Pourquoi j'ai tué Pierre

Pourquoi j'ai tué Pierre - Olivier Ka & Alfred

Bande dessinée autobiographique dans laquelle Olivier Ka raconte comment à l'âge de 12 ans il fut abusé sexuellement par un prêtre pédophile.
Ou comment un adulte « responsable » et sensé protéger un enfant, le culpabilise, le traumatise et lui gâche sa vie.

BD très émouvante. On compatit à la souffrance de cet adolescent qui une fois devenu adulte ne parvient pas à chasser ni à oublier ce traumatisme.
Des dessins simples, des couleurs criardes et parfois très sombres pour chasser ce démon et l'exorciser à tout jamais

Avec ce roman graphique aux images fortes et intéressantes on se laisse guider dans la vie d'Olivier de sa petite enfance à l'âge adulte. Olivier est comme tous les enfants, il fait confiance et adule les adultes sympas, drôles.... Cependant contrairement à tous les enfants, il rencontre un adulte qui abuse de cette confiance.
Le thème de la pédophilie est ici abordé avec tact; ce qui rend ce genre de comportement encore plus scandaleux.

Olivier, élevé dans une ambiance baba cool, est sans histoire et peu farouche. A 12 ans, il part en colonie de vacances avec un ami de la famille, Pierre, qui est curé. Une nuit, Pierre lui demande "de toucher son corps". le souvenir de cette nuit sera indélébile dans l'histoire d'Olivier. Récit autobiographique.
Prix du public 2007 au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême.

BD autobiographique. Olivier raconte le traumatisme de son enfance : abusé par un prêtre qu'il admirait, en qui il avait toute confiance, qu'il aimait comme un ami. Mais Olivier raconte aussi après, les années qui se sont écoulées avant qu'il ne réalise pleinement à quel point cet évenement l'a perturbé; et son besoin de le raconter.
Une BD (ou roman graphique) qui se lit d'une traite.

C'est pas que la BD n'est pas bien, au contraire !
C'est juste que bon, on est spectateurs, à la base, pas psy.

Je me doutais de ce qui allait se passer dans cette BD dès le début, mais le personnage de Pierre me paraissait tellement sympathique que je ne voulais pas y croire... comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences...