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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
le roman s'ouvre en 1914 au moment où le père de Margery Benson, le révérend Thomas Benson, décide de lui raconter une histoire sur le scarabée d'or de Nouvelle-Calédonie . La fillette a dix ans et ce moment devient vite intensément douloureux suite à un drame épouvantable lié à la guerre.
En 1950, nous retrouvons Margery, devenue enseignante.
Elle a 46 ans , abandonne son poste dans des circonstances fort originales et cherche un(e)assistant(e) pour partir en Nouvelle-Calédonie afin de ramener un scarabée d'or en mémoire de son père. L'âme de mon père rentrera avec ce scarabée nous dit-elle.
Elle ne trouve pas d'assistant sauf le mystérieux Mundic qu'elle refuse et qui la suit bien malgré elle, à la manière d'un passager clandestin, d'un espion.
C'est Enid Pretty qui va l'accompagner, 26 ans, future jeune maman, très coquette tout à fait l'inverse de Margery qu'elle appelle Marge qui est robuste sans aucune finesse féminine.
Et pourtant, les faits transformeront l'énervement qu'elles ressentent l'une pour l'autre en une réelle amitié..
Elles continuent à chercher le scarabée d'or.
La scène de l'accouchement d'Enid est une des plus désopilantes et inattendues que j'aie jamais lues.
C'est un roman étonnant pour son originalité, sa plume imagée, ses actions, son humour.
Le récit est très agréable à lire.
J'avais découvert Rachel Joyce dernièrement avec son premier roman " La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry ". Rachel Joyce est donc une de mes dernières découvertes et le plaisir de lecture a été total.
De plus, cela m'a sorti de mon cadre de lecture car je lis volontiers des histoires féminines, sentimentales et là encore un peu, je me retrouvais dans Indiana Jones.
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Qui sont-elles ces deux femmes dont on ne voit que les jambes sur cette couverture ? Deux paires de jambes bien différentes, et l'on sait sans coup férir les relier à leurs propriétaires :
- Miss Benson, dont l'existence a basculé un jour de 1914, suite à la mort au combat de ses 4 frères et au suicide de son père. Elle vivote ensuite, entre ses tantes, deux vieilles filles, sa mère anéantie et une domestique bougonne, puis après un bref intermède en assistante (non rémunérée) d'un professeur au musée d'histoire naturelle, une vie d'enseignante en arts Ménagers (on est dans les années 50 en Angleterre). Rien de passionnant. Et puis un jour, parce que ses chaussures prennent l'eau et qu'elle n'en a pas d'autres, pas de possibilité d'en acheter : les restrictions dues à la guerre sont toujours là, elle en vole une paire dans l'établissement où elle est enseignante. C'est l'acte qui va déclencher la suite : elle part en expédition en Nouvelle Calédonie à la recherche du scarabée d'or, insecte fabuleux dont son père lui montrait une image juste avant de se tuer.
- Enid Pretty, son assistante pour cette expédition, jeune personne à l'apparence assez futile, plus préoccupée de son maquillage que des scarabées, bavarde et pleine de vie, dont on se demande pourquoi elle s'est embarquée dans cette aventure.
Et l'on part pour un périple surprenant, souvent drôle, parfois émouvant. Les faits ne sont pas toujours vraisemblables, mais peu importe. On suit affectueusement ses deux aventurières qui l'une et l'autre ne vont jamais renoncer. Très dissemblables au départ, elles vont à la faveur des nombreuses péripéties auxquelles elles font face apprendre à se connaitre, se découvrir et s'apprécier. le coeur de Miss Benson va s'ouvrir pour sa jolie compagne et elle va se découvrir.
Sous le prétexte d'une expédition aux limites du burlesque et de la confrontation de deux personnes que tout ou presque oppose, l'auteure aborde de nombreuses questions : le droit à la différence, l'acceptation de celles-ci chez les autres, la chape de plomb que la société anglaise faisait peser sur les vieilles filles, le besoin d'aimer, l'importance de poursuivre ses rêves, ….
J'ai beaucoup aimé les deux personnages, très finement décrits par l'auteure, qui nous fait partager leurs pensées, leurs émotions. Sous le sourire bien souvent se cachent les larmes.
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Grâce aux éditions XO, via net galley, j'ai eu le plaisir de pouvoir lire : L'inoubliable voyage de miss Benson de Rachel Joyce.
19 octobre 1950. La vie de Miss Benson commence aujourd'hui. À quarante-six ans, elle quitte Londres, l'enseignement, la grisaille… pour la Nouvelle-Calédonie.
Il est temps pour la célibataire endurcie de partir à la recherche du scarabée d'or que son père lui avait fait découvrir dans un livre. Avec sa tenue rose vif et ses petites sandales à pompon, Enid Pretty, vingt-six ans, est loin d'être la compagne de voyage que Margery Benson avait imaginée.
Pourquoi Enid, cette petite femme à l'allure délurée, est-elle prête à traverser la planète pour un scarabée ? de toute évidence, Enid emporte, elle aussi, ses secrets...
Alors qu'elles n'auraient jamais dû se rencontrer va se lier entre elles deux une amitié extraordinaire...
L'inoubliable voyage de miss Benson est un excellent roman que j'ai aimé pouvoir lire en une journée.
De mon canapé, j'ai adoré voyager jusqu'en Nouvelle-Calédonie avec Margery et Enid. Toutes deux sont surprenantes et elles nous emmène dans des aventures totalement rocambolesques. Impossible de s'ennuyer avec elles deux.
Il est vrai que nous sommes dans les années 1950 et que les conditions de voyage ne sont pas les mêmes que maintenant. Il faut longtemps pour arriver à l'autre bout de la planète quand on part de l'Angleterre pour aller jusqu'en Nouvelle-Calédonie. Il y a des dangers, des surprises pas toujours bonnes. Surtout quand on n'est pas vraiment qui on est..
Margery comme Enid sont deux femmes intéressantes, plutôt mystérieuses. Surtout Enid, qui cache pas mal de choses comme on le comprend très rapidement. Ces deux femmes forment un duo improbable qui fonctionne très bien. Elles se complètent, et m'ont souvent fait rire car il y a énormément d'humour dans ce roman.
L'histoire est bien trouvée, les personnages aussi, et l'ensemble donne une très bonne surprise qui fait du bien. J'ai souvent eu le sourire aux lèvres.
J'ai adoré ma lecture ; L'inoubliable voyage de miss Benson mérite bien cinq étoiles.
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Si vous avez une âme d'aventurière, si vous n'avez pas peur des insectes, si vous ne redoutez pas le climat de la Nouvelle-Calédonie, si vous être prête à vous perdre au milieu des éléments à la recherche du scarabée d'or, si vous ne craignez pas de vous mettre en danger et de risquer de mourir, alors, ce livre est pour vous.

