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Les émotions de lecture de Cécile
« Je me dis que ce serait déjà une chance extraordinaire que la lecture de ce livre puisse laisser à quelqu'un, quelque part, un souvenir joyeux. J'espère de tout coeur vous avoir fait passer un bon moment, si fugitive en soit la trace. Telle est ma modeste ambition »
Ce sont les mots de la fin (oui, spoiler alert ;D) de l'autrice Jung Jaehan pour Carnets d'enquête d'un beau gosse nécromant aux éditions Matin Calme.
Je dirai que son ambition est largement dépassée par ce très bon divertissement. Un Beau Gosse chamane à la tête d'une équipe de choc, une hackeuse et un spécialiste de la filature et de la protection pour arnaquer, que dis-je prédire, leur avenir à leurs clients. Mais finalement, il y a un peu de Robin des bois chez eux même s'ils sont loin de redistribuer leurs gains. Ils aident vraiment leurs clients à retrouver le chemin du bon sens à coups de grelots, de talisman, et de rituels chamaniques. Ils devront cependant apprendre à travailler avec la police et une inspectrice fan d'arts martiaux après la découverte d'un corps.
C'est frais, piquant, et gouailleur ! Et finalement un sujet, le chamanisme qui outre truste souvent la fiction coréenne n'est pas si anodin que ça. L'ancienne présidente de Corée du Sud, Park Geun-hye, a été destituée suite à un scandale de trafic d'influence avec une femme d'affaires et fille de chamane, Choi Soon-sil ! Et les rituels, Kosa, toujours d'actualité pour les inaugurations et les constructions d'immeuble…
Une très bonne lecture avec un BG
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Tout d'abord, merci beaucoup à Babelio_ et son opération Masse Critique - Mauvais Genre ainsi qu'aux éditions Matin calme grâce à qui j'ai reçu ce livre qui me tentait énormément !

Alors, à chaque fois que je commence la lecture d'un roman asiatique, j'ai toujours le même choc... le choc des cultures. J'adore, parce que j'ai l'impression de pénétrer dans un autre monde.

Au départ j'ai trouvé tout très particulier. Que ce soit la narration comme les personnages mais aussi les événements relatés.
Han-jun, l'homme aux grelots, est détective, soi-disant nécromant, escroc, drôle et très superficiel, un genre de fashion victime version grand luxe.
Il semble planer au dessus des réalités, heureusement qu'il est bien entouré, notamment de Hye-jun, sa soeur la super geeks et de Su-cheol, son pote tout en muscle ?.
Il ne semble préoccupé que par l'argent que lui rapportent ses enquêtes grand-guignolesques sans avoir l'air de réaliser la gravité de certains cas (comme par exemple cet enfant harcelé jusqu'au désespoir).
En fait, les personnages comme le roman sont farfelus, c'est complètement atypique et c'est ça qui en fait le sel.

Tous les personnages sont azimutés, y compris, et sans doute même surtout les riches clients, complètement gogo, prêts à tout gober. Plus c'est gros, plus ça passe.
En fait, il semble que les Coréens soient superstitieux et très portés sur le chamanisme, ce qui évidemment nous dépasse, nous occidentaux.

En parallèle, on suit l'enquête plus terre à terre de Ye-eun et Du-jin, duo de la police criminelle de Séoul qui mène des investigations sur le meurtre d'une adolescente.

J'ai adoré la façon dont l'autrice interpelle le lecteur - presque en voix off - pour mettre le doigt sur ce qui est en train d'arriver. Ça m'a fait penser à certains documentaires animaliers, très pédagogiques et ça amène une touche de burlesque. C'est très visuel et je me suis surprise à être hyper concentrée sur ses "paroles" que j'entendais presque. Tout comme les bruitages auxquels on a droit régulièrement. de fait, j'ai trouvé ça très efficace.
De plus tout est extrêmement visuel et percutant.

