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Une enquête de Francesca Cahill tome 3 sur 9
EAN : 9782290040768
350 pages
J'ai lu (04/03/2015)
4.22/5   20 notes
Résumé :
En cette année 1902, l'intrépide Francesca Cahill est en passe de devenir une célébrité après avoir brillamment élucidé deux énigmes criminelles. Et les affaires reprennent ! Chargée de surveiller un mari volage, Francesca découvre le corps d'une jeune femme mutilée dissimulé sous la neige. Evidemment, Bragg, le préfet de police, n'est jamais loin. Celui qui fait toujours battre le cœur de Francesca lui apprend qu'une autre femme a déjà été tuée dans des circonstanc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Quand j'ai envie de décompresser un peu entre deux riches lectures (enfin, je suppose toujours que la suivante le sera!), je bouquine de la Bit-lit, de la Fantasy, du Steampunk « girly » ou de la romance (à fond girly pour le coup!).

Et la série des enquêtes de Francesca Cahill occupe légitimement une place dans ce harem récréatif!
Entre romance à la sauce victorienne et un fond léger de policier historique, Brenda Joyce assure sur sa lancée: elle a trouvé le bon filon avec ce personnage.

Pour une petite piquouze de rappel, nous suivons une jeune femme de vingt ans, issue d'une très bonne famille new-yorkaise, qui abhorre les bals, préfère s'instruire, d'ailleurs elle s'est inscrite en secret pour suivre les cours du Barnard College (université réservée aux femmes et fondée en 1889, pour la petite note historique) et s'intéresse vivement aux réformes politiques de sa ville.
Bref, c'est un bas-bleu.
Et depuis quelques temps, son nouveau hobby est de résoudre des affaires policières. Elle adore son rôle d'enquêtrice, a le chic pour se retrouver dans des situations parfois cocasses mais surtout dangereuses dans une ville aux bas fonds peu ragoûtants.
Elle avait pourtant promis de se calmer mais comment résister quand on découvre un cadavre à ses pieds?!? Pas possible! Et la voilà partie sur la piste d'un éventuel serial killer et à fréquenter des femmes de petite vertu!

Pour ce troisième opus, je vais être directe: heureusement que l'enquête policière est intéressante, vous tient en haleine par son suspense et est bien ficelée parce que sinon, la Francesca est diablement insupportable avec ses tergiversations amoureuses, ses doutes, ses inclinations sensuelles capricieuses.
Que les attractions sexuelles des uns et des autres soient enrobées d'un certain décorum et d'une délicatesse policée, c'est le style recherché. Un jeu que je préfère largement à la mode actuelle du BDSM à toutes les sauces glauques, mais un genre qui doit avoir aussi ses limites dans le registre « culcul la praline ».
Les passages avec la miss et ses admirateurs m'ont fortement agacée et j'espère que l'auteur redressera la barre dans les prochains tomes pour revenir au portrait de la jeune fille davantage bas-bleu que légère!

Ceci dit, cela reste une lecture récréative agréable, cohérente, avec un melting-pot équilibré d'humour, d'ironie et de dangers. Les petites histoires entre les personnages récurrents se poursuivent, étoffent les personnalités des uns et des autres, nous accrochent dans notre curiosité de connaître la suite de leur parcours!
En bref, Un cadavre sous la neige reste un bon moment de détente livresque, sans prétention aucune!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Troisième tome de la série Francesca Cahill, la romance entre elle et le préfet de police continue même si elle est contrariée depuis la découverte du mariage de Rick Bragg et de la rivalité croissante de son demi frère Calder.
Francesca abandonne son côté bas bleu pour se découvrir un peu tentatrice, ce qui est peu dommage en ce qu'elle se conforme aux diktats de la mode , la bonne société la découvrant alors. Elle est encore entre deux eaux, pas encore totalement rebelle et bas bleu. Son côté détective, elle le doit plus ici à la chance d'être là au bon moment et au fait que les gens des bas quartiers s'ouvrent plus à la vue d'un beau billet qu'à celle d'un policier.
Ainsi alors qu'elle est embauchée pour débusquer un mari volage, elle tombe littéralement sur un cadavre enfoui dans la neige. Comme par hasard, la jeune femme avait tentée de l'approcher juste avant de se faire assassiner. Malgré les avertissements familiaux, le défi de Bragg, elle se met à la recherche du meurtrier, potentiel serial killer.
A lire de façon indépendante? A mon sens, non. L'histoire policière n'est qu'un prétexte ici pour suivre la romance engagée avec le préfet de police, distillée dans toute la série, ce qui nous incite à poursuivre notre lancée.
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Dans ce 3ème tome, Francesca se retrouve de nouveau au coeur d'une affaire criminelle alors qu'a l'origine elle devait simplement surveiller un mari volage !

