Marco & Co : Adieu veaux, vaches, cochons !

Marco est passionné par le dessin et la bande dessinée, et voudrait entrer dans une école d'art pour se perfectionner. Marco est un gars de la campagne, alors il va se retrouver à habiter chez sa grand mère qu'il connaît très peu pour pouvoir réaliser son rêve. le graphisme est simple, dans l'esprit du dessin humoristique un peu brut, Marco semble un petit enfant, et c'est sans doute comme ça que le perçoit son père, paysan bourru et sensible. le récit démarre trois mois avant le BAC, quand Marco se décide pour ces études et se termine à la rentrée dans cette école parisienne. C'est surtout l'histoire d'un gars de la campagne qui quitte le cocon familial et son installation chez cette grand mère un peu farfelue. Il y a surement un aspect autobiographique, et puis beaucoup de monde peut se reconnaître dans certaines situations quand on est allé faire ses étude dans une autre ville. C'est raconté sous la forme d'une suite de gags en une page, c'est drôle, souvent tendre, fin et surtout très proche de la réalité. Les personnages sont riches et touchants. J'ai éprouvé quelque nostalgie entre deux éclats de rire.

Prépubliée dans le magazine "Spirou" en 2017 avant la publication en album. Olivier Jouvray s'amuse beaucoup avec son personnage, fils d'éleveur qui débarque à Paris pour entrer dans une école d'art. Les parents doivent accepter le départ de leur seul enfant qui ne reprendra pas la ferme. Et en plus, il va à la capitale chez sa grand-mère, qui déteste le paternel car vie à la ferme. Un choc des culture qui permet de faire une quantité de blagues. Sans jamais pour autant tomber dans la facilité et le cliché les plus évidents. Enfin, un scénariste qui ne prend pas ces lecteurs pour des simples d'esprit. Et cela n'empêche pas d'être drôle. Les personnages sont d'une grande richesse avec Cloclo, la mamie hyperdynamique ne manquant pas d'humour. La cousine gothique assez sombre rêvant d'aller aussi à Paris pour quitter cette campagne crasse. le papa poule de Marco panique un petit rien. A cela se rajoute le trait de Sylvain Bec, dynamique, frais et plein de peps. Il se libère des cadres noirs, de la charge du remplissage pour aller à l'essentiel avec le message. Un duo très complémentaire qui a du beaucoup s'amuser dans cette histoire. On ne doute pas un seul instant que certaines histoires sont tirées de leur vie car eux aussi ont intégré une école d'art. En tout cas, cela donne très envie de lire la suivre car pour l'instant Marco n'est pas rentrée à l'école. Quelque chose me dit que sa grand-mère va lui réserver des surprises de taille dans son institution. Vivement la suite.

Marco, jeune garçon fils d'agriculteurs tout juste bachelier, prépare sa rentrée scolaire dans une école de dessin parisienne en vue de devenir dessinateur de BD. Par chance, sa grand-mère habite à Paris et est ravie de l'accueillir chez elle. Nous allons donc suivre Marco dans sa découverte de la Capitale, et de sa grand-mère qu'il n'avait quasiment jamais vue auparavant.
Une BD pleine d'humour et de tendresse avec ce petit bonhomme qui quitte sa campagne natale avec autant d'appréhension que d'excitation. Il est soutenu par sa famille, notamment sa mère et sa cousine (qui veut tout savoir et le soûle de questions au téléphone), tandis que son père, un vrai papa-poule, tente par tous les moyens de le dissuader de partir.
Les personnages sont très attachants, la grand-mère est très drôle, le ton est juste, il n'y a aucun jugement de valeur, pas de caricature.
Les dessins sont un peu déroutants au début : des touts petits personnages aux traits un peu flous, mais finalement je les apprécie, ces dessins, avec leurs jolies couleurs à l'aquarelle.
C'est mon petit coup de coeur du jour, une BD rafraîchissante, des situations simples de la vie quotidienne, sans mièvrerie, un regard amusé sur notre société, ça fait du bien de temps en temps !!
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Marco vit dans la ferme de ses parents. Après son bac, il doit aller dans une école d'art à Paris. Pour toute la famille c'est un choc. Heureusement, sa grand-mère, parisienne, accepte de l'héberger.

Lorsque vient le moment de quitter le nid familial, ce n'est jamais simple. Nos parents s'inquiètent, nous faisons les fiers, nous allons aborder notre autonomie et une nouvelle ville. Dans ce livre, il y a tous ces moments, mais ils sont vus de façon humoristique. Si Marco est le personnage principal de la série, Olivier Jouvray montre les différents points de vue de la famille. Des vieilles histoires de famille aux clichés sur Paris sans oublier ceux sur les provinciaux, il dépeint tout le monde et nous rions beaucoup. Il faut voir le père de Marco stresser sur le départ de son enfant, sur la vie à Paris, au point d'en devenir ridicule. La cousine gothique, élevée par agriculteurs bios, qui est jalouse ou la fabuleuse grand-mère qui est restée très jeune. Entre tous ces points de vues, il y a Marco, futur élève d'une école de bande dessinée. Il est content d'avoir son autonomie, il adore son nouveau quartier, mais il voit combien Paris est grand, comment il peut se montrer naïf, combien être loin du confort familial peut être dur. Si la technologie permet de raccrocher le cordon ombilical, il faut lire comment Olivier Jouvray détourne les conversations. Les quiproquos, les sous-entendus, les oublis (Eh oui, on peut vous voir sur Facebook !) déclenchent de drôles de situations.
Sylvain Bec met en scène les idées délirantes (mais ô combien réalistes) du scénariste. le graphisme est volontairement humoristique. Les personnages sont décalés avec leurs caractères ce qui donne un côté bancal du plus bel effet. Il faut voir le père, qui malgré sa carrure, pleure pour un rien ou la grand-mère se prendre pour une jeune fille et faire peur à un vendeur. Si la première lecture est sympathique, il faut prendre le temps d'une deuxième lecture pour pointer tous les détails. Ils sont nombreux : objets, décors, attitudes, qui prennent tout leurs sens.
Ces gags sont tous sur une page d'un gaufrier de 8 cases. Un exercice de style qui permet à la narration de prendre son temps et au dessinateur de mettre en place ses personnages. Si cette bande dessinée fut pré publiée dans le magazine Spirou, elle existe aussi en format blog avec un titre différent : C'est pas en regardant ses pompes qu'on comprend comment la terre tourne. Pour citer Sylvain Bec : « C'est un nom long et pénible à retenir mais on s'en fout. Les noms courts sont tous déjà utilisés et déposés ». Avec un tel humour, on peut comprendre comment les deux auteurs ont pu travailler ensemble et nous faire rire.

Pour donner envie aux lectrices et aux lecteurs de lire cette série, sachez que ce tome n'aborde que le départ de Marco et son installation à Paris. La dernière planche montre le discours d'accueil de l'école d'art. Quand on voit l'ambiance, on se dit que le deuxième tome va être aussi drôle, voire un cran au-dessus que le premier Les deux auteurs se sont inspirés de leurs propres vies et se moquent d'eux-mêmes. Et c'est réussi !
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C'est drôle, frais, on passe un bon moment de lecture, entre différences de génération et de milieu de vie (campagne / ville)
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