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Critique de Fanou87


Fin de la guerre.
Les Russes arrivent à Berlin en conquérants. Mais les habitants de la ville, ceux qui ont survécu, vieillards, femmes et enfants, vont subir l'enfer de cette libération à coups de viols à répétition et de violences de la part des alliés. Les Russes se vengent.
Deux figures de femmes vont alors émerger et se « lier » d'amitié. L'une est allemande et russophone, l'autre est russe et interprète en charge de trouver Hitler. Aucune des deux ne devait se rencontrer mais quand l'Allemande, Ingrid est choisie par un officier russe pour son bon plaisir, Evgeniya est priée de cohabiter avec elle. Chacune d'elle tient un journal intime et raconte cette vie chamboulée par les ruines et on assiste à une sorte d'amitié naissante faite de différences et de quelques ressemblances.
'auteur s'est basé sur deux témoignages de femmes qui ont réellement existé mais qui en réalité ne se sont jamais croisées. Il s'est basé sur l'histoire de Elena Rjevskaïa et ses carnets ainsi que sur le récit anonyme d »Une femme à Berlin ». Les faire se rencontrer c'est donné à cette période barbare un sentiment d'espoir entre ces deux peuples ennemis. Nicolas Juncker joue avec la réalité pour montrer les deux côtés de cette guerre vue par des femmes.

Les dessins sont durs, parfois atroces à regarder mais le tout est cohérent : les couleurs grises, les traits défigurés par la faim et les coups, l'ambiance pesante. L'auteur nous plonge avec talent dans cette atmosphère d'après-guerre où chacun veut défendre ses intérêts et ses idéaux.
Lien : https://pagesversicolores.wo..
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