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3,8

sur 591 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout et n'importe quoi ? Tout est n'importe quoi. le roman de Joyce incarne à merveille ce qu'est la littérature moderne. Il est d'abord une reprise, une réécriture, pas n'importe laquelle, celle de L'Odyssée, revisitée de mille manières, en lui ôtant toute (toute ? Non, sans doute en subsiste-t-il encore quelque chose, beaucoup même, comme il subsistait en Gaule au temps de Jules César un petit village...) portée épique, Eole devenant des papiers journalistiques volants, les marins transformés en cochons allant tout bêtement aux putes, et Pénélope se réappropriant sa plus fameuse rime dans l'époustouflant monologue final. La reprise joycienne n'est pas réservée au seul contenu, heureusement pour l'indigne lecteur que je suis et qui, avouons-le et remédions-y au plus vite, se rend compte de n'avoir pas vraiment lu L'Odyssée de bout en bout. Elle est aussi et surtout une reprise et une recréation stylistique. Tous les genres littéraires (tous ? quelques uns résistent sans doute encore et toujours à l'envahisseur) sont repris, tritouillés, réinventés. D'un chapitre à l'autre, brusquement, on passe d'une prose ampoulée au roman populaire, d'un théâtre de l'absurde avant la lettre à une liste de questions saugrenues, d'un roman à l'eau de rose à du vieux français (quel regret de ne pas pouvoir lire l'original! Quel handicap affligeant!) de vieux bouquins poussiéreux, d'un discours scientifique à un monologue intérieur dont on ne voit des exemples qu'après Joyce, qui se trouve, à force de reprendre tout ce qui a déjà été fait, à la source de tout ce qui se fera, le monologue de Molly Bloom se retrouvant par exemple presque plagié dans Belle du Seigneur. Coup de force supplémentaire de Joyce, cette impression qu'a le lecteur (j'espère ne pas être le seul dans ce cas) de lire des auteurs qui n'arrivent que bien plus tard. Un passage notamment ressemble à s'y méprendre à du Céline. Je soupçonne les traducteurs d'avoir fait le lien avant moi... Toute L'Odyssée, tous les styles (ceux d'avant et ceux d'après), ça ne suffisait pas à la créativité de Joyce, qui n'est pas sans me rappeler celle d'un autre immense auteur de langue anglaise, bien avant lui, l'inénarrable Laurence Sterne et sa palpitante Vie et opinions de Tristram Shandy. Il lui fallait en plus inventer des mots, créer du langage et insérer un peu partout les mêmes petits trucs : "Fou. Tu. Foutu", un peu partout, par exemple. Tout et n'importe quoi, disais-je. Tout est n'importe quoi, rajoutais-je. Il n'empêche qu'Ulysse est une grande épopée, celle de la langue et de la littérature, qui prend enfin sa revanche sur le monde, bouffe toute la place, réinvente tout, fait tout revivre à ses façons, refaçonne à l'infini, relit tout à la légère pour tout remettre à plat et stimule merveilleusement l'imagination encore si peu fertile des humains dont le langage bien trop souvent n'est qu'une monnaie foutue. Fou. Tu.
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Je vais être brève : pas question de "sautemoutonner" dans Ulysse. Il faut lire chaque mot ou ne rien lire.

Deuxièmement, alors que Joyce n'avait pas mis de titres à ses chapitres, pourquoi avoir poussé ce pauvre homme à imposer au lecteur la mythologie grecque? Allez, disons-le, qu'est-ce qu'elle apporte au texte à part une inutile prise de tête? Je ne doute pas que l'on trouvera dans les millions de pages écrites sur le sujet, des gloses excitées sur la mètis de Bloom. Moi, ça m'a carrément agacée ce "si-vous-ne-connaissez-rien-aux-héros-mythologiques", vous êtes cuit/e/s.