Elle qui après avoir brillamment élucidé deux énigmes criminelles est en passe de devenir une célébrité.

Une fois de plus, Francesca devra démontrer la supériorité de l'intuition féminine sur la technique balbutiante de la police scientifique...

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Une histoire policière un peu moins bien ficelée que dans les deux précédents volumes (j'en avais résolu une bonne partie avant la fin), mais le côté drama est toujours aussi entraînant.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il revint vers elle et lui tendit le verre.
— Buvez ça... Pourquoi m'observiez-vous ainsi ?
Elle se sentit rougir.
— Je vous ai toujours trouvé très intrigant.
Il eut l'air surpris, puis son regard s'adoucit.
— On m'a affublé de nombreux qualificatifs, mais « intrigant », jamais.
— Je ne voulais pas être désagréable.
— Je sais, Francesca. Je vous connais mieux que vous ne l'imaginez. Buvez.
— C'est du whisky, objecta-t-elle.
— Vous êtes le genre de femme qui devrait apprécier un bon verre de scotch, déclara-t-il en s'asseyant près d'elle. Faites-moi confiance.
L'idée la tentait grandement, d'autant que les femmes ne buvaient que du vin, du Champagne, du punch ou du sherry. Sa mère s'évanouirait, si elle la surprenait en train de siroter un alcool fort.
Elle en but une gorgée, faillit s'étrangler. Hart eut un petit rire. Il glissa la main dans son dos, comme lorsqu'on tapote un enfant qui a avalé de travers, mais s'immobilisa tandis que le whisky se frayait un chemin brûlant dans sa gorge. Elle trouva délicieux le goût qui s'attardait sur sa langue, et troublante la main de Hart dans son dos.
Elle prit une autre gorgée.
— Vous allez faire de moi une alcoolique, remarqua-telle d'un ton qu'elle voulait léger.
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— Voulez-vous vous joindre à nous ? proposa Bragg.
Francesca espéra qu'ils accepteraient. C'est alors qu'elle vit Calder Hart pénétrer dans l'établissement.
Oh, non ! Ils n'avaient vraiment pas besoin de cela !
Il était accompagné d'une ravissante jeune femme brune, et d'un autre couple. Dans son smoking parfaitement coupé, Hart était sans doute l'homme le plus remarquable de la pièce. Francesca se demanda qui était sa compagne, et si elle le verrait un jour deux fois de suite avec la même femme...
— Nous devons retrouver des amis, répondit Montrose.
Francesca sut précisément à quel moment Calder les avait aperçus. Il lui adressa un sourire, s'excusa auprès de ses compagnons, et se dirigea vers eux d'une démarche à la fois ferme et nonchalante.
— Hart est là, annonça Francesca.
S'il causait des ennuis, elle le tuerait. Montrose s'était retourné, et Francesca lui trouva l'air tendu, et mécontent. Ou était-ce le fruit de son imagination? Elle glissa un coup d'oeil à Constance qui semblait plus qu'anxieuse... terrifiée. Elle faillit lui dire : « À quoi t'attendais-tu ? »
— C'est Calder Hart? chuchota Sarah, tout excitée.
— Oui, répondit Francesca qui savait qu'elle mourait d'envie d'admirer sa collection d'oeuvres d'art.
— Je vous en prie, présentez-le-moi! Mais sans dire que je suis peintre.
— Promis.
Hart s'arrêta devant leur table.
— Rick.
— Calder, fit Bragg sur le même ton, qui n'était pas particulièrement aimable.
Hart se tourna d'abord vers Francesca. Son regard se fit plus chaleureux tandis qu'il s'attardait sur sa robe.
— Eh bien, eh bien, murmura-t-il en s'inclinant sur sa main, vous ne cesserez jamais de me surprendre, Francesca.
Elle lui lança un regard suppliant qui voulait dire : « Je vous en prie ! Ne laissez pas Montrose penser que vous courtisez sa femme ! » Elle était trop affolée pour se soucier de l'admiration de Hart à son égard. Il se tourna vers Constance et Neil en souriant.
— Lady Montrose. Vous êtes plus belle chaque fois que je pose les yeux sur vous.
— Monsieur Hart, dit Constance dans un souffle.
