Dois-je créer un rayon de bibliothèque consacré aux dictionnaires maintenant qu'ils font florès ?
En voici un singulier, dont le ton est inclus dans le titre, à consulter en cas de besoin d'une définition décalée entre sérieux et cynisme.
L'humour souvent employé disparaît parfois quand affleurent les convictions politiques de
Jean François Kahn. Mais globalement le journaliste garde un recul amusé sur notre société et parfois on s'aperçoit qu'il avait vu juste ou presque : “
François Hollande : Il est évident que si on avait eu
François Hollande à la place de
Jean Jaurès en 1914, personne n'aurait eu l'idée de tuer qui que ce soit au café du Croissant.
A du mal à choisir entre prendre le relais de
Lionel Jospin ou celui de
Laurent Ruquier.
Commentateur sportif à la fois acide et bonhomme, du match politique français, on l'imagine difficilement dans le rôle d'un avant-centre sur le terrain. D'abord parce que, ne pouvant pas compter sur ses ailiers, il n'a pas grand monde à qui faire des passes, mêmes courtes. Ensuite parce que son obsession à occuper le milieu de terrain et à ne pas se couper des arrières laisse même ses demis espérer qu'ils pourront réussir des coups au but.”
Certaines définitions ont traversé le temps et demeurent d'actualité vingt ans après, comme celle de Télérama : “A la foi hebdo télé qui n'aime pas la télé (bravo !), hebdo de cinéma qui vous dégoûte du cinéma et hebdo littéraire qui occulte la plupart des livres. Remarquable pour la musique.”
Bien sûr, c'est plus facile que le travail de
Diderot et D'Alembert car J.F.K. ne définit que les mots qui l'arrangent, qu'ils soient propres ou non.
Bon allez, je vous en ressers une petite dernière pour la route : “Queue : seule manif autorisée dans les pays totalitaires.”