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Citations sur Psychologie de l'inconscient (37)

Je considère que c'est le devoir de tous ceux qui, solitaires, vont leur propre chemin, de faire part à la société de ce qu'ils ont découvert au cours de leur voyage d'exploration, que ce soit une fontaine fraîche pour ceux que tourmente la soif, ou que ce soit le désert stérile de l'erreur. Dans la première éventualité, on aide son prochain, dans la seconde on l'avertit.
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Le névrosé sent vivre en lui l'âme d'un enfant qui supporte mal des restrictions dont le sens lui échappe et que, partant, il ressent comme arbitraires. Il cherche bien, il est vrai, à faire sienne la morale régnante, mais cela l'achemine vers une désunion et, en quelque sorte, vers une guerre civile avec lui-même ; car il veut à la fois d'une part se libérer, et d'autre part s'opprimer ; c'est précisément cette lutte intestine qu'on appelle névrose.
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Trop d'animalité défigure l'homme civilisé, trop de civilisation crée des animaux malades.
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Un pressentiment obscur nous avertit pourtant qu'ayant un corps, ce corps implacablement projette une ombre (comme tout corps), et que, si nous ne faisons pas entrer ce côté négatif de notre nature dans l'ensemble, nous ne sommes pas complet : si nous nions ce corps nous ne sommes plus des êtres à trois dimensions, mais des êtres aplatis et qui ont perdu leur essence. Or, ce corps est un animal, avec une âme d'animal, c'est-à-dire qu'il est un système vivant qui obéit de façon absolue à l'instinct (...) Or, c'est précisément de cela que la morale ascétique du christianisme veut libérer l'homme, au risque de perturber, au plus profond de lui-même, sa nature animale.
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Il n'est qu'une possibilité : reconnaître l'irrationnel comme une fonction psychique qui, puisqu'elle existe toujours, doit être nécessaire ; et considérer ses contenus, non pas comme des réalités concrètes (ce serait faire un pas en arrière !) mais comme des réalités psychiques, car il s'agit de données efficientes, donc de choses réelles.
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La névrose est, à chaque époque, intimement liée aux problèmes du temps. Elle représente, en somme, un essai malencontreux de l'individu pour résoudre en son sein le problème général. La névrose, c'est la désunion existentielle en soi-même.
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L'attitude négative à l'adresse de l'inconscient, voire sa répudiation par le conscient, sont nuisibles dans la mesure où les dynamismes de l'inconscient sont identiques à l'énergie des instincts. Par conséquent, un manque de contact et de liens avec l’inconscient est synonyme de déracinement et d'instabilité instinctuelle.
Mais si l'on réussit à établir cette fonction, que j'ai dite transcendante, la désunion avec soi-même cessera et le sujet pourra bénéficier des apports favorables de l'inconscient. Car dès que la dissociation entre les divers éléments de soi-même cesse, l’inconscient accorde - l'expérience le prouve abondamment - toute l'aide et tous les élans qu'une nature bienveillante et prodigue peut accorder aux hommes. De fait, l'inconscient recèle des possibilités qui sont absolument inaccessibles au conscient ; car il dispose de tous les contenus psychiques subliminaux, de tout ce qui a été oublié ou négligé, et, en outre, de la sagesse conférée par l'expérience d'innombrables millénaires, sagesse déposée et confiée à ses structures archétypiques.
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Quiconque soumet l'attitude fondamentale du christianisme à une critique sérieuse se dépouille par là même de la protection séculaire que celui-ci lui ménageait. Il se livre inéluctablement à l'âme animale de l'homme.
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Nous avons vécu dans la première guerre mondiale un terrible règlement de compte ; nous avons assisté à l'entrechoc des intentions rationnelles de la civilisation organisée. Ce qu'on nomme "volonté" chez le particulier s'appelle "impérialisme" chez les nations ; car la volonté, c'est la manifestation du pouvoir sur le destin, c'est-à-dire l'exclusion du hasard.
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Chez Adler, l’accent porte sur un sujet qui cherche à se mettre en sécurité et à dominer les objets et les choses, quels qu’ils soient ; chez Freud, au contraire, l’accent porte entièrement sur les objets qui, à cause de leurs propriétés spécifiques et précises, sont favorables ou défavorables aux aspirations hédoniques du sujet.
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