Sandman Slim

Sandman Slim.... Ou le bouquin que ça fait du bien, du pur divertissement jubilatoire... qui marche plus que bien.

Pitch, un coup de pitch:

Alors y a James Butler Hickock Stark... mais comment l'appeler, il aime pas Jimmy, ça le fout en rogne, limite y te colle une bastos, il aime pas James ça le fait vomir, Will Bill ça aussi ça l'agace, mais ça je peux comprendre qu'il soit pas super jouasse qu'on lui rappelle qu'il est un descendant de cette fine gâchette de l'ouest.. Et quand tu l'appelles Sandman y voit pas bien le rapport...
... ah si, y en a un ça va Stark, là y t'arrache pas la tête..

Donc Stark revient en ville, dans sa ville L.A ( Los Angeles) après une très longue absence, 11 ans c'est une longue absence et il est un peu dans les choux... Mais faut dire qu'il était pas en vacances, nan... il était en Enfer, et nan c'était vraiment pas des vacances...
Et s'il revient sur le plancher des vaches après 11 ans, c'est qu'il appris un truc. Ouais il s'est passé un truc, encore une stupidité de la part de son ancien cercle de magiciens... le même cercle qui l'a envoyé encore vivant direct sans changement en Enfer ...
Va y avoir du sang sur les murs, et pas que sur les murs d'ailleurs...^^

Roooh quelle éclate, un plaisir de tout. Un plaisir d'écriture niquel chrome pour le genre, un plaisir d'action paf dans ta gueule, un plaisir de cynisme, d'humour noir, quelque bastos bien placées et un perso principal qui fait plaisir...

Y a tellement de trucs sympas dans ce livre...
Déjà y a tous les piliers du genre hardboiled/pulp/urban
Y a donc un point de vu a la première personne.
Y a donc de l'humour noir, cynique, assez objectif aussi..
Y a quelque bon taquets sur la religion et l'espèce humaine
Y a plein de bastons mémorables, de la violence avec des bouts de colonne vertébrale qui pendent.
Y a quelque grosses ficelles ou tout du moins pas vraiment surprenantes pour moi genre le Slim il a une clé qui le fait passer d'un plan a un autre, y a treize portes, il en connaît douze.. et y en a une qu'il n'a jamais franchit.. bon bin ok... la fin sera donc derrière la 13eme faut pas être grand clerc non plus...
Y a des personnages sympas, qu'on espère les voir et les découvrir dans les prochains ( mais là j'y reviendrais)
Y a la Véritas.... j'en veux une !...
Y a plein de références à plein de trucs, aussi bien à des mythes, qu'à des films.. plein plein de films...
Y a aussi des belles bagnoles.. mais ça objectivement je m'en fous pas mal ( mais ça peut faire plaisir à certain...)

Alors bon clair que c'est pas de la "grande littérature" comme on dit, c'est classé dans le divertissement/connerie/littérature de gare, mais soyons objectif même dans le divertissement/connerie/littérature de gare, là aussi y a differents niveaux (comme pour toutes les littératures) des très bons et des moins bons, voir des carrément mauvais...

Et Sandman Slim c'est du bon, pour moi.. oui de la bonne urban, même si oui y a des clichés, même si oui, des fois y a un petit côté increvable alors que je ne suis qu'une loque sanglante... mais l'auteur peut se le permettre vu ce qu'est Stark au final... et non je ne vous le dirais pas...^^

Et en fait ce qu'y m'a fait plaisir, c'est que même si par moment y a des clichés narratif, l'auteur n'en rajoute pas, je voyais venir certains trucs, et l'auteur ne s'y engouffre pas, oui Kadrey nous fait l'impasse.... merci.
Ce qui donne à ce bouquin un côté déjà vu, mais tant que ça...
J'ai également aimé le fait que l'Enfer bin c'est l'Enfer, un vrai monde, avec des coutumes, une vie de tous les jours... Et pas que "mon dieu c'est horrible"... Et que onze ans en Enfer ça laisse des traces...

Rooh comment ça envoie du bois, coeur sensible s'abstenir sérieusement...

C'est pas de l'urban choupi à la Dresden.. tout le monde les comparent alors que ça n'a rien à voir à mon sens, c'est pas du tout le même niveau.
Le même niveau d'écriture, le même niveau de violence, le même niveau d'humour, la même narration... Sandman c'est bien plus subtile tout en étant plus violent et plus juteux...
Pour moi tout est affaire de contexte, la violence, le cul, les perso... Et Kadrey défini extrêmement bien ses contextes, son monde, ce qui rend ses personnages crédibles (même s'ils ont un côté cliché).. En tant que lectrice j'ai eu la sensation de quelque chose, de construit, de réfléchi en amont.. Alors que Dresden franchement pas du tout (même si c'était pas désagréable à lire)..

