Un vendredi soir comme un autre ? Pas tout à fait. On vient d'assassiner Rémy Jacquin, un conseiller d'éducation. Les indices sont maigres, et l'équipe du commandant Daniel Duhamel, chef de groupe à la brigade, ne trouve aucun mobile valable. La seule piste pouvant être exploitée est une lettre anonyme envoyée à un journaliste. le coupable nargue la Police, c'est évident. Puis, une semaine après, deuxième assassinat. Même victime banale, aucune piste, peu d'indices. Cette fois, c'est l'effervescence au 36 quai des orfèvres. Les enquêteurs sont sur des charbons ardents et redoutent désormais l'arrivée du vendredi suivant et l'annonce de la découverte d'un nouveau cadavre. Quelles que soient les pistes explorées elles ne mènent à rien ou si peu. A part peut-être l'analyse scrupuleuse des courriers anonymes ? Tous portent un timbre à l'effigie de Simenon, sont postés dans des villes où il séjourné, et font références à ses pseudonymes. Pas de doute, l'étau se resserre. Mais il y aura d'autres victimes. Il faudra faire preuve d'une ténacité sans faille pour démasquer le coupable.

Alors, qu'en penser ?
Voilà un roman policier réaliste, écrit par un homme qui connaît son sujet sur le bout des doigts et pour cause puisqu'il est capitaine de police à la brigade criminelle de Paris. le ton est sobre, le style est simple et efficace, tout est solidement ancré dans du concret, du réel, du quotidien. de la salle de réunion et son atmosphère poisseuse à la machine à café, des procédures à respecter aux liens complexes entre équipes et équipiers, le lecteur intègre le 36 quai des orfèvres et suit l'enquête pas à pas. Interrogations, pistes, lenteurs, doutes, coups de gueule, coups de chance parfois…La réalité, je vous dis !
Un roman policier classique et de bonne facture, clair, net, précis, sans bavure (si je peux employer l'expression !) qui rend hommage au travail en équipe sans mettre un personnage plus en avant qu'un autre.
Les héros sont des héros du quotidien, des hommes et des femmes attachants, avec leurs problèmes, leur vie personnelle, et surtout exerçant leur métier avec humilité et sérieux. Ne cherchez ni Zorro, ni le justicier masqué, ils n'ont pas leur place ici !
Les références à la littérature policière, mais surtout le clin d'oeil à Simenon et à son oeuvre sont intelligemment construits, et donnent à ce roman une perspective tout à fait intéressante.
Un roman qui parle de romans, je vous épargne les explications alambiquées car je tiens à ce que vous restiez éveillés, mais sachez que là, c'est rudement bien fait.
Un roman très plaisant, facile à lire, la tension est maintenue jusqu'à la dernière page.
Oui, c'est un bel hommage et c'est de la belle ouvrage, c'est certain.
Lien : http://bibliofractale.over-b..
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Chaque vendredi un tueur fait une nouvelle victime puis fait parvenir un courrier sous forme d'énigme à un journaliste. Les courriers partent des quatre coins de la France et ne sont jamais signés du même nom. Toutefois une certitude : c'est un seul et unique tueur !
Un conseiller d'orientation, un professeur, un éditeur….toutes les victimes sont “sans histoire” mais quel est le lien entre-elle ?

L'enquête est menée par l'équipe du commandant Duhamel du célèbre 36 quai des Orfèvres. Peu de pistes, des crimes que l'équipe s'avère incapable de stopper, des tensions… et un seul point commun (commun à des milliers de personnes…) la passion des victime pour la littérature policière et celle du tueur pour Simenon.

Ce polar nous entraîne au coeur du 36 quai des Orfèvres, son organisation, son jargon, ses procédures. L'auteur capitaine de police au sein de la Brigade criminelle de Paris nous fait vivre l'enquête dans les moindres détails. le rôle de chacun dans l'équipe, les relations avec le juge d'instruction, les guerres intestines au sein de la brigade, les rancoeurs. A mon sens cette précision dans l'écriture est la colonne vertébrale du livre. L'enquête est pour moi passée au second plan tant c'est la « fabrique » d'une enquête qui m'a intéressé.

Simenon a fait du 36 un lieu mythique même si son fameux commissaire Maigret et ses célèbres enquêtes solitaires sont loin de la réalité de l'institution judiciaire et l'auteur nous le prouve ici.

Les personnages, sont attachants même si le chef d'enquête est un peu caricatural dans le genre célibataire endurci blasé et sanguin. Très vite des individualités ressortent, les faiblesses, les caractères, les états d'âmes sont explorés.

L'auteur a une écriture fluide et rythmée. Il nous offre d'ailleurs, à travers le personnage de Nora, une scène de course poursuite à pied ou l'on ressent un à un ses muscles, sa souffrance, son souffle en un mot on court avec elle. Cette scène m'a marqué, il est rare de « ressentir » autant physiquement une scène d'action. Nul doute que l'auteur a puisé cette intensité dans son activité de marathonien.
Lien : http://mespetitesidees.wordp..
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