Un petit trois pour vilipender la tortueuse préface qui essaie de faire "aussi compliqué" que l'ouvrage, et n'a que paradigmes et épiphanies à la bouche. La galette dure déjà un mois, alors rendons à César. Absurde ce que je dis là? Tout à fait d'accord! Sauf que, mine de rien, sournoisement j'ai fait du Joyce! Pas fini ma phrase, du pur Bloom. D'ailleurs j'ai adoré ça. Bon, mais avançons je vous prie.

Quatro : je n'ai JAMAIS entendu dire que l'Ulysse de Joyce était drôlissime. Il l'est! Désopilant, comique, tordant, hilarant. Quel talent! On ne s'étonne pas qu'il ait été interdit aux États Unis, pays du puritanisme le plus exacerbé.

Résumons notre résumé : c'est dense et bourré de talent, mais si vous cherchez un turn-over ce n'est pas du tout du tout (expression dont les irlandais sont friands) pour vous.

PS : J'oubliais. Comme je l'ai lu sur une liseuse il m'a paru compliqué d'avoir recours aux notes. Aussi quand je me suis rendu compte que je n'étais pas loin de la fin, alors qu'il me restait 2500 pages à lire, je l'avoue, j'ai bondi de joie! :)
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Il m'aura fallu presque 9 mois, une lecture commune et le soutien d'autres lectrices pour venir à bout de ce pavé réputé comme étant le livre le plus abandonné par les lecteurs. Je dois bien avouer que je suis assez fière de l'avoir lu en entier mais surtout je suis surprise du plaisir que j'ai pu (parfois) prendre à cette lecture. Bien loin de moi l'idée que j'ai apprécié tout ce roman. Au contraire, les moments de plaisir étaient plutôt comme de brefs flashs au milieu de longues périodes d'obscurité et il m'aura fallu attendre les derniers chapitres pour mieux comprendre ce que je lisais et du coup mieux les apprécier. Il faut quand même préciser que j'arrivais aussi à lire plus de pages en une fois à la fin et je pense que cela m'aidait également.

Le principal inconvénient de ce roman est qu'il n'a pas été écrit pour le lecteur. On a plutôt l'impression que c'est un exercice d'écriture et de style réalisé par l'auteur et accessible seulement à une minorité. Effectivement, ce roman n'a pas volé sa réputation. Sa lecture est très ardue. Il m'aura fallu lire avant chaque chapitre leur analyse pour pouvoir les comprendre ensuite. J'ai vraiment peiné sur certains tandis que d'autres me paraissaient plus faciles d'accès. Dès le début, je savais que je ne comprendrais pas tout, loin de là, et je l'avais accepté avant même de commencer ma lecture. Ce qui fait que j'étais contente dès que je comprenais le moindre passage du récit. Je me suis souvent dit qu'il s'agissait d'un livre écrit pour pour être étudié mais pas pour être lu.

L'histoire ne se présente pas tant elle est célèbre et si rapide à résumer : une journée dans Dublin de Léopold Bloom. Certains diront que c'est un peu réducteur mais on peut s'en contenter.

Le dernier chapitre est connu comme étant le long monologue intérieur de Molly faisant plusieurs dizaines de pages sans aucune ponctuation. Et bien c'est le chapitre que j'ai le plus aimé, éprouvant un véritable plaisir de lecture. Je pourrais même parler d'une lecture jouissive qui convient parfaitement avec les pensées de la jeune femme. James Joyce écrit là, à mon humble avis, un des plus beaux textes de la littérature. Malgré l'absence de ponctuation, j'ai trouvé que le texte était assez limpide et facile d'accès. J'ai bien réussi à suivre les pensées de la jeune femme et surtout j'ai aimé la place du corps de la femme et la liberté avec laquelle ce sujet est traité. Indiscutablement, il faut lire ce chapitre même sans lire le reste du roman mais peut-être que c'est le fait de mettre astreinte à lire tout le reste qui m'a fait autant l'apprécier. Quoi qu'il en soit, je pense qu'on ne peut nier le talent d'écriture de l'auteur même sans apprécier la lecture du roman.
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On peut chercher des précurseurs à Joyce, Rousseau pour « le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de [ses] confessions », Rimbaud pour l'impudeur et l'invention verbale, Lewis Carroll, Alfred Jarry ou d'autres, mais sa descendance est beaucoup plus vaste : les surréalistes, Céline, le nouveau roman, Perec, et aussi bien Gottlieb.