Et pourtant oui c'est de l'urban pur jus aussi... Bon on est dans le côté religieux, qui dit Enfer dit donc paradis, donc des anges, des démons et quelque autres créatures qui passent, ou qui sont mentionnées, mais que l'on a pas encore rencontré (et j'ai hâte, mais j'y reviendrais)....
La ville de L.A parfaite... bien envie de vous dire, oui c'est comme ça

Et je veux lire les autres, je vous ai dit que j'y reviendrais.. je veux lire les autres, y en a deux autres.. pour voir si c'est toujours aussi bien, pour voir d'autres créatures, pour voir si en effet c'est si bien construit que ça ( dans l'urban c'est un peu dur avec un seul tome ) .. là c'était la présentation de Stark et la création de Slim, le tome d'introduction de ce anti-héros...
Et bin non... pas de traduction, pas d'édition française.. Et j'aimerais bien qu'on m'explique les lignes éditoriales françaises... Porqué non, pas la suite ? le premier c'est pas assez bien vendu ?.. m'enfin c'est une littérature de niche... dans ce genre faut pas s'attendre à en vendre des milliers...
Et c'est pas la première fois avec l'urban, déjà j'avais eu la désillusion avec le Nightside de Green... et paf rebellote avec Slim...
Mais alors à quoi ça sert d'éditer ça ? d'acheter les droits ? si tu vas pas jusqu'au bout ?..

En Résumé : J'ai passé un moment de lecture sympathique avec ce roman qui nous plonge dans une histoire de vengeance qui se révèle vraiment efficace, sans temps mort, remplie de magies, d'armes et de rixes. L'univers développé par l'auteur se révèle vraiment solide et efficace avec cette bataille en ligne de fond entre anges, démons et kissis. le personnage de Stark se révèle charismatique, insolent, ayant un avis sur tout et une réponse à tout et n'ayant que pour seul but de venger son ancienne petite amie et cela par tous les moyens. Dommage que les autres personnages ont parfois du mal à s'imposer tant le héros se révèle imposant. le style de l'auteur se révèle familier, simple et entrainant. Je regrette par contre une certaine répétition dans la construction du récit qui repose un peu trop sur l'impulsivité du héros qui tend parfois clairement vers la connerie. de plus la capacité du héros a ne pas se servir de certains de ses objets magiques ce qui faciliterait certaines situations est assez énervante. Cela ne gâche en rien la lecture, mais l'empêche de passer du livre sympathique et agréable au bon roman de Fantasy Urbaine. Cela ne m'empêchera pas de lire la suite en espérant que l'auteur calme un peu le côté impulsif de son héros.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Un premier tome très sympa par son ambiance sombre mélangé avec un coté humour, mais qui manquait un peu d'originalité pour moi niveau mythologie.

James Stark est de retour sur terre après des années passer aux enfers. Mais sa particularité c'est qu'il n'avait pas atterri la bas suite à sa mort mais parce que son ancien groupe de sorcier l'a trahi et échangé contre tout un tas d'avantages. Ils ont aussi tué sa petite amie de l'époque qui était la seule femme qui l'acceptait tel qu'il était. du coup James compte bien se faire plaisir et prendre sa revanche en les tuant tous un par un.

Durant les années que James a passé en enfer il n'a pas eu la vie facile mais il a eu l'avantage d'être le seul humain vivant sur place, du tout il était une attraction et il a fini comme gladiateur dans l'arène. du coup il bénéficie d'une expérience des combats bien supérieur maintenant à celle de l'adolescent attardé qu'il était à l'époque de sa disparition. En plus de cela il est ressorti avec 3 artefacts qu'il a réussi à dérober sur place. le premier est un couteau digne du tournevis de Doctor Who, qui fait tout, d'une pièce appelé Veritas et qui répond à toutes ses questions et d'une clé qui lui permet de passer par les ombres pour aller de n'importe ou à n'importe ou du moment qu'une ombre suffisamment grande pour l'accueillir existe sur place.

Quand James revient sur terre, il c'est passé 11 ans (1994-2005). Et du coup il est en total anachronisme avec son époque. Il est resté dans une période ou les téléphones portables n'existaient pas, ou personne n'utilisait d'ordinateur ni internet, et du coup il a vraiment du mal à comprendre ce nouveau monde. Ça donne aussi un coté décalé et perdu au personnage.

