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Critique de zohar


Ce qui est important dans ce roman, c'est sa construction et non l'intrigue qui est, en somme, secondaire.

Finnegans Wake est un roman qui évoque la résurrection d'un maçon qui, passant pour mort à la suite d'une chute, retrouve la vie, après avoir reçu sur le visage du whisky.
L'unité de l'ensemble se construit également à partir de la vision cyclique de l'humanité vue à travers de multiples cultures mais synthétisée par le schéma du philosophe du XVIIIe siècle Vico : selon sa théorie, toutes les sociétés humaines progressent à travers des cycles allant de la barbarie (le chaos) à la civilisation (phase démocratique) pour retourner à la barbarie.
James Joyce s'inspire, indéniablement, de cette vision cyclique de l'Histoire qui, par ailleurs, est très importante pour comprendre les interactions entre les personnages!
Il s'agit, en outre, du livre de la nuit qui succède au livre du jour que représentait Ulysse.
Dans cette composition en forme de puzzle qui organise l'ensemble du roman (cela est censé nous rappeler la technique du monologue intérieur utilisée également par Virginia Woolf), le sommeil et le rêve dominent, véhiculant par là-même tout un langage.

La complexité de l'expression qui non seulement emprunte à différents domaines linguistiques, mais utilise aussi la parodie, rend la lecture de l'ouvrage des plus difficiles. Mais « …n'ayons pas peur de nous laisser dominer par la littérature, n'ayons pas peur de nous confronter à des oeuvres qui nous dépassent… ».
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