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Critique de Taraxacum


Autant je suis contente d'avoir lu Héliopolis, autant je suis contente d'avoir fini et une ou deux fois, je me suis demandé ce qui m'avait pris de l'ouvrir. Dense, intense, cela ne se caractérise pas spécialement comme une lecture facile et il y a certainement bien des choses qui m'ont échappé.
Héliopolis est une cité en crise dans un monde qui a bien changé: à demi-mots, on comprend que l'humanité s'est relevée d'une guerre atomique. Lucius de Geer est notre personnage principal et il sert l'une des deux puissances qui se déchirent la cité en l'absence du Régent. le bailli et le proconsul sont deux versions différentes de la civilisation, deux idées qui s'opposent dans le sang et la violence tandis que le Régent prépare l'avènement d'une ère nouvelle, différente. Les parallèles religieux se mélangent à la métaphysique et c'est la quête et du bonheur et d'une place sur terre pour l'homme qui finissent par être les questions de Lucius. Dans ce livre publié au sortir de la seconde guerre mondiale, on trouve même une critique étonnamment moderne de la technique et de ces dérives, entre deux réflexions philosophiques sur la nature de la violence et du chaos.

C'est superbe, l'écriture de Junger est d'une élégance rarement égalée, mais maintenant ce qu'il me faudrait c'est probablement une bonne explication de texte !
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