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Critique de fanfanouche24


Acquis en 2012- Relecture en avril 2021

Une relecture d'un petit volume d'entretiens avec Fabienne Verdier, artiste-peintre, calligraphe dont j'avais lu avec force enthousiasme(dans les années 2000) son expérience unique de plusieurs années, en Chine, faisant son apprentissage de calligraphe avec les anciens maîtres, en Chine, après la Révolution culturelle, « Passagère du silence »… Un grand souvenir de lecture, accompagné de la rencontre très enrichissante avec l'auteur, à « Atout Livre » de Daumesnil, au moment de sa parution…

Ce recueil de questions complète de façon précieuse son récit autobiographique, ci-dessus cité. Fabienne Verdier y parle de l'Art, de son parcours de peintre-calligraphe… Un parcours complexe, plein de de doutes, d'écueils, d'interrogations, mais aussi d'admirations stimulantes pour d'autres artistes dont celle pour A. Giacometti
"Je me sens si proche de ce petit buste humain sur un socle en bronze de Giacometti, de cet homme solitaire marchant toujours d'un point à un autre sous la pluie, en marge totale des préoccupations dominantes, des modes de son temps. Il erre pleinement, sans aucun but, et j'aime ça. "(p.34)

Deux « créateurs » réfléchissent, échangent… L'un, écrivain, poète, auteur de plusieurs écrits sur des peintres, artistes admirés ; l'autre, peintre, calligraphe, au parcours unique et terriblement exigeant. François Cheng s'est aussi beaucoup intéressé au travail et à l'oeuvre de Fabienne Verdier…Cette dernière nous époustoufle par l'absolu qui l'habite. La peinture est un TOUT : philosophique, existentiel, esthétique, spirituel, etc.

Et pour atteindre ce but ultime de « L'oeuvre d'Art », peu de concessions, l'exigence personnelle encore et toujours dans sa vie personnelle…On ne peut que rester admiratif devant une telle volonté d'absolu dans l'acte de CREER… !

« Combien de morts, combien de renaissances m'a-t-il fallu traverser pour qu'une once de liberté, d'authenticité et de vérité apparaisse au bout de mon pinceau. Les métamorphoses ont été violentes, les constructions de chrysalide nombreuses, avant que je devienne ce papillon butinant
l'instant !
La liberté coûte cher à l'être en quête de...
Parfois une vie de travail n'y suffit pas. Apprendre et désapprendre sans cesse. Une fonction vitale. (p.31)”
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