Gens de Dublin

A travers quinze nouvelles, James Joyce raconte des épisodes de la vie de personnages quelconques afin de représenter le Dublin de son époque et sa société...

Portrait de l'artiste en jeune homme fut tout bonnement et simplement mon introduction au travail de James Joyce. Autant dire que j'avais quasiment commencé par la fin. le résultat ? Un dégoût profond pour le narcissisme de l'auteur avec son cher alter égo Stephen Dedalus. Un Stephen qu'on retrouve dans ses oeuvres majeures, notamment le monumental Ulysse. Les Gens de Dublin ne figurait donc en aucun cas sur ma top priority list. Quelle surprise de découvrir un Joyce avec des nouvelles dans un style qui se rapproche clairement de la littérature britannique classique générale, j'ai vu un autre style, un autre genre, un autre homme ! Mais le ravissement n'est que de courte durée, malheureusement la forme change beaucoup par la suite et est beaucoup moins digeste.
Ce nouvelles ne sont pas forcément géniales à lire pourtant. Elles n'ont pas vraiment éveillé en moi un intérêt quelconque. Certes, on y retrouve Dublin, décrite précisément et passionnément ; parcourue et vécue ; critiquée et examinée de près à travers sa société disséquée, ses personnages aux vies tout à fait banales, mais pour mieux insister sur ses anomalies et carcans communautaires et religieux. C'est intéressant dans le sens où certains aspects de l'époque se retrouvent encore dans l'Irlande d'aujourd'hui, toujours très marquée par la religion, son impact sur la vie de chacun, même les athées.
Mais ce livre peut-il réellement se laisser apprécier sans l'étudier ? En le lisant "par plaisir", on se retrouve souvent en fin de nouvelle un peu perdu. Les messages ne sont pas forcément évidents à déduire, et oui, j'ai eu la désagréable sensation d'être de retour à la fac.
En bref, j'ai lu un classique, et ça m'a laissée de marbre.
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Gens de Dublin est un recueil de quinze nouvelles. A travers ces nouvelles James Joyce raconte la vie des habitants de Dublin au début du 20ème siècle.

Ces courts récits pour la plupart sont dépourvus d'intrigues. Il y a juste une description des actions, des sentiments des personnages dans un style précis et objectif.

Ce qui d'un côté permet de se retrouver assez facilement aux côtés des dublinois. Donc on retrouve dans ces nouvelles un sadisme latent, de la brutalité, parfois de l'humour.

La lecture de ces nouvelles m'a donné l'impression de me trouver face à un documentaire de sciences humaines. Ainsi il est difficile de le juger en tant que recueil de nouvelles et donc à le considérer comme une oeuvre littéraire.

A la rigueur il peut être lu par quelqu'un qui s'intéresse à la sociologie.

À la lecture du recueil de nouvelles de Joyce, j'ai pensé plus d'une fois à l'expression québécoise « Être né pour un petit pain », aujourd'hui tombée en désuétude, mais qui a longtemps exprimé une condition sociale sans espoir qui enfermait tout un peuple dans la pauvreté et l'ignorance, sous le joug des Anglais et de l'Église.

Les protagonistes, sans qu'il s'agisse des mêmes personnages, avancent en âge au fil des quinze nouvelles du recueil. J'ai aimé les premiers textes qui mettent en scène des enfants, puis de jeunes adultes. Hélas, plus je cheminais dans ma lecture, moins j'avais envie d'y revenir. Parmi les dernières nouvelles, celles qui présentent un groupe d'hommes d'un certain âge discutant de politique dans l'une et de religion dans l'autre m'ont beaucoup ennuyée.

Pourtant, je reconnais la finesse du regard de Joyce et son style reste fluide et accessible tout du long (rien à voir avec sa production littéraire plus tardive). Dans le genre des nouvelles sans chute qui capturent des moments de vie d'individus étouffés par le conformisme, je préfère celles de Tchékhov.

Désolé pour ceux qui aimeraient cette oeuvre, j'ai vraiment eu du mal à la comprendre, lorsque je l'ai lue à la fac, il y a plusieurs années. Tout me paraissait sombre, long et sans intérêt.
Je ne nie pas que Joyce est un grand écrivain, que ces textes sont de qualité mais je n'ai jamais réussi à entrer dans cet univers. Je devrais peut-être en essayer un autre...

