Avant dernier opus de Francesca Cahill, les différentes histoires d'amour y évoluent un peu plus, pas toujours dans le bon sens. Celle avec Calder est toujours aussi mouvementée, les fiançailles rejetées par le père de Francesca sont loin d'être un long fleuve tranquille.
Cette fois-ci, ils doivent faire face au meurtre de l'ancienne maitresse de Calder, tous les indices un par un conduisent à la culpabilité de ce dernier. Un scandale inadmissible dans la bonne société dès les premiers soupçons, la présomption d'innocence n'est pas de mise avec les conventions strictes. Calder est contraint de rompre les fiançailles pour lui épargner le scandale retentissant.
Un bon dosage entre les romances en cours et l'enquête policière , j'espère que le dernier saura donner une conclusion à chacune.
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Lâchée par son fiancé, Francesca se bat pour faire reconnaître son innocence. Toujours aussi prenant.
Très bon 8ème épisode de la série, vivement le 9ème pour savoir s'ils se marient.
De très bons personnages dans les "seconds rôles".
Le côté "policier" n'est pas le plus important, mais nous permet de ressentir l'atmosphère de New York au début du XXème siècle.
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J'ai trouvée que ce 8ème tome de la série était un peu moins bon niveau enquête mais plus riche en relations personnels pour Francesca.
Vivement le 9ème tome pour savoir s'ils vont enfin se marier !
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Cela me fait toujours du bien de retrouver Francesca Cahill, Calder Hart et leur univers! L'enquête est bien menée et l'on suit également davantage les autres personnages de la série
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Mon préféré du lot pour le moment, avec une intrigue qui tient la route et des développements sentimentaux prenants et touchants (et pas "too much" comme dans l'opus précédent).
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Francesca se tourna alors vers Bartolla, qui lui sourit.
— De quoi souhaitiez-vous m’entretenir, Francesca ? demanda-t-elle en se dirigeant vers un fauteuil.
— De mon frère.
Au lieu de s’asseoir, Bartolla resta debout près du fauteuil.
— Je l’ai vu hier soir chez Connie, précisa Francesca.
— Ah bon ? fit Bartolla, le regard aux aguets.
— Je l’ai trouvé d’humeur mélancolique. Je crois qu’il est malheureux.
Bartolla se raidit.
— Vous vous trompez. Je le connais mieux que quiconque, Francesca. Bien sûr, c’est un peu difficile pour lui d’avoir été déshérité, mais je l’ai convaincu que votre père finirait par changer d’avis.
Bartolla était intelligente et savait manoeuvrer.
— Où en êtes-vous de votre projet de vous enfuir ensemble ?
Bartolla semblait ne pas s’attendre à cela.
— Il vous en a parlé ?
— N’oubliez pas que je suis détective. J’adore traquer les secrets… et les mensonges.
Le regard de Bartolla se fit glacial.
— Qu’est-ce que cela signifie ?
— Cela signifie qu’Evan m’a aussi expliqué la raison qui motive votre projet de fuite, répliqua Francesca, tout aussi glaciale.
— Je ne comprends pas, riposta la comtesse, à présent raide comme un piquet.
Francesca se pencha vers elle.
— Evan m’a appris que vous étiez enceinte. L’enfant est de lui ?
Bartolla la gifla en pleine figure.
— Comment osez-vous ?
Surprise et sous le choc, Francesca recula. Mais, après tout, elle l’avait peut-être mérité.
— Je suis suspicieuse par nature, Bartolla, dit-elle en se massant la joue. Voilà pourquoi j’aimerais être sûre que l’enfant est de lui. Pour tout vous avouer, je me demande même si vous êtes réellement enceinte, ajouta-t-elle, avec un regard au ventre parfaitement plat de la comtesse.
— Je ne suis pas une catin ! s’exclama Bartolla. J’aime votre frère et il n’y a eu personne d’autre que lui dans ma vie depuis mon arrivée à New York. Je nous croyais amies, Francesca !
— Moi aussi. Jusqu’à ce que vous me trahissiez en écrivant à Leigh Anne.
Bartolla écarquilla les yeux.
Je crains que tu ne sois obligé de passer la nuit au poste. Menottez le.