Vous vivrez des péripéties inoubliables, des aventures plus extraordinaires les unes que les autres, avec Miss Benson et la truculente Enid Pretty, apprêtée comme pour aller à une soirée, enchaînant les amants, et jouant sur la séduction pour obtenir ce qu'elle souhaite, tout le contraire de Miss Benson, ridicule avec son embonpoint, engoncée, casque colonial sur la tête, et filet à insectes à son bras, sans compter ses bagages, en route pour le bout du monde, à la recherche de ce fameux scarabée d'or qui la fait tant rêver depuis qu'elle est toute petite.

Malgré leurs différences, leurs incompatibilités, Miss Benson et Enid Pretty, très attachantes au demeurant, enchaîneront les aventures plus loufoques les unes que les autres, certaines plus gaies que d'autres. Bien des épreuves les attendent. Ah c'est sûr, ce n'est pas de tout repos ! Tous ces déboires et réussites leur permettront de devenir amies pour l'éternité.

Truculent, foldingue, amusant, émouvant, dur parfois. Une très belle découverte pour sortir des sentiers battus et de « sa zone de confort, pour cette rentrée littéraire.

Ce livre mérite véritablement un prix.
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Toute sa vie Margery a vécu très discrètement, faisant ce que l'on attend d'elle. A l'approche de la cinquantaine, elle se révolte soudain, envoie balader son boulot et se met en tête de réaliser le rêve de sa vie : se rendre en Nouvelle-Calédonie et trouver le scarabée doré dont elle rêve depuis son enfance.

