AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de JoiE2Lire


Avant de donner mon avis sur ce livre, je tiens avant tout à remercier Babélio et l'éditeur Delcourt pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une opération MasseCritique.
J'ai pris du plaisir à lire cette autobiographie, car pour ceux qui ne le savent pas, Idiot Wind est un roman d'aventure, un roman sur la vie. Mais c'est surtout et avant tout une autobiographie. Une autobiographie de Peter Kaldheim qui nous parle au fil des pages, comme si nous faisions le voyage avec lui en tant que compagnon de route. Et le voyage, on le fait, au gré de son écriture que j'ai trouvé fluide et je remercie le travail de la traductrice Séverine Weiss qui a fait un très bon boulot remarquable en retranscrivant je pense la simplicité et l'amour des mots de Peter Kaldheim.
Cette histoire vraie aurait très bien pu être une fiction tant les rebondissement sont nombreux mais je veux bien croire sur parole que tout ce qui se passe dans le livre est bien arrivé à Peter tant la sincérité transpire de son récit.
Parlons du titre tout d'abord : Wind Idiot ou le Vent Idiot pour ceux qui n'aiment pas l'anglais. le Vent Idiot c'est quoi ? C'est ce "vent" qui nous pousse à faire des choses stupides, des actes à l'encontre du bon sens. On sait que ce n'est pas bien mais on le fait quand même. Et Peter, lui va avoir ce Wind Idiot un long moment derrière lui qui va lui souffler derrière les oreilles... Heureusement il va se battre contre cet Idiot Wind.
Au début de l'histoire il se laisse porter par lui, par la facilité pourrait-on dire. Et au fil de son voyage qui va le voir jalonnait une vingtaine d'états, il va se construire, se reconstruire plutôt pour résister à ce vent pour finir par le laisser souffler loin de lui. Ce Vent Idiot se caractérise par plusieurs choses pour lui : la mort de sa seconde épouse Kate qui va l'amener à boire, se droguer et à tomber dans tous les travers. Il va perdre un job pour lequel il était fait (dans le monde de l'édition) pour passer sa vie à dealer. Dealer, ça dure un temps pour lui mais quand il se retrouve à fuir New York car il a des dettes auprès de Bobby la Batte, il se dit qu'il est peut-être temps d'arrêter les conneries et de commencer une nouvelle vie. Il part le jour d'une tempête qui s'abat sur New York en Janvier 1987. Il part sans un sou, en laissant tout derrière lui.
Une vie ça se construit. Une belle vie, ça se mérite. Ca demande de faire éventuellement des sacrifices mais surtout ça demande de se regarder dans un miroir et de se mettre face à ces erreurs, de les assumer pour pouvoir avancer. Ce magnifique voyage, truffé d'embûches, de rencontres (belles, stupéfiantes, renversantes), de remise en questions, d'entraide avec les autres vagabonds vont amener Peter sur le chemin de la rédemption. Quand on est au fond du trou, on ne peut que remonter. Cette phrase s'applique à Peter mais peut s'adresser à n'importe qui qui pense que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Il est vrai qu'il est plus facile de baisser les bras et de se laisser aller mais il est mieux de se prendre en main et de regarder devant.
Et pour montrer que comme Peter Kaldheim, je suis capable de faire de belles citations, je vais terminer cette critique en citant Albus Dumbledore dans Harru Potter et la Coupe de Feu "Bientôt nous aurons tous à choisir entre le Bien et la facilité"...
Peter avait choisi la seconde option quand il était au fond du trou. Grâce à son voyage rédempteur, il va comprendre que la première option est bien meilleure.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}