Ce roman est jubilatoire, de A à Z. Passée la première surprise face à un ovni pareil, j'ai vraiment beaucoup aimé et je me suis beaucoup amusée !
Pourtant sous ses airs de grosse farce, ce roman est plus profond qu'il n'y paraît. À travers cette comédie policière, on apprend beaucoup sur la société coréenne.
Reste plus qu'à espérer qu'il y aura des suites avec ce beau gosse !


Lien : http://mechantdobby.over-blo..
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C'est le second livre coréen que je lis... et le dernier. Même si ce livre a obtenu une moyenne de 4, plus que "le rouge et le noir" (Qui pourra m'expliquer les critères d'évaluation des critiques de Babelio ? Y a-t-il des critères?)

- le style est relâchée: gueuler, choper, les gogues...Même Hye jun dit:"Surveille un peu ton langage, quand même !"
- Tout au long du récit, nous avons de très (trop !) nombreuses onomatopées : Hwihwi (geste pour chasser une mouche) hwareurek (une allumette qui s'éteint "dans un grésillement chuintant") (J'ai essayé, et peux vous dire que les allumettes françaises ne font pas le même bruit) cheolkeok (des menottes qui se referment) wingwing, tang, hororok shazaaam !
- Peut-être cette avalanche d'onomatopées contribue-t-elle à l'humour que certains ont décélé; en tout cas, le ton est léger et se veut humoristique; même le Glock 18 est un jouet.

Je ne dois pas être très sensible à l'humour sud-coréen ! Déjà que je n'aimais pas l'humour nord coréen ! (Si, si, Kim Jong-un est un sacré boute en train, paraît-il, mais son humour est particulier...)
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Cette lecture truculente vous emmènera en Corée dans une enquête liée au monde sulfureux (et sombre) du showbiz et de la haute société, à lire en buvant du soju (ou du café moulu).

Nous suivons un trio ABSOLUMENT déjanté et très attachant, haut en couleurs et drôle à souhait. A la tête de cette équipe de choc, vous trouverez Han-jun le « Beau gosse », notre fameux nécromant qui n'en a finalement que le nom, adepte des costards luxueux italiens et très doué pour jouer la comédie ! Il ne peut se passer de sa soeur Hye-jun, petit génie de l'informatique pouvant tenir tête au FBI. le dernier acolyte de la bande est le mystérieux Su-cheol, accro à ses faux pistolets et aux films américains dont il aime citer des répliques. Leur collaboration est tellement drôle ! Leurs dialogues et leurs actions prêtent à sourire, notamment lorsque Han-jun se lance dans des divinations et des rites chamaniques, grigris à l'appui et chansons à la mode baragouinées dans sa barbe.

Nous ne pouvons parler de ce roman sans en aborder la langue qui est très originale et marquante. le style est on ne peut plus vivant, la langue utilisée est orale et parfois argotique, ponctuée par ci par là d'onomatopées coréennes.

L'auteure (et les traducteurs) nous offre(nt) donc ici une plongée dans la société et la langue coréennes. L'auteure tourne un peu en dérision les croyances et le chamanisme encore très présents actuellement. Grâce à l'enquête policière et sous le vernis de l'humour, Jung Jaehan nous fait découvrir des réalités très dures et les sombres coulisses du monde du showbiz et des rêves brisées de jeunes filles.

