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3,62

sur 171 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
«Aidez-moi. Je n’en peux plus. Je ne supporte plus cette solitude ! Si vous trouvez l’entrée de la grotte. N’hésitez pas à vous y aventurer !»

Hideout, c’est mon premier manga. C’est grâce à la critique de «Verdorie», elle pique ma curiosité. Je me plonge alors dans une aventure totalement inconnue. Je ne connaissais ni Masasumi Kakizaki et ni ce monde ténébreux.
Masasumi Kakizaki est attiré par le genre «épouvante», il s’est inspiré de beaucoup de Stephen King pour ce manga. Il est une source d’inspiration. Il s’est risqué en nous présentant cet ouvrage car il n’est pas toujours sollicité parmi les acheteurs. Il espère que ce livre aura une place de choix dans nos bibliothèques.

«Ça va être un très beau voyage, tu verras !»

Je rentre dans un univers complètement fascinant. Je me régal des dessins clairs-obscurs. Avec mes mains, je sens le papier, je ressens son odeur. Fébrile, je tourne les pages parfois complètement noires ou tantôt blanches. Captivée, je découvre les graphismes qui sont très bien faits.
Au fil de l’histoire, on sent une famille déchirée par un événement malheureux. Le mari veut à tout prix sauver leur couple alors ils s’en vont en excursion. Delà, tout s’enchaîne, c’est le chaos.
Agitée, je ne cesse de tourner les pages. Émerveillée, je regarde ces dessins qui frappent le regard. Je ne peux plus m’en détacher.
Il y a dans ce manga, une noirceur, une souffrance et une injustice qui sautent aux yeux.

«Noon ! Hors de question que je crève dans ce trou ! Je ne veux pas mourir ! Non !! N’approche pas ! Non ! Je n’étais plus… que de la viande !»

À ma grande surprise, je ne trouve pas que c’est gore. C’est une histoire bien racontée, on y ressent beaucoup d’émotions et on aime se retrouver parmi les personnages qui vivent toute une aventure. C'est aussi les dessins clairs-obscurs qui sont à l'honneur. Je découvre qu'un manga peut être bien à lire, à s'imprégner d'une atmosphère à la fois angoissante et suffocante.

C’est un manga à découvrir, c'est à mettre entre toutes les mains sauf si on est sensible. Comme Verdorie m’a déjà dit : «Il faut faire une différence entre un manga et un fait vécu.»
Ce manga a une place spéciale dans ma bibliothèque en attendant que je lui trouve preneur. Je crois que je vais le relire car à chaque fois, on peut découvrir des détails qui nous échappent.

«À l’idée de plonger dans l’inconnu !»

Siabelle

P.S : Il y a les critiques de Verdorie et de Walktapus !
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Il y a peu, je découvrais le mangaka Masasumi Kakizaki grâce à l'excellent manga Bestiarius. Si vous n'avez pas lu ma chronique, je vous invite à la lire, car ce manga vaut le détour.

Et il se trouve que par un heureux hasard, j'ai récemment acheté une one-shot horrifique dont je ne savais pas grand chose, hormis qu'il était édité par Ki-oon, qui est une maison d'édition que j'apprécie beaucoup. Aussi, après avoir lu Bestiarius, j'ai eu immédiatement envie de lire Hideout, et une fois de plus je n'ai pas été déçu.

La lecture est rapide, comptez en moyenne 40-45 minutes pour terminer le tome, et c'est sans doute mon seul regret, car un manga de cette qualité-là, on a envie que ça dure plus longtemps !

En quelques pages (dont les premières sont en couleurs) le ton est donné, l'ambiance est posée, vous allez être happé dans cette ambiance glauque, sombre et malsaine, et quand vous relèverez la tête, ce sera parce que vous aurez terminé le tome. Personnellement je n'ai pas vu le temps défiler et si je ne surveillait pas le temps de mes lectures, je n'aurais pas vu que 45 minutes s'étaient écoulées.

J'ai beaucoup aimé les dessins, comme dans Bestiarius, ils sont sublimes et particulièrement effrayants. Il y a des doubles pages qui vous scotchent à votre fauteuil, croyez-moi. Malgré tout, par moment, dans certaines phases d'action j'avais un peu du mal à suivre, car tout est très sombre dans ce manga. En règle générale, soit il fait nuit, soit il pleut, soit l'on est enfermé dans un souterrain. C'est super, ça colle une ambiance particulièrement oppressante, mais parfois on distingue mal les mouvements.

Cela ne gâche pas la lecture, car les scène d'actions ne sont pas le gros du manga qui a un sacré scénario il faut bien l'avouer. Au départ on ne comprend pas trop ce qui se passe dans la tête du couple que l'on suit. On comprends bien qu'il ne peuvent plus se supporter, mais la question est : pourquoi ?

