Citations sur Comme un conte (69)
Personnellement, je crois que toutes les personnes qui croient en Dieu délirent. Mais je ne pense pas pour autant que ce soit une mauvaise chose. Disons qu'ils construisent leur délire de manière positive et utile, d'une manière qui les aide dans l'existence.
Il avait presque quarante ans, et pourtant, il lui arrivait encore de s'adresser à lui comme s'il en avait quatorze. Il se demanda s'il était possible, pour un parent, de considérer un jour son enfant comme un adulte indépendant.
- Une seconde. Une seconde durant laquelle tu étudierais la possibilité que le monde n'est pas exactement comme tu l'imagines ; que tout ce qui est inhabituel ne peut pas forcément être expliqué.
- Non
- Juste une seconde. Le temps qu'il faut pour prononcer ton nom. Parce que si j'obtiens ça de toi, alors j'aurai lézardé le mur, et je pourrai élargir cette lézarde en fissure, puis gratter jusqu'à faire un trou, où le vent s'engouffrera, et le mur commencera alors à disparaître.
Une seconde. Une seconde durant laquelle tu étudierais la possibilité que le monde n'est pas exactement comme tu l'imagines ; que tout ce qui est inhabituel ne peut pas forcément être expliqué.
Non.
Juste une seconde. Le temps qu'il faut pour prononcer ton nom. Parce que si j'obtiens ça de toi, alors j'aurai lézardé le mur, et je pourrai élargir cette lézarde en fissure, puis gratter jusqu'à faire un trou, où le vent s'engouffrera, et le mur commencera alors à disparaître.
Tu prends quoi , du crack, de la coke ?
Le thé était la drogue préférée de la famille Martin. Dell en prépara davantage , épais, brun et sucré. Après tout, ils avaient reçu un choc ; et en état de choc, de chagrin ou de trouble quelconque, aussi loin que remonte leur mémoire, leur réflexe avait toujours été de noyer l'événement sous le thé. D'ailleurs, ils noyaient tout sous le thé , même lorsqu'ils n'avaient subi aucun choc, et ce, six ou sept fois par jour.
" Les contes de fées parlent d'argent, de mariage et d'hommes. Ce sont des cartes et des manuels, transmis par les mères et les grand-mères pour aider leurs filles à survivre."
Marina Warner
Ce devait être une soirée en famille permettant à chacun d'apprendre à connaître Tara, sans que Dell et Mary puissent arbitrer, commenter ou interdire la moindre remarque. Mais l'expression sur le visage de Peter était aussi facile à déchiffrer que la une d'un journal à scandales.
C'est mes migraines. On dirait des attaques de lumière colorée, mais elles brûlent comme de l'acide.
Et j'ai dit à Michaël, putain c'est ma tante Tara, et elle est vraiment partie, elle faisait une espèce de danse bizarre, hein Michaël, elle sautait sur place...
- Elle pogotait, précisa Michaël.
- Voilà, elle pogotait, elle dansait bizarre, mais genre comme si elle avait une fusée dans le cul, et elle était à fond, je te jure papa, (...).
Peter s'entendait bien avec Jack. C'était un adolescent, à présent, et Peter lui avait donné la liberté de s'affirmer de temps en temps : les enfants n'étaient pas des fers à cheval, on ne les façonnait pas sur une enclume.