Cette lecture est donc un coup de coeur rafraîchissant (malgré le thème), original de par son style et sa langue, et nous propose des personnages très attachants ! J'aimerais beaucoup d'ailleurs avoir une suite ou un prequel !
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Han-Jun, malgré son charme, sa gentillesse, son humour et son apparence séduisante, cache une facette d'escroc. En équipe, avec son ami gentil armoire à glace et sa soeur Hye-Jun, une experte en informatique capable de pénétrer n'importe quel système, ils exploitent avec succès une entreprise de mysticisme en Corée. Leur ruse convaincre les clients fortunés de dépenser des millions de won pour des conseils, des sorts ou des talismans protecteurs. Han-Jun et sa bande se retrouvent entraînés dans une toile complexe, lorsque le cadavre d'une jeune fille fait surface. Confrontés à une énigme politico-économique et à l'énigmatique Tante Im, ils devront utiliser toutes leurs ressources pour arrêter les auteurs de ces crimes.
C'est complètement barré, avec un style très cinématographique. L'auteure adopte un style franc et direct, ne laissant aucun répit au lecteur grâce à un rythme effréné. Ce qui rend cette oeuvre particulièrement captivante, c'est le soin apporté aux personnages, tous aussi singuliers les uns que les autres, qu'il s'agisse de la bande dirigée par Han-Jun, du duo d'inspecteurs tenaces ou des méchants délibérément exagérés qui ajoutent une dimension complètement loufoque. Même si l'intrigue peut parfois sembler inhabituelle, elle s'appuie sur une réalité peu glorieuse des groupes de k pop et des grandes forces économiques et politiques dans son ensemble offrant une expérience de lecture qui mérite assurément d'être explorée.
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On se souvient toujours de ses premières fois. Encore plus lorsqu'il s'agit d'une double première fois. Première escapade dans le polar sud-coréen et première lecture de la toute jeune maison d'éditions matin calme, qui a l'air de se spécialiser dans ce sous-genre. Mais tout le monde sait qu'une première fois peut se transformer en très mauvaise expérience. Alors qu'en est-il de cette lecture ?

Décalé pourrait être le mot qui la définirait le mieux, au premier abord. Décalé par son humour et ses personnages aux caractères exacerbés qui font inévitablement penser à des caricatures de manga. Pourtant l'intrigue en elle-même suit des sentiers balisés assez classiques rendu effrénée par son rythme qui donne l'impression qu'elle ne s'arrête jamais. Un rythme que l'on peut vraiment ressentir à la lecture par le biais de ces onomatopées retranscrite tel quel et qui me font faire le parallèle vers la musique pop, et la K-pop en particulier, à laquelle il fait de nombreux clins d'oeil.

Durant une grande partie de l'ouvrage c'est la caractérisation des personnages qui m'a fait peur. En effet avec leurs postures de personnages très sûr d'eux, leurs langages familiers et leur arrogance manifeste j'avais l'impression de me retrouver devant une affiche d'un concert de K-pop, c'est beau, c'est flashy mais lorsque vous retournez l'affiche il n'y a que du blanc. J'attendais que l'auteure consolide son trio de personnages principaux. Elle n'y est parvenu qu'à moitié. En effet le beau gosse nécromant dont il est question dans le titre, et qui se nomme Nam Han-jun, dissimule, derrière son caractère outrancier, une grande empathie et s'il n'hésite pas à soulager ses concitoyens de leurs billets il ne supporte pas l'injustice. Ses airs arrogants et ses capacités de déductions le placent dans la lignée des héritiers de Sherlock Holmes. Au final il se révèle comme le personnage le plus abouti et heureusement me direz-vous c'est quand même lui qui tient le haut de l'affiche.

On ne peut malheureusement pas en dire autant de ses deux compagnons d'enquêtes. Si Su-cheol n'est pas développé au-delà de son rôle de gros bras chargé de les sortir de pires situations ses interventions restent quand même plus digestes que ceux de la soeur du héros, Hye-jun, dont chaque apparition me faisait penser à ce cliché de personnage féminin hystérique dont raffolent les mangakas. Mais si vous savez ces personnages qui passent leur temps à hurler sur les autres personnages souvent de sexe masculin, la bouche déformée par la colère et bien souvent armé d'une masse deux fois plus grosse qu'elle. Proprement insupportable.

L'intrigue a le mérite de dévoiler deux aspects bien distincts de la culture coréenne. La culture des teen idols d'une part, pour le côté cupide et sordide, et l'ancrage traditionalistes et superstitieux de l'autre. Une dichotomie qui se rejoint sur un point en particulier; là où se niche les peurs et les désirs des gens il y a toujours de l'argent à se faire.