Il y a quelques années, j'avais lu un article désignant "Ulysse" de James Joyce comme étant LE livre du 20ème siècle. Je m'étais alors un peu renseignée dessus, et j'avais découvert qu'il était surtout connu pour être très difficile à lire. Vous connaissez votre maso de DD, tiens tiens, un pavé illisible, c'est ce qu'il me faut ! Mais comme quoi je deviens sage avec le temps, je me suis dit qu'il valait peut-être mieux découvrir Joyce avec l'une de ses oeuvres les plus accessibles, alors je me suis lancée dans la lecture des "Gens de Dublin". Et grand bien m'en a fait !

Il s'agit en fait d'un recueil de 15 nouvelles, chacune se penchant sur un personnage particulier habitant la capitale irlandaise au XIXème siècle, sur un fond quand même assez récurrent d'alcoolisme et de violence : il y a la jeune servante, qui veut faire plaisir à tout le monde ; le journaliste effacé, qui retrouve l'un de ses amis ayant lui réussi ; la mère, qui défend sa fille lors de son entrée dans une troupe d'opéra ; et puis Gabriel, jeune homme qui découvre sa femme sous un nouvel angle dans "Les morts", la nouvelle la plus connue. Bref, vous sentez bien que j'ai du mal à vous les vendre, ces nouvelles, car elles m'ont toutes un peu ennuyée (pour ne pas dire endormie...) : c'est très bien écrit, mais ça ne m'a pas du tout touchée, les personnages semblant sans accroche.

Je passerai donc à coté de la lecture du livre du siècle, et ce n'est pas grave du tout !

Depuis longtemps, je voulais m'attaquer au grand James. Mais son livre le plus connu – et reconnu – « ulysses » étant quand même un bon gros pavé de plus de 1000 pages, j'avoue que le courage me manquait légèrement. Alors j'ai décidé de commencer plus light, avec « Dubliners », un recueil de nouvelles sur les habitants de cette capitale irlandaise que j'aime tant.

Quelle déception !

Certes je ne suis déjà pas très friande de nouvelles, mais ce recueil m'est littéralement tombé des mains. Mis à part l'écriture travaillée de Joyce (ou plus précisément de son traducteur, la VO m'ayant été inaccessible), je n'ai rien trouvé de positif dans ce que j'ai lu. Pour tout vous dire, je ne l'ai même pas terminé. Après 3 nouvelles auxquelles je n'ai trouvé aucune saveur, ma raison m'a dicté l'abandon. Et je peux vous dire que ça ne m'arrive vraiment pas souvent.

Alors aujourd'hui, la question que je me pose c'est : "Vais-je réussir un jour, à donner une autre chance à James Joyce en m'attaquant à « Uysses » ?"
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Il s'agit d'une quinzaine de nouvelles se déroulant, comme le titre l'indique, à Dublin.
Pourquoi lire James Joyce? Lors d'un séjour en Irlande, j'ai été photographié à côté de la statue à son effigie présente dans Temple Bar, "haut lieu de convivialité dublinois". Je ne connaissais pas cet écrivain avant mon périple irlandais.
Aussi, dès mon retour, je me suis plongé dans la lecture de cet ouvrage pensant retrouver l'ambiance festive, la convivialité et la générosité irlandaise.
J'ai été déçu de cette lecture. Je m'attendais à autre chose: un peu comme quelqu'un qui aurait fait un séjour dans le Nord de la France, enchanté par la gentillesse de sa population, et qui aurait lu Germinal, à son retour chez lui.
J'avais oublié qu'au début du xxéme siècle, Dublin n'était pas aussi avenante qu'aujourd'hui. Les Irlandais, à l'époque, avaient encore en mémoire la grande famine et l'émigration de la population vers l'Amérique du Nord.
Je rapprocherais l'écriture de James Joyce de celle De Maupassant, auteur que j'apprécie. Peut-être faudrait-il que je relise ce livre?

Quelques portraits intéressants dans ces nouvelles mais c'est l'ennui qui a prévalu.

Ceci est un recueil de très courtes nouvelles ayant comme point commun de toutes se dérouler dans la bonne vieille ville de Dublin.
Assez anecdotique, il y a assez peu d'intérêt à le lire, vaut mieux lui préférer Ulysse qui se situe plusieurs crans au-dessus au niveau qualitatif.

No comment...........heureuse de l avoir enfin fini......