Lire Ulysse est difficile, impatientant. Au premier abord on y trouve le projet de transcrire sans pudeur tout ce qui se produit dans le corps et les sens, un projet vil, lacunaire, rebattu par des contemporains encensés. Mais Joyce va bien au-delà. Il tresse et replie les fils de la pensée, sécrète et malaxe les idées, les dissout et les détourne, les pulvérise dans un livre sans parti pris ni respect, sans action suivie, mais non sans désir ni sagesse. « Toutes ces misérables querelles, à son humble avis, réveillant de mauvais instincts — la bosse de l'agressivité ou quelque autre glande, à tort supposée se rapporter à de minuscules points d'honneur et à un drapeau — étaient très largement une question d'argent question qui est le nerf de la guerre, cupidité et jalousie, les gens qui ne savent pas s'arrêter » (p 799). Il nous promène sous les regards d'autrui, hommes, femmes, affiches et statues, on se salue dans la rue et les bouges de Dublin, on grouille, on se rencontre, on se parle sans s'entendre. Joyce expose dans la dérision la religion et l'histoire, les superstitions et le nationalisme, l'opinion publique et les idées reçues, les femmes, le sexe et la reine Victoria, et nous montre partout l'obsession des apparences, des rumeurs, de l'argent.

On connaît l'argument : Joyce condense en un jour (et en 1000 pages tout de même…) une Odyssée de dix ans avant de la désamorcer platement au retour de Bloom/Ulysse à la maison/à Ithaque : « Il n'avait pas pris de risque, il n'attendait rien, il n'avait pas été déçu, il était satisfait » (p 839). Alors pourquoi lire Ulysse ? Parce que Joyce est un caméléon qui nous manipule dans le style épique, comique, langoureux, troubadour, officiel ou guide Michelin. Parce que son livre est une bombe à fragmentation qui fait réfléchir à deux fois avant d'écrire. Parce qu'il se moque de nous, de l'élongation du langage et des tics verbaux (« En fait, la balle était dans son camp et c'était la raison précise pour laquelle l'autre, possédant un flair remarquablement développé pour sentir anguille sous roche, lui collait aux basques », p 824). Pour la précision obsessionnelle, simoniaque, de son observation des choses : « Sous une rangée de cinq sonnettes à ressort serpentin une corde curviligne, tendue entre deux crampons par le travers du renfoncement mitoyen de l'un des jambages de la cheminée, à laquelle étaient suspendus quatre mouchoirs carrés assezpetits pliés non attachés consécutivement en rectangles adjacents et une paire de bas de femme gris avec bords en dentelle de Lille et pieds dans la position habituelle fixés par trois fichoirs en bois verticaux deux sur leurs bords extérieurs et un troisième à leur point de jonction » (p 831). Par ses raccourcis glaçants sur la misère et le deuil : « Un petit vanupieds était en faction près du soupirail, humant les bonnes odeurs. Émousse ainsi l'aiguillon de la faim. Plaisir ou douleur ? Repas à un penny. Couteau et fourchette fixés à la table par une chaîne » (p 199). « le dernier soir que papa a pris une cuite il était planté sur le palier braillant qu'on lui apporte ses souliers pour aller sortir chez Tunney pour se cuiter plus et il avait l'air comme une souche et courtaud en chemise. Jamais plus le revoir. La mort, c'est ça. Papa est mort. Mon père est mort. Il m'a dit d'être un bon fils pour maman. J'ai pas pu entendre les autres choses qu'il a dites mais j'ai vu sa langue et ses dents essayant de le dire mieux. Pauvre papa. C'était M. Dignam, mon père. J'espère qu'il est au purgatoire maintenant parce qu'il est allé à confesse avec le père Conroy samedi soir » (p 315). Par sa connaissance de nos idées sans suite, de nos pensées saucissonnées, de nos doutes : « J'étais plus heureux dans ce temps-là. Mais était-ce bien moi ? Ou bien est-ce maintenant que je suis moi ? J'avais 28 ans. Elle 23 quand nous avons quitté Lombard Street ouest depuis il y a eu quelque chose de changé. Plus pris de plaisir du tout à faire ça après Rudy. On ne fait pas revenir le passé. Comme de tenir de l'eau dans sa main. Tu voudrais revenir en ce temps-là ? Tout recommencer. Vraiment ? » (p 212). Par son humour de salle de garde dans les Cyclopes, blasphématoire dans Calypso (« Qui vous a mis dans cette fichue position ? C'est le pigeon, Joseph » p 57-8), fellinien dans Circé où Bloom change de sexe et Shakespeare apparaît en figurant (le chapitre le plus difficile à lire malgré la performance du traducteur).