Et c'est sur cette abrupte conclusion que s'achève cette première lecture Sud-coréenne. Une découverte agréable, souvent drôle, mais qui va devoir faire ses preuves en approfondissant ses personnages et en évitant de tomber dans la formule un peu facile de la comédie policière.
Lien : https://culturevsnews.com/
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... Avec la photo sur la couverture sur fond noir, photo de trois personnages principaux même si pour moi ils sont quatre (et je ne les imagine pas du tout comme ça !), le titre en lettre rouge sang, on est déjà un peu parti dans ce polar.
Attardons nous sur le titre la dénomination « beau gosse » accolé à nécromant cela crée une étrange combinaison dans mon imaginaire personnel. du coup on sait qu'il va être le personnage mis en lumière. Et quel personnage ! je vous en reparle plus tard…
Je n'ai pas souvenir d'avoir lu de roman coréen (je suis plutôt littérature japonaise) alors il m'a fallu que je m'habitue aux noms (comme pour tout roman étranger), les traducteurs apporte dans ses notes en bas de page des informations pertinentes.
Lorsque j'ai commencé ma lecture j'ai trouvé l'écriture punchy. Je ne sais pas si cela vient de choix des traducteurs ou du fait que ce soit un roman qui a été conçu pour le web. J'imagine que le public « cible » était plutôt jeune et il faut donner une façon de « parler » vive et très rythmée. Les dialogues sont aussi très percutant, surtout lorsque le fameux beaux gosse participe.
Ce qui m'a plu et amusé c'est que le texte est truffé d'onomatopées comme dans les mangas asiatiques. Au début cela surprend et puis on les attend presque ces mots qui expriment des réflexes ou des sensations.
Nous avons un narrateur (ou narratrice) qui va nous relater les événements, tantôt on suivra le fameux beaux gosse tantôt d'autres personnages. On sent comme une caméra qui se déplace avec des mises en lumière. C'est étrange j'ai plus vu l'ambiance « réalité virtuelle » que cinématographique.