Pour cela, il lui faut un/une assistante parlant le français.
Pas facile à trouver.
En désespoir de cause, elle se voit obligée d'accepter d'être accompagnée par une jeune femme fantasque, originale, très voyante.

Leur séjour et voyage dans ce pays inconnu dont elle ne parlent pas la langue est peuplée de péripéties, de surprises et de découvertes.
Ces deux femmes, que tout opposent, vont apprendre à se découvrir, à se protéger, à se stimuler, à s'aider.

C'est à la fois drôle, émouvant, étonnant, triste, surprenant.
Bizarrement j'ai plus eu l'impression d'être plongée à la fin du 19 ème siècle qu'en 1950.

Une très jolie lecture, un peu inclassable, une parenthèse hors du temps.

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En 1914, Margery Benson a dix ans. Elle adore son père, le Révérend Tobias Benson qui lui propose souvent d'étonnantes découvertes. Aujourd'hui, c'est un livre intitulé « Les Créatures incroyables ». En le feuilletant, la fillette peut admirer sirènes barbues, écureuils ailés, Yéti ou paresseux géants de Patagonie. Mais l'animal qui fascine le plus Margery est apparemment insignifiant. C'est un scarabée dont son père lui explique l'anatomie. A la page suivante, il est dessiné vingt fois plus gros et il semble en or massif : « Tête d'or, thorax d'or, abdomen d'or. Même les pattes minuscules étaient en or. »
Immédiatement, la petite est sous le charme. Un jour, elle partira au bout du monde pour trouver ce coléoptère et elle lui donnera le nom de son père.
La vie de Margery Benson n'est pas simple. Elle est la petite dernière d'une famille de quatre garçons tous adultes alors qu'elle n'a que dix ans. C'est la Première Guerre mondiale. Son père, elle l'admire, certes, mais il n'a pas l'air d'être du genre papa gâteau qui joue à cache-cache ou vous transporte sur son dos. C'est vrai, il aime offrir des surprises à sa fille. « En général (…) il sortait une bricole qu'il avait trouvée dans le jardin ». Rien de bien folichon, donc. Ce jour-là, c'est un volume pseudo-scientifique. La plupart du temps, on l'imagine, l'enfant est donc contrainte de tourner en silence les pages de gros grimoires poussiéreux.
Soudain, un drame terrible va se produire. Je comprends la détresse de ce pauvre homme pour lequel, comme il est de coutume à cette époque, seule compte sa descendance mâle. Mais son geste me choque. Il se suicide quasiment sous les yeux de sa gamine, qui, sans comprendre exactement ce qui s'est passé, gardera toute sa vie l'image d'une vitre ruisselante de sang. Il laisse une femme et une enfant démunies, obligées de quémander la charité de deux tantes austères et bigotes. Quelle atmosphère pour une petite fille que de se trouver coincée entre une mère dépressive qui ne se lève plus de son fauteuil et deux rombières « très croyantes, toujours habillées en noir, même les jours fériés et [qui] priaient avant et après chaque repas, quand ce n'était pas au milieu. » Leur credo, c'est « Réjouissons-nous de nos souffrances, car la souffrance est la mère de l'endurance. »
Rien d'étonnant, dès lors, à ce que Miss Benson marche dans leurs traces et devienne à son tour une vieille fille rigide et coincée, qui n'ose exprimer ses sentiments et a renoncé à tous ses rêves.
Et pourtant, l'auteure raconte ses multiples mésaventures sur un ton très british qui transforme des moments pénibles et parfois même tragiques en passages pleins d'humour. Par exemple, cette leçon au cours de laquelle Miss Benson, imperturbable, malgré le chahut, expose la manière de préparer un gâteau sans farine ni beurre ni oeufs ni sucre, puisque, bien que la guerre (la Seconde) soit terminée depuis cinq ans, tout est rationné. le papier que se font passer les élèves et qu'elle intercepte, est la goutte qui fait déborder le vase. Cette femme si stricte et réservée, se transforme soudain en furie qui traverse, telle une tornade, tout l'établissement en transgressant chacune des sacro-saintes règles. Ce manque de respect pour sa personne est aussi l'étincelle qui va rallumer le feu de ses rêves et la pousser vers l'aventure à l'autre bout du monde.