Francesca regarda Neil. Il était rouge de colère. Il savait !
Hart lui adressa un signe de tête.
— Montrose. Comment allez-vous ?
Un muscle jouait sur la mâchoire de Neil, et son sourire était crispé.
— Mon épouse est la plus jolie femme de l'assistance, n'est-ce pas ?
Il semblait prêt à se battre.
— Vous me mettez dans l'embarras, répondit Hart sans le quitter des yeux. Il y a tant de femmes ravissantes ici ce soir que je ne voudrais pas insulter quiconque.
Ils avaient l'air de deux taureaux dans le même enclos. Neil se posta devant Constance.
— Vous insulteriez mon épouse ? demanda-t-il, l'air mauvais.
Constance était blanche comme un linge, à présent.
— Neil, chuchota-t-elle.
Francesca comprit que ce dernier cherchait la bagarre.
— Neil... risqua-t-elle à son tour.
Mais déjà Bragg s'interposait entre les deux hommes. Passant devant elle, il prit le bras de son demi-frère.
— Tu connais Evan Cahill, et sa fiancée, Sarah Channing.
Sur un dernier coup d'oeil moqueur, Hart abandonna Neil.
— Je n'ai pas eu l'honneur d'être présenté à Mlle Channing, dit-il en la saluant de la tête. Sarah rougit.
— J'ai beaucoup entendu parler de vous, monsieur Hart, et j'admire infiniment ce que vous faites pour les arts.
Il eut un sourire sincère.
— Vous êtes collectionneur, vous aussi ?
Elle hésita.
— J'aimerais le devenir.
— Je vous souhaite de réussir.
— Voici ma cousine, la comtesse Benevente, enchaîna timidement Sarah.
Bartolla était la personne la plus flamboyante de la pièce, et Francesca s'étonna que Hart ne se soit pas dirigé droit sur elle. Mais peut-être était-ce à cause de l'intérêt qu'il portait à Constance.
Hart regarda Bartolla pour la première fois depuis qu'il était arrivé à leur table. Elle était restée assise, contrairement aux autres, et il se contenta de lui adresser un salut de la tête. Son attitude indifférente était pour le moins inhabituelle, mais peut-être était-il conscient de la présence de Montrose derrière lui et craignait-il un coup de couteau dans le dos. Puis il lâcha avec un sourire ironique :
— Je crois que nous nous sommes déjà rencontrés.
— À Londres, je pense, acquiesça-t-elle froidement.
Elle n'avait plus rien d'une séductrice.
— Non, à Lisbonne. Je n'oublie jamais une nuit de pleine lune sur la mer.
— Oh, vraiment? Vous avez meilleure mémoire que moi.
— À moins que je ne confonde avec un autre souper?
Bartolla sourit, et si les sourires avaient pu tuer, il serait mort.
— Sans doute. Vous pensez certainement à une autre femme. Ravie de faire votre connaissance, monsieur... Hyde?
Francesca poussa un lourd soupir. Tous les regards convergèrent vers elle, mais elle s'en moquait. De toute évidence, Hart et Bartolla avaient été intimes. Elle aurait dû s'en douter ! Hart riait, et il ne prit pas la peine de rectifier l'erreur de Bartolla.
— C'était un plaisir, dit-il. Je dois à présent rejoindre mes amis, ajouta-t-il à l'intention de Francesca.
Elle en fut infiniment soulagée. Grâce à Dieu, il ne causerait pas d'ennuis ce soir.
— Bonsoir, lança-t-elle vivement, se retenant presque pour ne pas le pousser vers la sortie.
Il se tourna brusquement vers Bragg.
— À propos, tu connais la nouvelle ?
— Quelle nouvelle ? demanda Bragg sèchement. Lui aussi souhaitait que son frère s'en aille.
— Leigh Anne est à Boston.
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Le fiacre s’était arrêté a sa hauteur, et Francesca y monta [..].
- 300, Mulberry Street, s'il vous plait, dit-elle au cocher.
- C'est pas le quartier général de la police ?
- Si, répondit Francesca avec un grand sourire.
- Vous paraissez bien joyeuse pour une dame qui va voir les flics, commenta-t-il.
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- Un innocent avait été assassiné, il fallait que justice soit faite.
- Quand on est riche, la justice est importante. Le commun des mortels n'a pas le temps de s'en soucier.
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