Tout cela va être habilement narré via des flash-backs qui en plus d'apporter des éclaircissements sur l'histoire, permettent au lecteur de sortir quelques instants de cette ambiance oppressante. Bon, même si les flash-backs ne sont pas très joyeux non plus. En fait rien n'est joyeux dans ce récit. On suit un couple qui avait tout pour être heureux, mais qui va décrépir au fur et à mesure, mais à un point que l'on n'imagine même pas.

J'ai vraiment adoré ce manga, c'est un super one-shot, j'ai vraiment eu l'impression de voir un film stressant, angoissant, comme les asiatiques savent si bien le faire. La fin, quand à elle, est une pure réussite, je ne m'y attendais vraiment pas, et pourtant elle est parfaitement logique.

L'édition de Ki-oon ne souffre d'aucun défaut, le manga est bien épais, la lecture se fait sans aucun soucis, on a droit à quelques page en couleurs en début de lecture, et la sur couverture est sublime. D'une part parce que l'image est vraiment flippante, et d'une autre parce qu'elle n'est pas lisse comme sur d'autres manga. Elle est rugueuse ce qui est vraiment bien trouvé car elle colle parfaitement à la thématique du manga.

Avec cette histoire, le mangaka Masasumi Kakizaki réussit la passe de deux et il est fort probable que je tente Rainbow et/ou Green Blood prochainement car je pense avoir trouvé là un sacré bon mangaka.

Lien : https://chezxander.wordpress..
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HIDEOUT de Masasumi KAKIZAKI. C'est un "one shot" qui signifie dans le jargon une histoire en 1 volume.
Je tombe sur cette couverture qui m'intrigue et donne le ton fantastique/horreur. En effet, je me renseigne auprès du vendeur qui m'informe que c'est un "one shot". Génial ! un manga qui ne va pas s'éterniser en 50 volumes avec un héros qui devient superman ... Je décide de le prendre et je commence à me délecter de cette lecture. le mangaka met "la barre" très haute avec ces première pages illustrées en couleur. Les illustrations sont vraiment de qualités.
Pour résumer sans dévoiler toute l'histoire, je dirais que l'on a affaire à un drame qui fait littéralement "péter un plomb" aux personnages principaux. Les premières pages sont intrigantes et nous incitent à poursuivre la lecture de ce volume. On y découvre petit à petit les raisons de la folie des personnages, avec un côté un peu fantastique mais surtout très glauque avec de très bonnes idées et un dénouement bien abouti.
C'est un très bon manga que je relierais avec plaisir, notamment pour apprécier la qualité des dessins qui sont très bien réussis et en général assez compréhensibles. Il est vrai que bon nombre de manga ont parfois des scènes où l'on ne comprend pas bien ce qui ce passe (d'un point de vue purement dessin).

retrouver ma critique sur blog : http://boutentraindelalecture.blogspot.fr/
Lien : http://boutentraindelalectur..
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Kirishima Seiichi, auteur de son état, va nous conter son histoire - ceci sera son dernier livre, cela ne fait aucun doute. Quelques pages en couleur pour commencer : un homme ensanglanté, attaché à une chaise dans une pièce lugubre. Dans l'obscurité, quelque chose - quelqu'un ? - l'observe.

Préparez-vous, m'sieurs dames, à assister à la descente aux enfers d'un homme qui pourrait très bien être vous.

Sans trop dévoiler l'intrigue - qui n'a jamais eu envie d'occire les gens qui racontent la fin d'un film que l'on veut voir ? - le récit commence lorsque Seiichi et son épouse Miki sont en vacances sur une île. Elle le tient responsable d'un drame qu'ils ont vécu il y a peu et s'ils sont en vacances ici, c'est pour panser leurs plaies et repartir à zéro. Voulant visiter l'île, ils partent en voiture dans la forêt, de nuit, sous des trombes d'eau. Ils se perdent. Re-prise de bec dans la voiture : Miki reproche à son époux tous les maux du monde. Seiichi encaisse, raconte une petite légende locale pas très rassurante, et annonce à madame qu'ils sont à court d'essence. Sauf que... Sauf que la jauge indique que le réservoir de la Jeep est aux trois quarts plein. Oui. Seiichi est venu en vacances ici pour repartir à zéro. Il a même une clef à molette dans le coffre.

Seiichi, Miki et la clef à molette partent donc dans la forêt pour chercher de ‘l'aide' (aux trois quarts plein, je vous dis !). Problème : Miki est résistante, et elle court vite. Seiichi et sa clef à molette la suivent donc - faut finir le travail - jusqu'à une grotte. Cette grotte, il aurait mieux fait de ne jamais la trouver...

La descente aux enfers de Seiichi, déjà bien amorcée, va sacrément prendre de la vitesse.