Mon édition est celle de Gallimard 2004, une nouvelle transcription par une dizaine de traducteurs. Son parti pris est la nudité monolithique. le nom des chapitres (Télémaque, Nestor, Protée, Calypso, etc.), traditionnel depuis la lettre de Joyce à Linati, n'apparaît qu'à la page 981. Mes souvenirs de la première traduction sont lointains. Je n'en étais pas venu à bout. le confinement et la présente version m'ont conduit à terme. Ulysse est une mine difficile à piocher, un champ de mines, une mine d'or.
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"Espère que ça n'est pas trop gros, ça déclencherait les hémorroïdes"
Caméra cachée, tour à tour, dans le conscient et l'inconscient de plusieurs personnages du terre à terre Léopold Bloom annonceur publicitaire (véritable héros d'Ulysse qui comme ci dessus s'inquiète d'une possible constipation alors qu'il avait également "des rognons en tête" pour petit déjeuner) à l'intellectuel Stephen Dedalus "sérieux et narcissique"encore englué dans son complexe d'Oedipe, le lecteur, lâché en plein Dublin effectue un parcours qui s'avère initiatique entre balade basique et échappée psychanalytique.
16 juin 1904. Date devenue culte (le Bloomsday) pour les fans de James Joyce et visiteurs assoiffés qui parcourent chaque année Dublin à pied comme le Monsieur Bloom- tout le monde du roman de 8 heures du matin à 3 heures du matin. Car on marche beaucoup dans ce gros pavé intello-philosopho-historico-mystico-politico-mythique, d'un pas rendu difficile par la diversité des styles employés et des techniques narratives. On y marche et on s'y perd de maison en cimetière,plage,bureau,maternité,café...
Cette parodie ironique,cruelle,mordante de l'Ulysse d'Homère comprend trois parties.
Télémachie aborde le thème de Télémaque alias Stephen Dedalus ou Joyce lui-même.
L'Odyssée suit pas à pas Léopold Bloom qui va rencontrer Stephen (son opposé) dans lequel il voit Rudy, le fils qu'il a perdu. La caméra cachée pénètre dans la boite noire, celle des fantasmes du voyeur et de l'exhibitionniste qui se cache sous une façade proprette d'homme marié nostalgique et discret, d'homme plein de compassion pour l'aveugle en déroute.
La partie trois:Nostros fait revenir Bloom chez lui par une fenêtre (il a oublié ses clefs) avec Stephen ivre puis dessaoulé qui comprend que leurs mondes sont trop différents et repart, abandonnant sa recherche de père pour se tourner définitivement vers un autre langage, celui de l'art.
Joyce introduit enfin la parole d'une femme, celle dont on parle beaucoup mais qu'on ne voit jamais, la femme de Bloom qui le trompe avec un organisateur de concerts, revit sa journée dans les bras de son amant mais pense aussi en un long et célèbre monologue sans ponctuation,parsemé de oui,oui,oui, à la demande de mariage dans le passé de Bloom.
On retrouve dans Ulysse des thèmes de vie,mort (la pensée du petit Rudy mort revient souvent),de sexe (masturbation,érotisme qui ont fait étiqueter ce roman de scandaleux),d'histoire( Joyce, l'Irlandais était contre la domination anglaise), de religion (avec mise en parallèle des peuples Juif et Irlandais, comparaison de l'Irlande, avec la guerre des catholiques et des protestants d'où Bloom le Juif se sent exclus et d'Israël, terre promise envahie).
Ulysse (chef d'oeuvre de James Joyce), avec sa technique "du flux de conscience" m'a évoqué Mrs Dalloway de Virginia Woolf (avec son désordre de pensées,d'atmosphères,de sensations,de souvenirs,d'émotions).
Trop ardu et intellectuel à mon goût!
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L'Ulysse de James Joyce est une oeuvre complexe et peu accessible au non-initié. le rythme des mots et l'invention d'un langage y prédomine. le passage "Nausicäa" a d'abord été publié par la Little Review à New-York, reconnu coupable d'outrage aux bonnes moeurs, la condamnation du tribunal ayant eu des conséquences catastrophiques pour la parution du livre. C'est à Paris, avec le soutien de Sylvia Beach et de souscripteurs, qu'il arrive finalement à publier le livre dans son entier. le roman a été ensuite introduit en fraude aux Etats-Unis grâce à Hemingway. Une anecdote que l'on retrouve dans une bande dessinée racontant la vie d'Hemingway à Paris.
Au travers du quotidien de deux hommes, Joyce explore également le monologue intérieur à travers plusieurs thèmes. le livre s'affranchit des normes littéraires et se distingue entre autres par l'utilisation de la technique du courant de conscience, développant le processus de la pensée.
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J'avoue qu'il m'a fallu m'y reprendre à plusieurs fois.
Et puis ce fut l'ivresse, plus je le lisais plus je découvrais, plus j'en re voulais.
Après la 7e fois, après des pages stabilotées, notées etc j'avoue que je savoure Ulysse comme une liqueur acidulée.
J'ai lu Ulysse pour sa musique, pour redécouvrir Dublin, pour sa langue poétique, reconstruite, chahutée... J'ai relu le monologue comme une ode à la féminité, à la libération de la femme, à l'épanouissement de sa femellité. J'ai lu Ulysse pour être une démocrate moderne, une femme libre.