Rachel Joyce oppose une Miss Benson si Old fashioned et guindée, ridicule avec son casque colonial et son sac Gladstone à sa « collaboratrice », Enid Pretty, exubérante, cheveux teints en jaune, vêtue d'une « tenue de voyage rose vif (…) des petites sandales avec un pompon au bout et les doigts de pied vernis, couleur de bonbon acidulé. » Pas vraiment idéal pour crapahuter à travers la jungle.
Autant Miss Benson est réservée et taciturne, autant Enid remue de l'air et ne se tait pas une seconde.
Si Miss Benson peut disserter pendant des heures à propos de scarabées, Enid n'a pas dû suivre attentivement les cours, si on en juge par sa prose : « est-ce ke le poste ait toujour libr ? » ou encore : « Chér miss denson, vouz avé reçu mes lettr ? J'aimeré vous acompgné ! »
Pourtant, cette écervelée se révèle courageuse, astucieuse et pleine de ressource. C'est elle qui prononce les mots justes, capables de remonter le moral de Miss Benson. Celle-ci, malgré son éducation étriquée, trouve pourtant la force de partir à l'aventure, à l'autre bout du monde, alors qu'elle a déjà quarante-six ans et des problèmes de santé assez graves. On évoque très souvent une douleur de hanche lancinante, malgré laquelle elle s'aventure dans la forêt et entreprend des marches longues et harassantes.
Les deux personnages se complètent très bien et se communiquent de la force l'une à l'autre.
Au fil du récit, on dirait que, après avoir tiré Miss Benson de mille et une situations périlleuses, Enid perd peu à peu de son entrain. C'est alors Margery qui la prend en charge en surmontant ses hantises et appréhensions.
Si le récit est conté sur un ton assez désinvolte et plein d'humour, il ne manque pas d'épisodes tristes, voire tragiques, mais qui sont abordés avec une certaine légèreté.
Impossible de le résumer : il est constitué d'une foule de situations, rebondissements, aventures qui se succèdent sans temps mort.
Rachel Joyce se moque des préjugés et a priori. Si, en 1950 les réseaux sociaux n'existent pas encore, ils sont représentés par une presse à scandale qui ne recule devant aucune bassesse pour augmenter ses tirages. Et je suppose que l'auteure n'invente rien, car j'ai pu voir la même chose dans « Loving Frank » (de Nancy Horan) qui évoquait des articles bel et bien réels qui ont, par leurs médisances, détruit la vie des protagonistes.
J'ai vraiment adoré ce roman qui puise son originalité dans de nombreux genres très différents. Il campe des personnages extravagants auxquels on s'attache et, mine de rien, donne quelques leçons de vie pleines de bon sens.
J'avais très envie de lire cet ouvrage que j'espérais recevoir pour les fêtes. J'ai eu l'occasion de le gagner lors de l'Opération Masse critique, ce dont je remercie chaleureusement Babelio, ainsi que les éditions XO qui me l'ont envoyé.
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Tout est visuel dans ce roman. La couverture déjà. Une valise, un sac de voyage dessinés sur un fond blanc et la végétation luxuriante qui commence à envahir les bords… On est déjà en voyage, avant même d'avoir ouvert la première page. C'est graphique alors que seuls les mots noircissent les pages. Miss Benson est la caricature de la vieille fille : grande, costaude, peu avenante, enseignante mal dans sa peau et dans son métier, vivant seule dans l'appartement de ses tantes décédées. Enid Pretty est un mélange de Betty Boop et de Marilyn Monroe à elle seule avec son tailleur rose et ses escarpins à pompons. On aimerait la détester mais plus on fait sa connaissance et plus elle est attachante. Et ce scarabée d'or qu'elles recherchent, on le voit, on l'imagine bouger, on visualise les reflets dorés lorsque le soleil parvient jusqu'à sa carapace… Un roman qui demande le temps de l'aventure et de l'imaginaire pour voyager avec lui. Un beau moment…
Lien : https://branchesculture.com/..
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Dès les premières pages, l'auteure nous montre que cette chère miss Benson n'a pas une vie épanouie et cette période d'après guerre n'arrange pas les choses. Cette femme n'a rien d'une aventurière au contraire mais en mémoire à son père, elle décide de bousculer son quotidien et de partir à la découverte du scarabée d'or.