Est-ce que c'est gore ? Non, pas vraiment. Enfin, oui, bien sûr, lorsque quelqu'un se prend un coup de baïonnette en travers du crâne, et que cela apparait sur papier, vous me dites ‘Bah si, c'est gore, ça'. Oui. Mais non. Dans Hideout, le coup de crayon de Kakizaki Masasumi nous fait bien comprendre que ce qu'il se passe dans cette grotte n'est pas joli joli, mais cela n'en devient pas gerbant - on est en train de lire un manga largement influencé par les films d'horreur et l'oeuvre de Stephen King (dixit le mangaka). Niveau gerbance, cela aurait pu être bien pire. C'est crado, c'est sanglant, mais visuellement jamais insupportable. C'est qu'il a un coup de crayon élégant, monsieur Kakizaki.

[Gerbance : pouvoir qu'a une oeuvre de vous retourner les boyaux. La peur, ça vous contrarie la tête. La gerbance, ça vous contrarie le bidon.]

Ce qui n'aurait pu être qu'une redite de film d'horreur de série B (vu et revu, mais quand même appréciable de temps à autre) est en fait bien plus que cela. Les passages typiques : Monstre veut tuer Homme, Homme veut tuer Monstre, ‘Laissez moi sortiiiiiir !!!', ‘Ah !', ‘Ouch !', ‘Cling, clang !', ‘Crève !', sont entrecoupés de flashbacks plus ou moins longs qui nous montrent comment Seiichi en est arrivé là. Et c'est ça qui fait toute la différence. Une autopsie d'une descente aux enfers, celle d'un homme ‘normal', qui plus est. Alors, oui, on se doute très vite de comment il va finir, ce cher Seiichi. On s'en doute surtout de plus en plus au fil des chapitres. Est-ce que cela gâche le plaisir d'arriver à la fin sans être surpris ? Même pas. La fin du chapitre 8 et surtout le chapitre 9 (parfait au niveau du rythme : peu de texte, mais si bien distillé...) sont tellement bien exécutés que même si l'on a parfaitement compris comment tout cela allait finir, on lit les dernières pages avec nervosité et, arrivé à la dernière, on se dit, dans un étalage de notre vocabulaire le plus recherché : ‘Ah ouais, quand même...'
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Hideout est un one shot du mangaka Masasuli Kakizaki. Un seinen horreur ultra bien dessiné et bien creepy !

Le récit alterne le présent, avec des pages et contours de cases sombres, et le passé, lumineux et aux pages blanches. Clairement une rupture d'un bonheur familial perdu. En même temps, tout commence avec un homme qui décide de tuer sa femme ! Pourquoi ? À vous d'oser le découvrir ! Les premières pages nous présentent un homme visiblement torturé, sanglé sur une chaise, épuisé et ensanglanté. Il est observé par des yeux étranges et flippants.

Ce couple brisé est en vacances sur une île. Seiichi a décidé de tuer sa femme et ce soir, c'est le bon soir ! Ils explorent l'île un soir de pluie violente et tombent sur une grotte. Des yeux tout ronds et mystérieux, les mêmes qu'au début reviennent souvent et les observent depuis les tréfonds cette sombre grotte. Ils créent une atmosphère de tension avec l'ensemble de la page noire sauf ses deux yeux ronds carrément dérangeants.

Le scénario est parfaitement dosé pour un seul volume. Mais les dessins sont ce que j'ai préférés ! Ils sont précis, intenses et sinistres. Parfois surprenant d'effroi quand on tourne une page. Un trait fin et aussi aiguisé que la peur suscitée !

Bref, j'ai adoré découvrir cet auteur et je vais rapidement me pencher sur ses autres oeuvres !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Dès les premières pages, on peut 'comprendre' pourquoi Seiichi veut tuer sa femme, vu l'attitude détestable de celle-ci, et l'on se plonge facilement dans l'état d'esprit du "héros" qui se veut tueur.
Une chose remarquable est l'ambiance qui se dégage des pages, malgré le noir et blanc...
Lien : http://book-otheque.blogspot..
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HIDEOUT, Masasumi Kakizaki
(Histoire en 1 seul tome)


💥 J'étais directement happée par ce manga, dès la 1er page, l'histoire nous est contée au travers d'un texte sur un carnet retrouvé dans la forêt.
L'histoire est super angoissante, certaines réactions de Seiichi (surtout vers le début) m'ont fait doucement rire car la situation est si cauchemardesque qu'on aurait peut-être eu les mêmes parfois. Attention situation à limite de la claustrophobie ! Haha ( ça fait un peu penser au film The Descente)

💥On alterne entre l'instant présent horrifique et le passé qui a mené à cette situation. Les dessins sont super sombres et creepy et j'adore. le manga est agencé comme un film, le suspens est très présent...et quelle fin ...mon dieu ! 👌🏽Super coup de coeur !!! 🖤🖤🖤

Lien : https://www.instagram.com/kh..
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j'ai énormément apprécié ce manga d'horreur.
l'histoire est bien glauque et oppressante les dessins magnifiques je conseille ce manga à tout fan d'horreur.
je lirai sûrement d'autres mangas de ce même style du même auteur !
en gros très bon manga d'horreur
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