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EAN : 9782501070034
272 pages
MARAbulles (15/05/2019)
4.01/5   256 notes
Résumé :
Le silence des étoiles nous plonge dans le quotidien d'une jeune femme, carrière, peine de cœur, amitié, indépendance. Comment avancer lorsque l'on se perd en chemin.
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
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Contrairement à beaucoup de lecteurs, je n'ai pas connu ce roman graphique à travers le blog de Sanäa K. mais plutôt grâce à la sphère Booktube.
Bien que je ne sois pas attirée par les ouvrages sentimentaux, celui-ci a tout de même éveillé ma curiosité grâce à ses nombreux avis positifs.
Et c'est complètement ébranlée que je le referme.

Dès le début, j'ai pressenti le coup de coeur et au fil des pages, il n'a fait que se confirmer.
Dans cet ouvrage de 254 pages, Sanäa aborde avec finesse le premier chagrin d'amour et l'impact que celui-ci peut avoir. Elle démontre avec habileté la fragilité psychique dans laquelle on est confronté dans de tels moments. Surtout que la protagoniste se fait « ghoster » et reste dans l'incompréhension. On partage avec elle ses baisses de moral, sa tristesse, ses désillusions et aussi sa colère. Sa vie de jeune adulte est semée d'embûches, mais elle essaye malgré tout de se reconstruire.
Le point fort, c'est que rien n'est traité dans la négativité.
En dépit du thème, l'humour, l'espoir et la bienveillance sont toujours présents.

J'ai adoré le côté réaliste des dessins et les tons très colorés des planches.
Les détails qui permettent de reconnaître en quelques secondes certains quartiers parisiens sont extrêmement bien réalisés.
J'ai souri à plusieurs reprises car de nombreux passages reflétaient des moments de ma vie, vécus dans les mêmes endroits. C'était assez drôle.
Je pense qu'à travers cette histoire, beaucoup de femmes peuvent se reconnaître à un moment donné et c'est ce qui nous rapproche de l'héroïne.

Le message transmis par l'auteure est fort et exprimé de manière poétique.
C'est à la fois beau, divertissant et émouvant.
J'ai adoré et je recommande vivement.
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Le dessin est très beau dans ce roman graphique qui narre avec beaucoup d'exactitude une rupture amoureuse. L'héroïne, illustratrice en quête d'emploi et en mal d'amour (mais pas d'amis), est criante de vérité dans ses sentiments. Une lecture plaisante.
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MÉGA COUP DE COeUR

Dans sa BD, Sanäa parle du chagrin d'amour. J'avais vraiment envie de découvrir comment ce sujet allait être traité en BD. C'est un thème qui m'intéresse particulièrement, pour être passé par là, et c'est la raison principale pour laquelle je suis sortie de ma zone de confort en lisant ce roman graphique. de plus, je connaissais les illustrations de Sanäa que j'aimais déjà beaucoup.

Je suis plus que ravie de ma lecture.
Le thème est bien abordé. On trouve les différentes étapes du chagrin d'amour : l'aveuglement, le déni, la colère, la tristesse, la culpabilité, la déprime, la perte de confiance en soi, la présence tellement précieuse des amis, la prise de conscience...

Les illustrations sont très jolies. L'illustratrice a du talent. Les grandes vignettes prenant une page entière sont mes préférées. J'ai adoré chaque minutieux détail. C'est un ouvrage sublime.
L'écriture, moins présente que dans un roman classique, n'est pas en reste. C'est très bien écrit.
À travers les illustrations et l'écriture, Sanäa arrive à nous transmettre beaucoup d'émotions. Cette lecture m'a énormément touché de part les expressions du visage de Sanäa ou encore les mots choisis pour décrire ses maux. D'un côté, j'ai eu mal au coeur pour Sanäa. Et d'un autre côté, je me suis sentie comprise. Et ça fait du bien !
Ça parle de toi, de moi, de nous, de vous, de tout ceux qui ont vécu un chagrin d'amour un jour. Alors forcément je me suis retrouvée en Sanäa, l'héroïne. Cette lecture a fait écho en moi. Et je pense que beaucoup peuvent se reconnaître dans plusieurs situations de cet ouvrage, et si ce n'est pas en l'héroïne au coeur brisé, ce sera peut-être en l'un de ses amis, toujours présent lors de ce douloureux chagrin.

J'adore quand le titre prend tout son sens et là c'est le cas, on découvre à la fin de la BD pourquoi cette dernière est intitulée "Le silence des étoiles".

Bien évidemment, je vous recommande cette pépite à 1000%.

Je remercie énormément Babelio et son opération masse critique ainsi que les éditions Marabout pour cette merveilleuse découverte.
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J'ai tout simplement adoré cette BD. le Silence des Etoiles est une histoire qui peut que nous toucher parce universelle qui n'a pas souffert d'un chagrin d'amour. Les dessins sont supers et la narration est fluide, drôle, émouvante, géniale.Bravo et vivement la prochaine.
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Comment survivre à son premier chagrin d'amour de jeune adulte ? Remplir le vide créé par la disparition du conjoint et soigner une estime de soi entamée par ce départ ? C'est peu ou prou son histoire que nous livre ici l'illustratrice par le biais d'un graphisme moderne et délicat, sans pour autant échapper aux poncifs qui genre. Bien sûr les copines répondent présentes pour remonter le moral et sortir cette pauvre âme en peine d'une léthargie soignée à coup de macarons et d'hibernation en tee shirt trop et bas de pyjama en pilou. Un roman graphique pour trentenaires et plus qui lorgne du côté de la modernité des temps et l'ultra solitude contemporaine. Un certain charme.
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critiques presse (1)
BoDoi
07 juin 2019
Le fond est donc très très classique, mille fois vu, mais force est de constater que Sanäa K. possède l’art du rythme et de la blague, et sait associer sincérité et envie de raconter.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
On a beau sublimer nos besoins primaires tels que se nourrir à travers la gastronomie ou encore transformer le besoin de procréation en amour.

À la fin, c’est juste une entourloupe de la nature pour nous motiver à les assouvir.
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Un peu comme Néo qui sent que quelque chose ne tourne pas rond dans ce monde avant de découvrir la matrice. Moi ça a été en primaire. Quand la maitresse nous a appris la règle de grammaire : "le masculin l'emporte toujours sur le féminin." Je me suis alors mise à visualiser une très grande pièce dans laquelle il y aurait cent femmes et un seul homme. On serait obligé de les désigner par le pronom personnel "ils". J'ai eu beau agrandir cette pièce... y rajouter toujours plus de femmes... jusqu'à y mettre toutes les femmes de l'humanité, dans un coin de la pièce, un seul homme... le "ils" resterait inébranlable.
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J'me suis encore disputée avec ma colloc'... Je lui ai dit que ça me saoulait qu'elle m'emprunte mes chaussons parce qu'elle pue des pieds. Et là, elle a complètement vrillé. Vu que le bail est à son nom, cette vieille pétasse s'est permise de jeter mes affaires par la fenêtre ! Je lui aurais bien pété la gueule mais elle suit des cours de taekwondo tous les mardis.
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Quand je disais "nous", il disait "je".
Il n'était ni vrai, ni brave, ni généreux, ni gentil.
Il n'aimait pas, il imitait l'amour.
Il ne donnait pas. Il prenait.
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J'avais eu l'impression d'être en apnée depuis plus de 2 mois. Enfin je respirais. Je remontais à la surface.
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Avis sur Le silence des étoiles à 4:21
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