Elle va faire la rencontre de personnages assez loufoques qui ont chacun leur secret.
J'ai donc suivi plusieurs intrigues, me prenant au jeu à vouloir résoudre ces énigmes.
Cette aventure rocambolesque se déroule doucement, prenant le temps de nous faire découvrir chaque décor.
La plume ici est autant cocasse que cette histoire mais j'ai trouvé que c'est ce qui la rendait très agréable à lire.
Je me suis attachée à cette miss Benson et son assistante Enid, ne sachant jamais à quoi m'attendre avec elles. Tandis que l'une est préventive et pas tres courageuse, l'autre est extravagante et pousse son amie toujours plus loin. Car oui cette rencontre finit par une amitié. Étrange et bancale mais une belle relation.
Les mots choisis par l'auteure m'ont permis de partir moi aussi en Nouvelle Caledonie et de crapahuter dans cette jungle à la recherche de ce scarabée.
La fin de ce roman m'a totalement déstabilisée… je n'étais pas prête à ca et je ferme donc ce livre avec beaucoup d'émotions.
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Je me méfie souvent des premières de couverture où il est indiqué "par l'auteur du best seller ...". Mais j'ai acheté ce bouquin en commandant 25 livres d'occasion à petit prix parmi plus de 800 propositions. Difficile de tout vérifier, cependant, le thème et la note Babelio au dessus de 4 m'avaient convaincu. En démarrant ma lecture je me suis rendu compte que j'avais déjà lu et apprécié le destin d'Harold Fry.
Encore une réussite pour celui-ci. Un roman féminin, féministe qui se déroule dans les années cinquante avec deux héroïnes originales, des loosers courageuses, opiniâtres et combatives. Récit d'aventure qui peut faire penser au Jules Verne du Tour du monde en 80 jours, y compris pour les notes d'humour anglais.
Passionnant, intéressant et aisé à lire car il est facile de s'intéresser aux personnages, je ne me suis pas ennuyé une minute.
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Rachel Joyce. L'inoubliable voyage de Miss Benson. XO Ed. 412 p. 5 étoiles.
Vous avez aimé Laurent GounelleL'homme qui voulait être heureux »),…comme moi vous adorerez R. Joyce.
Par contre pour décrire les émotions de lecture, cela va être compliqué. Je vais essayé.
Cela démarre par quelque chose de très british dans les descriptifs des personnages. Très « stijf » comme on dit chez nous. Très réservé…vous voyez ce que je veux dire.
Puis dans les premières pages, l'héroïne « pète un câble » …mais d'une manière…très british 😊.
Elle accompagne cette une réaction exagérée d'un geste complètement « dément ». Et le monde qui l'entoure ne « bouge » pas, n'intervient pas physiquement, …
Cet acte va marquer le début d'un récit qui m'a complètement retourné, bouleversé, fait sourire du début à la fin ? Avez des moments très intenses de plaisir, de désillusion,…
On a une intrigue principale. Une fuite vers l'avant. Et 2 intrigues secondaires (Enid, Mundic) qui se révèlent être des fuites de nature différente. Mais dont les fils pourraient bien se nouer avant la fin…je ne dirai rien de plus.
Les situations à risque, les contre-temps inattendus, et les coups de pouce de la vie se succèdent à un rythme soutenu, créant à la lecture un sentiment de surprise permanent.
L'auteure-conteuse m'a pris par la main en m'emmenant dans son histoire. Elle m'a fait rire, et fortement ému.
Elle m'a entraîné dans un récit complètement aberrant et tellement logique à la fois dans la mesure où notre futur est lié à nos choix journaliers. Nous ne sommes libre qu'au moment présent, quand ce présent est vécu intensément et répond à un appel de la vie, à une vocation.
Même les remerciements sont émouvants (or je n'ai jamais eu envie de lire des « remerciements ») : Rachel Joyce dit qu'elle écrit pour les femmes (mais remercie son mari sans qui rien n'aurait été possible). Voilà un bon exemple de la pensée universelle de l'auteure…
Un roman tellement indispensable.



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