En fait James n'a plus rien à perdre, il est ici pour sa revanche et rien d'autre. Il a un espèce de fanatisme derrière sa fausse nonchalance. Il ne nous le dit qu'a demi mot et de façon légère mais on comprend qu'il a presque totalement été brisé lors de son séjour, qu'il a passé des années à être violé et torturé (le temps passe différemment en bas, du coup pour lui il c'est écoulé bien plus de 11 ans même si il a retrouvé son corps de 19 ans quand il est revenu sur terre). du coup pour lui un retour à la vie "normale" n'est quasiment pas envisageable, du moins au début.

Il se cache derrière un humour noir souvent trash et un peu vulgaire mais qui fait mouche la plupart du temps. Je me suis trouvé à plusieurs reprise en train d'éclater de rire suite à une de ses remarques ou descriptions.
Du coup malgré le passé du personnage le ton est finalement loin d'être vraiment très sombre. Il est même assez léger la plupart du temps grâce à l'humour. On n'a pas d'ambiance pesante ou de passages particulièrement horribles ou tristes.

En fait je pense que si j'avais lu cette série il y a quelques années, du moins avant d'avoir lu les Eric Carter, je l'aurais surement bien plus apprécié. Parce qu'en fait c'est vraiment le même type de personnage et avec une atmosphère assez sombre avec de l'humour qui ressemble aussi beaucoup. Et la ou les Eric Carter avaient l'avantage d'avoir en plus un mythologie très originale, ici malheureusement on est dans de l'hyper classique avec anges et démons.

Bon il n'y a pas que ça, bien sur, et il y a d'autres créatures que je n'avais jamais vu nulle part avant. Mais il n'empêche que le coté ange et démon reste au centre de l'intrigue pendant une grosse partie du livre, et du coup j'avais vraiment une impression de déjà vu, surtout au début. Toute la première partie du livre a donc été un peu laborieuse et j'avais un peu de mal à me motiver pour trouver ça intéressant. Mais heureusement plus on avance et plus le coté de ces créatures originale prend de l'ampleur, et plus je trouvais le personnage attachant aussi ce qui fait que j'ai fini par bien apprécier ma lecture une fois dépassé la moitié.

Le rythme est très dynamique comme souvent dans le genre. Les retournements de situations sont nombreux et on n'a pas le temps de s'ennuyer vu le nombre de péripétie qu'il se passe en permanence.

En résumé je dirais que malgré un début difficile par manque d'originalité, sur la fin j'appréciais vraiment bien ma lecture. le personnage de James est torturé mais il compense par beaucoup d'humour ce qui en fait un protagoniste auquel je me suis beaucoup attaché.
En plus le pitch du tome suivant semble déjà s'éloigner du coté anges et démons ce qui ne peux que me plaire !

16/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..

Première lecture de Richard Kadrey, je ne savais pas exactement à quoi m'attendre, mais j'en attendais quand même beaucoup, peut-être un peu trop.

On m'a vendu :

Du bad-ass : check on n'a pas envie d'aller chercher des poux au héros James Stark, celui-ci est plus que susceptible. Ceci dit, cela peut se comprendre, envoyé pendant 11 ans en enfer par d'autres magiciens qu'il croyait être ses amis, ça a de quoi en énerver plus d'un.
De la baston : check, il n'y a quasiment que ça, Stark tape sur tout ce qui bouge, tout le temps et il aime ça. Ça m'a rappelé le film Une nuit en enfer réalisé par Robert Rodriguez.
Des dialogues au vitriole : check encore, rien à redire, il a de la répartie le Stark.
(...)

Depuis enfant, James Stark a été conscient de ses dons de magicien. A l'âge de 19 ans, son cercle l'a trahi et envoyé vivant en Enfer. Onze ans plus tard, après avoir appris le meurtre de la femme qu'il aimait, il s'échappe et débarque dans un Los Angeles loin du glamour et strass que l'on connaît. il est bien décidé à retrouver les membres de son cercle et à les faire payer pour leur trahison, et pour la mort de sa petite amie. Il n'a aucun remord et se fiche bien des dommages collatéraux. C'est un homme qui n'a plus rien à perdre et qui n'a connu que la mort et la violence en une décennie. Sa vengeance va l'emmener plus loin qu'il s'y attendait. Ce livre d'Urban fantasy est mené tambour battant avec un personnage antipathique et violent qui se fiche bien des autres ou des conséquences de ses actions. L'histoire de vengeance devient bien plus complexe très vite et on comprend qu'il y a beaucoup plus en jeu. Quelques flash-back nous amènent en Enfer et nous laisse apercevoir ce qui se passe En-bas. L'histoire se conclut et la nouvelle vie de Sadman Slim commence et bien que l'on est appris beaucoup de choses, on se doute que cela n'est que le début.