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Critique de zellereb


Je remercie Ies éditions Presses de la Cité ainsi que Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération masse critique.

Ce livre est un premier roman. C'est une chronique villageoise sympathique et originale. Elle raconte une épopée qui commence avec le ver solitaire de Johannes. Ce dernier vit dans un bourg niché haut dans des montagnes, et nommé Saint Peter sur Anger. Un historiographe donne un aperçu de l'histoire du village par à coups dans le livre et poussera l'érudition jusqu'à très loin. Tout d'abord, on saura que les villageois de Saint Peter sur Anger sont des Barbares, mais non pas dans l'acception de la sauvagerie du terme. Puis on remontera très loin dans le temps et tout sera analysé.

Johannes, tracassé par son ver solitaire, aime passer des heures à la bibliothèque pour approfondir le sujet. Il voudrait devenir médecin, et d'ailleurs, il suffit qu'il soit fraîchement marié, pour qu'il décide de partir vers la capitale afin d'accomplir son destin, en laissant sa jeune épouse plantée là, au milieu du bourg, en lui promettant son retour. Il reviendra, et sa descendance bénéficiera de sa témérité.

J'ai été très surprise du langage dialectal. Je me suis demandée s'il avait été complètement fabriqué en s'inspirant d'un parler régional particulier, et si oui, lequel ? En tous les cas, je l'ai trouvé à la fois drôle, inventif, mais aussi, je dois l'avouer, parfois pesant, et venant ralentir la lecture.... Pesant comme le sont tous les dialectes, je crois.

Les intrigues entre personnages manquent par moment d'ampleur, et c'est inégal. Cependant, la vie de ce village isolé du reste du monde est bien explorée et cette occasion de se pencher sur les aspects de la vie communautaire se fait de manière tendre et drôle. le club de foot est au coeur de l'activité des intérêts communs, certains autres groupes plus petits se forment selon les intérêts. La vie est comme partout, sujette à des cancans, il y a bien-sûr de l'amour, et aussi Internet qui s'infiltre. C'est un joli roman emprunt d'humanisme.

On vit selon les mêmes schémas aussi haut ou aussi bas que l'on soit perchés finalement. "Barbare" évoqué très souvent n'a pas signifié grand chose ici, à mon sens personnel. Nous sommes tous le barbare de quelqu'un d'autre.



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