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Critique de BazaR


Une fin de bonne qualité.

Le défaut principal que j'avais observé dans le tome précédent – une ressemblance excessive de trois personnages principaux : le père d'Arianne, Taillefer et Grandpin, dont j'étais obligé de chercher les différences de taille ou de couleur de cordon retenant les cheveux – est toujours présent. Mais c'est bien le seul point ennuyeux.
Les trois hommes diffèrent grandement dans le caractère, et Grandpin apporte une excessivité dans les actes et les mots absolument délicieuse. On a droit à de belles empoignades bien drôles (la façon dont est traité Samuel de Champlain est tordante) et un duel bien tenu, même si un peu figé.
J'apprends aussi que Samuel de Champlain a dû laisser Québec aux Anglais après un long siège. Je l'ignorais.

L'histoire compte un épilogue, dix ans plus tard, plutôt utopique. Curieusement les personnages ne semblent pas affectés par l'âge. Peut-être est-ce lié à la ligne directe entre le père d'Arianne et le Diable, ce dernier n'ayant pas renoncé à son emprise sur la famille depuis les Sept Vies de l'Épervier. Ce n'est d'ailleurs pas un Diable monstrueux, plutôt un saltimbanque que seuls quelques personnes peuvent voir.

Dans l'ensemble cette série m'a un peu moins plu que Les Sept Vies. Mais son principal avantage reste la vision sur les débuts de la colonisation en Amérique du Nord et les relations assez équilibrées avec les tribus indiennes.
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