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Critique de Zoe


Zoe
31 octobre 2010
Maggie et Alex Sanders mènent une vie paisible dans une ravissante maison victorienne, entourés de leurs deux enfants, Amy et Sam, et de leur chien, Dot. Jusqu'où jour où, pour faire plaisir à Maggie, Alex décide de faire des travaux afin d'utiliser de nouveau la cheminée qui avait été condamnée. Caché dans le conduit, ils découvrent alors le journal intime d'une certaine Bella, une sorcière ayant vécu dans la maison un siècle plus tôt. A part son nom, la couleur de ses cheveux (roux comme ceux de Maggie), le journal contient assez peu d'annotations personnelles. Plus que d'un véritable journal intime, il s'agit d'un carnet dans lequel elle notait des noms de plantes, des recettes à base d'herbes médicinales, pour soigner ou pour jeter des sorts. Sous l'influence du journal de Bella à laquelle elle s'identifie totalement, en cachette de son mari et avec la complicité d'un herboriste, Maggie se lance alors à son tour dans la confection de potions…

Au début, Maggie utilise le carnet pour confectionner des remèdes pour soigner sa petite famille. Elle vient ainsi à bout de la conjonctivite du petit Sam, puis de l'eczéma de la petite Amy. Comme son couple bat de l'aile, elle s'essaie ensuite à la confection d'un philtre d'amour… Puis elle s'aperçoit que le journal de Bella se complète à mesure qu'elle le lit. Rien qu'en posant la main sur une page blanche, elle peut faire apparaître un nouveau texte et aller ainsi plus loin dans son apprentissage. Elle prend alors l'habitude d'aller se promener la nuit. Dans le silence de la nature, elle a le sentiment que le vent lui parle. Petit à petit, elle devient ainsi une vraie sorcière, à moins qu'elle ne plonge tout simplement dans la folie…

L'indécision va demeurer pour moi, car je ne suis pas arrivée au bout de ce roman que j'ai trouvé ennuyeux au possible. Après m'être fait violence pendant 140 pages, j'ai décidé de jeter l'éponge. Je suis assez intriguée par le fait que « Sorcière, ma soeur » a obtenu le prix British Fantasy en 1993. Dans son guide de la littérature fantastique « Atlas des brumes et des ombres », Patrick Marcel affirme que “Joyce est un des meilleurs romanciers anglais de fantastique apparus depuis une dizaine d'années”. Pour ma part, je n'ai pas réussi à m'intéresser à ce roman, à cette famille on ne peut plus ordinaire, à leurs petits préoccupations quotidiennes, à ce contexte exagérément banal que construit l'auteur avant d'y faire surgir le surnaturel. Mais peut-être ce genre n'est-il pas pour moi ?
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