Alors oui, en Juin, je reprendrais mon livre et je relirais... Ulysse de Joyce et se sera encore meilleur.
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Pour lire Ulysse de James Joyce je pense qu'il faut avoir une certaine maturité littéraire, sinon (mais aussi) il faut se laisser porter, et tant pis si l'on ne comprend pas tout.
Quand nous voyageons, allons nous tout analyser? Si nous allons dans un musée, allons nous tout regarder jusqu'au détails? Mes exemples sont peut-être un peu gros, mais c'est pour expliquer que ce livre, est à lire simplement sans se prendre la tête, puis ensuite y revenir et là hop pourquoi pas analyser plus en profondeur.
Un livre complexe mais original car il diffère, par le monologue intérieurs, l'absence de ponctuation,etc...
Avertissement; l'auteur est assez cru!
Bon courage pour la lecture de cet Everest littéraire..




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Voilà un livre particulier. Effrayant à cause de la taille. Effrayant à cause de l'actualité, des mots des autres écrivains, un peu moins grâce à Forest. Je le laisse toujours au même endroit. A côté de la bouteille de cognac. Au fil des mots, des phrases, de la lumière particulière, ça chauffe, ça chauffe...
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A-t-on le droit de commenter un livre qu'on a pas lu ?
Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé plusieurs fois, avec l'ancienne traduction et avec la première
Mais rien à faire, pas moyen d'y entrer. Et pourtant je souhaiterais le lire, j'ai parfois l'impression de le connaître déjà, par toutes les allusions qu'y fait la littérature anglo-saxonne, y compris dans des livres et par des auteurs que j'aime. C'est un monument que j'admire de confiance, mais c'est à peine si je peux en dépasser le seuil.
Alors, toujours de confiance, et pour l'amour des écrivains qui aiment ce livre, je lui donne quatre étoiles. Il faudra que j'essaie à nouveau, et cette fois-la peut-être ?
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