On est dans le polar les ambiances nuits ou/et intérieures sont très importantes, même s'il y a des scènes d'action extérieures assez « visuelles », courses poursuite à pied ou en voiture… L'alcool, bars et musique, les décors urbains et atmosphères glauques, violence et sexe font partie de ce genre littéraire. On y retrouve tous les attributs du genre. Mais à la sauce coréenne. On y côtoie des contrastes détonants entre par exemple la nourriture traditionnelle et par exemple les codes vestimentaires plutôt occidentaux (marques de luxe européennes). On a aussi des références politiques notamment sur les changements économiques du pays. de plus ce roman s'inspire d'événements qui ont eu lieu.
Les sujets abordés ne sont pas très drôles (esclavage sexuel, violence, magouilles en tout genre et autres abus). Par contre l'autrice utilise le sarcasme, le cynisme et le grotesque pour donner une autre dimension à ce qu'elle nous décrit. J'ai adoré cet aspect là. Sans parler comme elle malmène ses personnages et le beau gosse en particulier. Elle va jouer avec les superstitions et les croyances qui rendent les gens manipulables et certains ne vont pas se gêner pour en profiter.
Au début on voit deux « groupes » mener des enquêtes, en suivant plus ou moins des voies légales, et on va les voir se croiser, se frôler, on attend la collision. Et on attend le moment où le beau gosse va se faire pincer par la jolie inspectrice. Parce qu'elle est perspicace et maligne la demoiselle et très agile.
J'ai trouvé très intéressante la variété de personnages « hors norme », parfois la laideur intérieure rejoint la laideur extérieure et d'autres fois la beauté peut cacher beaucoup de noirceur.
Les références culturelles touchent aussi à la culture traditionnelle qu'au cinéma et à la musique. Certaines scènes par exemple du « parrain » de « fast and furious » avec la reprise de répliques célèbres donnent des scènes hilarantes.
Jung Jaehan a créé des personnages et un décor qui laisse présager d'autres enquêtes. J'attends avec impatience ce moment ! Elle a su mettre en place une dynamique de groupe qui fonctionne bien. J'ai aimé comment ils se "taclent" entre eux.
Je vous laisse découvrir les enquêtes qui vont être menées dans ce roman.
Je remercie les éditions Matin Calme et Babelio pour ce bon ment lecture.
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Un roman policier qui nous entraîne dans les rues de Séoul : un chamane, dandy, qui adore commander ses costumes sur mesures en Italie, qui escroque un peu ses clients, avec la complicité de sa soeur, ancienne du FBI mais qui a quitté cette agence car elle préfère jouer sur internet, hackeuse et gamer invétérée et un associé, spécialisé dans la surveillance, les filature et qui aime jouer avec des pistolets avec des balles de couleurs et se balade avec un colt en plastique. Petits escrocs qui grugent leurs clients naïfs en faisant des divinations, des prières, vendent des talismans protecteurs. Ils font des paris pour choisir leur menus du soir, aiment fréquenter de façon élégante des restaurants gastronomiques. Mais lors d'un rendez vous chez une cliente, pour chasser un éventuel fantôme, il trouve un vrai cadavre dans les égouts. le corps d'une jeune fille est retrouvée et une enquête, celle ci très sérieuse va alors se dérouler. Ils vont alors s'associer avec une inspectrice, particulière (of course) as du Kung fu et qui veut découvrir comment est morte cette jeune fille qui rêvait de devenir chanteuse de groupe de K pop. Ce livre est une comédie policière car on sourit et rit à certains passages. On peut être perdu un peu avec les noms des personnages.L'auteure nous décrit très bien le monde des affaires, la corruption, le monde des jeux clandestins, de la prostitution, tout cela dans un monde ultra connecté, nos apprentis détectives utilisent les nouvelles technologies : GPS, lunettes connectées, piratage des données personnelles... Une lecture plaisante avec beaucoup de références littéraires (à des classiques du noir américain (Hammett), vous prendriez bien le cocktail préféré de Philip Marlowe (Chandler)), cinématographiques (quelques citations de James Bond, du "Parrain", de Fast furious et musicales avec des morceaux de fameux groupe de K pop. Une lecture que je vous conseille et l'auteure m'a incité à (re)lire des classiques du noir nord américain et viens de lire "l'introuvable" de d'Hammet (chronique à suivre. Et pourquoi pas une suite de ses aventures de cette drôle d'agence. Un livre que j'ai découvert grâce à la lecture commune avec Hanabook club et Picabo river pour la lecture des classiques du noir (!!!)
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Pour moi, ce livre je dirai que c'est une pépite..... Alors si vous aimez la Corée du sud, le suspens car oui il y a du suspens, les policiers je vous conseille ce livre. J'ai aimé les enquêtes, le chamane Nam Han-Jun dit le Beau Gosse est génial.
Et sinon, j'ai beaucoup aimé le style de cette jeune autrice.
Maintenant, je vais pouvoir regarder le drama Café Minamdang.
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J'ai été assez étonnée par la qualité de ce roman. Plein d'humour, ce polar coréen a tout pour séduire. Les enquêtes très ancrées dans l'univers de pop culture coréenne mettent en scène des phénomènes actuels tels que des influenceurs, des stars la k pop, des génies informatiques, etc.

Implanté dans la société du 21e siècle, l'on y découvre une bande de jeunes branchés prête à tout pour résoudre des enquêtes sérieuses. le ton décalé immisce des références cinématographiques aux films de gangsters hollywoodiens. L'équipe mixte menant l'enquête donne envie de la rejoindre grâce à la riche personnalité des personnages. Un petit semblant de série B se ressent de la juxtaposition entre le second degré très assumé dans les scènes d'actions. de manière personnelle, j'ai parfois eu l'impression de retrouver l'équipe de Buffy contre les vampires. Cela m'a beaucoup plu, d'autant plus qu'il ne m'a pas été possible de deviner le dénouement des intrigues avant la fin du roman.

J'espère que l'autrice complètera ce qu'elle annonce comme être une série d'enquêtes autours du « beau gosse ».
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